lundi 25 mai 2020

Aux grands maux les grands remèdes par l'annonce du 1er ministre !?


Hôpitaux : Philippe annonce un « investissement massif » de l'État

Pour le Premier ministre, il est nécessaire d'« accélérer les projets » des hôpitaux tout en les soutenant « dans leurs démarches de désendettement ».


Le chantier est vaste. Ce lundi 25 mai, lors du Ségur de la santé, Édouard Philippe a annoncé une revalorisation des salaires du personnel soignant. Le Premier ministre promet que cette hausse sera « significative ». Pour lui, il est nécessaire de « garder intacte » la « motivation » des professionnels de santé. La « reconnaissance » envers les soignants, « elle est immense dans notre pays, et elle se traduira, le président l'a dit, dans les rémunérations. Sur ce point, je le dis sans ambiguïté, la revalorisation sera significative », a assuré le chef du gouvernement lors d'un discours de lancement du Ségur de la santé, vaste concertation sur l'avenir du système de soins qui doit aboutir en juillet.

« Changer de rythme »

Il a ajouté que « la question du temps de travail » à l'hôpital « n'est pas un tabou ». « Le maître mot sera celui du pragmatisme. Je ne préjuge pas ici du résultat des discussions qui se tiendront dans les prochains jours, mais j'ai dit qu'il fallait lever les contraintes de toute nature. Le temps de travail doit être regardé de la même façon », a-t-il souligné. Édouard Philippe veut également une « refondation de l'hôpital ». « Ce que je crois, c'est que la crise exige de nous non pas de changer de cap, mais de changer de rythme », a insisté le Premier ministre en soulignant que « cette concertation générale » entre gouvernement et partenaires sociaux déboucherait sur des décisions « en juillet ».


Sous le marteau, Astérix soutient les hôpitaux de France
Plaidant pour des « changements radicaux », « rapides », « assumés », s'appuyant sur des « moyens nouveaux », Édouard Philippe a salué la résistance du système de santé, dont les Français peuvent être « fiers ». Le Premier ministre, Édouard Philippe, a assuré lundi que l'État allait investir « massivement » dans le secteur hospitalier, jugeant nécessaire d'« accélérer les projets » portés par les hôpitaux et de les accompagner « dans leurs démarches de désendettement ».

« Il faut aller plus loin »

Dans le cadre du dernier « plan hôpital », « nous avions annoncé la reprise d'un tiers de la dette des hôpitaux publics, soit 10 milliards d'euros, ainsi que le lancement d'un plan d'aide à l'investissement de proximité de 150 millions d'euros par an », a rappelé Édouard Philippe. « Il faut aller plus loin », a estimé le chef du gouvernement, en donnant le coup d'envoi du « Ségur de la santé ». « Nous lancerons donc un vaste plan d'aide à l'investissement qui viendra compléter cette reprise massive de dette », a-t-il poursuivi.
Lire aussi Guy Vallancien – L'Europe de la santé, chimère ou vrai projet ?
Emmanuel Macron avait promis lors d'une visite à l'hôpital de Mulhouse le 25 mars « un plan massif d'investissement » pour l'hôpital à l'issue de la crise du coronavirus. Selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, ce plan concernera à la fois les hôpitaux et les Ehpad. Face aux quelque 300 participants réunis lundi en visioconférence pour le lancement du Ségur de la santé, Édouard Philippe n'a pas précisé le niveau auquel l'État souhaite porter les investissements. Il a en revanche jugé nécessaire de les « réorienter ». « Une partie de ce programme doit être dédiée aux investissements au niveau des territoires, pour accélérer les coopérations entre la ville, l'hôpital, le médico-social et entre le public et le privé », a jugé le Premier ministre.

Près de 30 milliards d'euros de dettes

L'objectif n'est « certainement pas » de « se lancer dans une course effrénée à la construction de nouveaux bâtiments, comme cela a pu être le cas dans le passé », mais d' « accélérer les projets » et d' « accompagner les hôpitaux dans leurs démarches de désendettement », a-t-il détaillé. La dette des hôpitaux publics français atteint aujourd'hui près de 30 milliards d'euros. Dans le cadre du « plan hôpital »décidé à l'automne 2019, le gouvernement avait annoncé une reprise de dette de l'ordre de 10 milliards d'euros sur trois ans. Lors du conseil des ministres mercredi dernier, Olivier Véran a évoqué pour sa part un « effort de 13 milliards d'euros », sans préciser ce que ce chiffre recoupait.
Édouard Philippe a fixé cinq axes pour la concertation, qui se déroule sous l'égide de l'ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat : « reconnaissance pour nos soignants » ; « investissement massif » ; « agilité retrouvée » ; « organisation territoriale » ; « modernisation par le numérique ».
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
On ne demande qu’à y croire, mais il ne faut pas rêver on ne rattrape pas un retard accumulé depuis trente ans par des belles paroles et promesses fumeuses ou plans que l’on nous fait depuis des lustres !

Mais sans vouloir être trivial, ce n’est pas « quand on a le nez dedans, qu’il faut dire que ça pue » !

Car il a fallu les manifestations nombreuses et continuelles des personnels hospitalier, et surtout l’émergence de la pandémie du Covid 19 qui a éclaté comme une bombe, qui a mis en exergue les manques de matériels et de lits dans des services de réanimations et les carences de l’hôpital, et les scandales comme l’absence de masques nié par notre chef d’état et surtout que nos dirigeants comme d’habitude n’avait pas prévu cette crise, jusqu’à la minimiser au début !

Dans le passé on parlait du trou de la sécu, mais là, c’est bien plus grave, car c’est le pays qui est surendetté par de mauvaises gestions gouvernementales depuis des décennies par tous nos dirigeants de tous bords et leurs gouvernements et leurs utopies guidées par leurs égos démesurés !

Quand on entend par exemple Mme PARLY ministre des armées qui dit vouloir lancer la construction d’un 2eme porte avion, on voit bien que ce gouvernement se disperse et joue au « MONOPOLY » avec l’argent qu’on n’a pas et que l’on oublie la dette abyssale de la France que Gérald Darmanin a revu à la hausse les prévisions de la dette française pour 2020 : 115% du PIB.15 avr. 2020 !

Mais peut être que nos dirigeants ne voient pas l’utilité de la rembourser maintenant, car cela parait mission impossible ?!

Ce qui révèle que ces politiciens élus du gouvernement et nos dirigeants ne méritent pas d’être au pouvoir, ni plus tard en 2022 !
jdeclef 2505/2020 18h55

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire