Procès Merah : le verdict est attendu dans la journée
VIDÉO. La cour d'assises de Paris va se prononcer ce jeudi
sur la complicité d'Abdelkader Merah dans les actes commis par son frère. Il
redit son innocence.
Après cinq semaines d'audiences sous haute tension, l'énoncé du verdict dira s'il est reconnu complice ou non des attentats perpétrés en mars 2012 à Toulouse et Montauban par son frère Mohammed Merah, qui a tué sept personnes. Ce jugement est très attendu dans le contexte d'une menace terroriste persistante depuis la vague d'attentats sans précédent ayant frappé la France. Abdelkader Merah est-il un mentor religieux dissimulateur qui a téléguidé la tuerie ou un bouc émissaire expiatoire des crimes de son frère ? C'est tout l'enjeu de la journée, après un procès marqué par les témoignages poignants des proches des victimes.
L'avocate générale Naïma Rudloff a réclamé les peines maximales encourues en appelant la cour à donner « une leçon de démocratie » en démasquant le « nouveau visage » du terrorisme. Celui qui entend « répandre l'islam par l'intimidation et la terreur » à travers « une idéologie totalitaire maquillée de religiosité ». « Face à la menace terroriste, nous avons tant de vies à sauver », a-t-elle lancé. Contre Abdelkader Merah, elle a requis la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans et contre le second accusé, Fettah Malki, 20 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté des deux tiers. La défense d'Abdelkader Merah a plaidé l'acquittement, demandant à la cour de juger « dans le respect du droit » et en constatant « l'absence de preuve » des assertions de l'accusation. Les avocats de Fettah Malki ont également demandé à ce que leur client soit jugé pour ce qu'il est et ce qu'il a fait et pas pour « une potentialité terroriste » avancée sans preuve par l'avocate générale.
La défense craint un verdict pour
l'exemple
Abdelkader
Merah, 35 ans, est accusé
d'avoir « sciemment » facilité « la préparation » des
crimes de son frère en l'aidant à dérober un scooter et à acheter un
blouson, utilisés lors des tueries. Il est également accusé d'avoir participé
« à un groupement criminel affilié à Al-Qaïda ». La justice reproche
à Fettah Malki, qui vient d'avoir 35 ans, d'avoir fourni à Mohammed
Merah un gilet pare-balles et un pistolet-mitrailleur. Entre le 11 et
le 19 mars 2012, Mohammed Merah a assassiné sept personnes à Toulouse
et Montauban, avant d'être abattu le 22 mars par les forces d'élite
de la police. L'avocate générale a souligné que les sept victimes du tueur au
scooter ont été choisies « parce qu'elles représentaient des
symboles » : « celui de l'État français » pour les trois
militaires, et « celui de l'ennemi juif » pour l'enseignant et les
trois enfants tués à l'école Ozar Hatorah de Toulouse.« Mohammed Merah a tiré à 29 reprises sur des cibles humaines sur trois scènes de crime. Je ne connais aucun homme, même aussi amoral, capable de faire cela sans une légitimation de ses actes », a-t-elle expliqué. « Et ce n'est pas un émir du Waziristan (zones tribales du Pakistan où Mohammed Merah a été adoubé par un groupe affilié à Al-Qaïda, NDLR) qui a pu impulser cette légitimation. Autour de lui, il n'y avait qu'un seul homme capable de le faire : son frère », a-t-elle tranché. « Abdelkader a fabriqué Mohammed Merah », a-t-elle résumé. Sur Fettah Malki, décrit comme « sans loi, sans foi, sans morale », elle a estimé que le délinquant avait vendu l'arme et le gilet pare-balles à Merah en connaissant sa radicalisation.
« Avez-vous apporté la preuve qu'il était au courant des intentions criminelles de Merah ? Non. Mon client n'appartient pas à ce monde-là », a répliqué l'un des avocats de Malki, Édouard Martial. « J'affirme que si Abdelkader Merah est ici, c'est parce que son frère est mort et que si Mohammed Merah avait été vivant, il serait seul dans le box », a résumé de son côté l'un des avocats du principal accusé, Me Éric Dupond-Moretti. « Si vous condamnez Abdelkader Merah, vous aurez jugé sans doute, mais vous n'aurez pas rendu justice. La justice sera morte ou bien gravement blessée, car nous nous serons couchés », a-t-il ajouté. L'avocat avait auparavant mis en garde la cour contre deux écueils à la sérénité de leur jugement : « le chagrin des victimes qui emporte tout sur son passage » et « l'opinion publique, cette prostituée qui tire le juge par la manche ».
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Toute
cette famille est indirectement pourrie, alors que l'on cesse de tergiverser, le
frère n'est surement pas un saint !
Et
son avocat Dupond-Moretti. "Le champion des acquittements contre
nature" et des causes perdues qui se fait une notoriété de plus avec
ce genre d'affaire !
Espérons
qu'il n'obtiendra pas un jugement clément pour son client !
Ne
serait-ce que pour respecter la peine des parties civiles pour ces crimes
horribles et surtout pour ces pauvres petits enfants innocents tombés sous les
balles de son illuminé de lâche de frère !
Ça
suffit !
Jdeclef
02/11/2017 16h34 CLP
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