mardi 26 mai 2020

Si la Corse par son indépendantisme viscéral de certains de ces îliens ne se calme pas, ils commettront en effet une erreur fatale !


Corse : le spectre d'un « effondrement »

VIDÉO. Région la plus dépendante du tourisme, l'île est aussi le territoire le plus pauvre de la métropole. Les professionnels du secteur redoutent un cataclysme.

« Une catastrophe ? C'est même pire que cela, en réalité cette saison ne s'annonce pas. » Dans son vaste camping-village de la côte orientale de la Corse, à Ghisonaccia, Alain Venturi ne se berce pas d'illusions : sur le plan touristique, l'été qui arrive ne ressemblera à aucun autre dans l'île.
Comme tous les professionnels du tourisme, le président de la Fédération régionale de l'hôtellerie de plein air nourrit de sérieuses inquiétudes à l'aube d'une saison qui ne démarre pas. Les chiffres suffisent à traduire l'ampleur de cette crise sans précédent : selon l'Agence de tourisme de la Corse (ATC), fin mai le taux d'occupation des établissements hôteliers ouverts était de… 1 %. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, le nombre de passagers à destination de l'île a diminué de plus de 96 % dans les transports maritimes et aériens, par rapport à la même période l'an dernier.

Près d'un tiers du PIB

« Catastrophique », « désastreux », « cataclysmique »… face à ce contexte inédit, les qualificatifs varient selon les interlocuteurs, mais tous reflètent l'inquiétude des quelque 9 000 entreprises insulaires qui œuvrent dans le domaine du tourisme.
En Corse, la situation est peut-être davantage préoccupante que dans d'autres régions, tant le secteur pèse lourd dans l'économie locale. Plus de 31 % du PIB régional, transports inclus, en est issu, contre 7,2 % pour la moyenne nationale. C'est dire si le Covid-19 pourrait bien avoir raison du modèle économique insulaire basé de longue date sur un tourisme de masse.
Coronavirus : en Corse, la crainte d'une « année noire » pour le tourisme

Crainte d'un effet domino

Sur la seule avant-saison, les pertes se révèlent déjà considérables : l'ATC les évalue à près de 800 millions d'euros depuis le mois de mars, soit plus de 8 % de la richesse régionale. Une manne loin d'être négligeable dans la région la plus précaire de France, où 20 % des 335 000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, contre 14 % pour la moyenne nationale. Sans compter la fragilité d'un tissu économique insulaire composé à plus de 95 % de très petites entreprises comptant moins de dix salariés et étroitement liées à la saisonnalité.
« Cette crise sanitaire a révélé la fébrilité de notre modèle économique et a créé un choc systémique, explique au Point Jean-Christophe Angelini, président de l'Agence de développement économique de la Corse (Adec), l'un des satellites de la collectivité de Corse. L'économie insulaire pourrait ne pas y survivre, notamment en cas de rebond de l'épidémie. Cette situation doit nous amener à un changement progressif de modèle, moins tributaire de certains secteurs. » L'élu nationaliste redoute, en réalité, un « effet domino » de cette crise sur toutes les filières qui dépendent plus ou moins directement du tourisme : BTP, agriculture, transports… L'impact est déjà significatif.
Plage de la Terre sacrée à Ajaccio le 21 mai, jour de la réouverture des plages en Corse.   © PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

« Ouragan économique »

D'après une étude comparative effectuée par l'Insee, l'île est même le territoire métropolitain le plus touché économiquement par la crise du coronavirus, devant l'Île-de-France ou la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec 35 % de baisse d'activité et plus de 70 % des salariés insulaires au chômage partiel durant la période du confinement, l'effet de recul est en effet plus que palpable.
Une « chute libre » ? Aux yeux de Pascal Benvenuti, l'expression n'est pas trop forte. Sur le port de plaisance de Saint-Florent, ce maître restaurateur gère depuis une quinzaine d'années un hôtel-restaurant dans cette petite cité balnéaire au pied du cap Corse. D'ordinaire, les longs week-ends du mois de mai marquent la reprise de l'activité saisonnière, mais cette année l'impact de la crise sanitaire laisse entrevoir un véritable « ouragan économique », sur fond d'incertitudes.
« Rouvrir notre établissement en juin ou plus tard dans des conditions hasardeuses, cela remet en cause beaucoup de choses, puisque nous réalisons environ 85 % de notre chiffre d'affaires entre avril et début octobre, s'alarme Pascal Benvenuti. C'est sur cette période que se jouent la viabilité de notre entreprise et la pérennité de l'emploi. Or, l'avant-saison est déjà fichue et l'on ne sait absolument pas comment appréhender la suite. »

Un plan d'urgence

L'incertitude est d'autant plus grande que, sur l'île, la vigueur des flux touristiques reste tributaire des transports maritimes et aériens. À l'échelle du pays, le gouvernement mise sur le tourisme national domestique en guise de « moteur » qui permettrait de sauver une partie de la saison. « Pour la Corse, il faudra jouer la carte du tourisme affinitaire, avec la venue des habitués et de la diaspora », a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne dans une interview à Corse-Matin, le 30 avril dernier.
Or, avec un réseau de transports incertain et un marché local limité au regard de la faible démographie de la Corse, les professionnels du tourisme craignent le pire. Le secteur va, certes, bénéficier d'un plan de soutien « exceptionnel » de 18 milliards d'euros d'engagements au niveau national. Édouard Philippe en a fait l'annonce le 14 mai dernier. De son côté, la collectivité de Corse prévoit un plan de relance chiffré à 30 millions d'euros. Suffisant pour limiter la casse ? Difficile à dire. Pour le président de l'Adec, la spécificité de l'île en matière touristique appelle un volet spécifique dans le cadre d'un dispositif d'urgence co-construit entre l'État et la région, qui doit tracer, selon lui, les contours d'une « autonomie fiscale » réclamée par les élus nationalistes.
Ce que contient vraiment le plan pour le secteur du tourisme
De l'avis de Jean-Christophe Angelini, ce plan doit notamment s'appuyer sur un fonds spécifique géré par la banque des territoires, des exonérations de charges, une prorogation du crédit d'impôt, censé disparaître au 31 décembre, ou encore un moratoire sur l'impôt sur les sociétés et sur la TVA. « La crise et ses conséquences plaident pour des mesures adaptées à la situation particulière de la Corse, estime l'élu nationaliste. L'urgence impose d'y travailler sans délai, en optant pour une voie médiane entre préservation de la santé publique et reprise économique. »

Vers un « passeport sanitaire » ?

Comment étoffer l'offre touristique sans risquer de propager le coronavirus ? La question est épineuse. Par l'intermédiaire de son président, Gilles Simeoni, le conseil exécutif de la collectivité de Corse s'est prononcé en faveur d'un « green pass », sorte de passeport sanitaire qui contraindrait les voyageurs à présenter un test négatif au Covid-19 avant d'embarquer à destination de l'île. Un comité scientifique créé sous l'égide de l'assemblée de Corse estime lui aussi nécessaire d'assurer une « gestion régulée des flux de population » afin de prémunir la région d'un rebond épidémique et d'une saturation hospitalière. Pour sa part, le gouvernement a écarté cette option, évoquant toutefois la possibilité de placer en quarantaine ceux qui visitent la Corse. Si l'enjeu de ce « green pass » est aussi de rassurer la clientèle touristique en érigeant l'île en « destination confiance », selon le mot de Gilles Simeoni, les professionnels redoutent néanmoins un effet coercitif.
Les pulsions sanitaires des nationalistes corses
« Cette mesure introduirait une incertitude forcément dissuasive au moment où nous avons besoin de faciliter la prise de décision des vacanciers pour un séjour touristique, considère Alain Venturi. Si nous devons effectivement prendre toutes les précautions sanitaires afin de protéger la population, il ne faudrait pas obérer nos chances de sauver ce qui peut encore l'être… »
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Cette idée de passeport sanitaire pour venir en Corse et autres pour les métropolitains français finira d’achever la chute du tourisme et de leur économie !

Rappelons nous que la Corse à déjà un statut particulier avec beaucoup de pouvoir bien plus que les autres régions de France depuis le 1er janvier 2018, en application de la loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, la Corse est devenue une collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution, de type collectivité territoriale unique, dénommée « collectivité de Corse », en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse (en tant que collectivités) et compte 344 178 habitants en 2020 d'après les estimations de l'Insee à comparer comme une grosse ville de la métropole !

Pour résumer elle est française depuis Le 15 mai 1768, ou elle est cédée par la République de Gênes à la France, Département unique à la création des départements en 1790.

Donc il est évident que cette ile, et certains de ses habitants frondeurs ont un besoin primordial de la France métropolitaine et de l’U.E. comme toutes les régions de notre pays !

Et encore plus pendant cette crise sanitaire et économique !

Mais hélas un courant d’indépendantistes irréductibles persiste et croient toujours pourvoir faire de leur ile un état indépendant et qui aura toujours besoin de soutien comme d’un tuteur et s’ils voulaient être rattaché à l’Italie par exemple, ce pays en situation économique posant problème ne serait pas la solution !

Quant à la France elle doit supporter cette île touristique 


qui lui coûte chère car c’est une partie de son pays et 

c’est son devoir, même si c’est un boulet à traîner !

Jdeclef 26/05/2020 09h42LP

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