jeudi 2 novembre 2017

Il est vrai que cette légion d'honneur est galvaudée et remise un peu à n'importe qui ?!

Légion d'honneur : le (tardif) retour du mérite

Emmanuel Macron veut décorer moins pour redonner toute sa grandeur à la distinction. Un changement de cap par rapport à son attitude lorsqu'il était ministre.


Au conseil des ministres de ce jeudi 2 novembre, on parle coopération transfrontalière entre la France et l'Allemagne, loi de finances rectificative pour 2017 ou encore politique internationale. Mais le Premier ministre fait aussi une communication sur un sujet apparemment futile et hautement symbolique. Son objet ? Les ordres nationaux. Sa finalité ? Réduire très sensiblement le nombre de décorés pour rendre sa signification à la Légion d'honneur, notamment. Le président a déjà imprimé sa marque lors de la promotion du 14 juillet avec 151 récipiendaires seulement, contre 528 pour la première fournée décidée par François Hollande à l'occasion de la fête nationale en 2012.
Selon Le Figaro, cette tendance à la baisse va s'inscrire dans les textes et les nouvelles modalités d'attribution prévoient de diminuer durablement les contingents de lauréats. Une initiative bienvenue puisqu'à la publication de chacune des trois promotions civiles annuelles de la Légion d'honneur (1er janvier, Pâques, 14 juillet), quelques noms soulèvent les mêmes interrogations : qu'ont-ils accompli de si exemplaire pour que la nation doive leur manifester sa reconnaissance ? Les ministres qui proposent des listes au Conseil de l'ordre ne confondent-ils pas trop souvent mérite et notoriété ?

Sarkozy aussi

Ces questions ne sont pas nouvelles puisque Nicolas Sarkozy, en 2008, rappelle ses ministres à l'ordre dans une missive destinée à leur rappeler quelques principes fondamentaux : récompense de services rendus au pays ; présence des plus modestes ainsi que des minorités dans les promotions. Ces deux mots d'ordre ont fait long feu.
Une décennie plus tard, Emmanuel Macron semble décidé à appliquer ces règles élémentaires mais exigeantes, alors qu'il est si agréable de se fabriquer des obligés à peu de frais. Le chef de l'État l'a bien compris quand il était à Bercy, où il a décoré sans rechigner. Mais ce temps semble révolu. Si cette inflexion se confirme, la « rouge » (Légion d'honneur) et la « bleue » (Mérite national) risquent alors de reprendre de la valeur et de contredire la boutade de Frédéric Dard : « La Légion d'honneur ? À partir d'un certain âge, il faut disposer d'un sacré piston pour ne pas l'avoir. »
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour preuve, on la supprime quelquefois à certains qui ne la méritait pas, loin de là !
La Légion d’honneur a été instituée le  par Napoléon Bonaparte. Elle récompense depuis ses origines les militaires comme les civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation. !

Il est vrai, qu’elle ne récompense pas seulement le mérite ou des actes éminents fait par ceux qui l’ont reçu, mais quelque fois un clientélisme politique ou autre des dirigeants aux pouvoirs ou administrations de l’état que l’on n’obtient rien que par l’ancienneté dans le poste que l’on occupe ou a occupé !

Car il existe déjà la médaille dans l’ordre du mérite qui devrait compenser plus cette délivrance de la plus haute décoration que l’on distribue trop largement, ce qui ne correspond plus à la finalité de celle-ci !

L’ordre national du Mérite est un ordre français qui a été institué le  par le général de Gaulle Il récompense les mérites distingués, militaires (d'active et de réserve) ou civils, rendus à la nation française. 


Jdeclef 02/11/2017 13h22

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire