mardi 5 mai 2020

Le Déconfinement sert simplement à passer à une étape nouvelle de soi-disant lutte contre le virus, car il est toujours là, bien présent, çà c'est un fait !


Coignard – Le déconfinement et les « poules mouillées »

CHRONIQUE. La sortie du confinement suscite des vocations politiciennes ou protestataires bien éloignées de l'intérêt général. Pas de quoi être fiers !

Les éléments les plus bruyants ne doivent pas occulter la réalité. D'après de nombreux maires, beaucoup de professeurs sont partants pour reprendre le travail et accueillir les élèves dans une situation difficile, que la bureaucratie française, à son meilleur, s'applique à complexifier un peu plus. Le « protocole sanitaire » publié par le ministère de l'Éducation nationale à destination des collectivités territoriales et des directeurs d'école est épais de 54 pages pas toujours très digestes.
Quelques irréductibles syndicalistes, eux, ont repris les armes pour lancer des pétitions qui dissimulent à peine les revendications corporatistes derrière un argumentaire pseudo-médical. La menace qu'ils brandissent ? Le « droit de retrait », afin de ne pas mettre leur santé et celle des élèves en danger. Tous les médecins sérieux assurent que les enfants ne développent qu'exceptionnellement des formes graves de la maladie, et qu'ils sont en outre peu contaminants. Il s'agit donc d'assurer leur propre protection, ce qui est fort légitime. Mais si les conditions et le matériel nécessaire leur sont fournis, à quoi rime le droit de retrait à tout prix ?
Dans les transports, les « héros » de la lutte contre la réforme des retraites reprennent du service. Eux aussi appellent au « droit de retrait », nouvelle formule magique de la fronde antigouvernementale.
Michel Richard – Le métro oui, les plages non ! Ah bon ?

La petite musique du « droit de retrait »

Ils peuvent compter sur l'appui indirect mais bien réel des sociétés de transport public, SNCF et RATP en tête, qui soulignent, dans une lettre ouverte au Premier ministre, les difficultés – réelles – de leur mission dans les circonstances actuelles, mais ne s'arrêtent pas là. Ils s'exonèrent par avance de toute responsabilité dans les dysfonctionnements à venir. Une autre forme de « droit de retrait ».
Déconfinement : la lettre incendiaire des transporteurs à Édouard Philippe
Même attitude des organisations patronales. Dans un courrier expédié le 30 avril à la ministre du Travail Muriel Pénicaud, les présidents du Medef, de la CPME et de l'U2P demandent que « le cadre juridique soit adapté à la situation actuelle, et notamment au risque pandémique, dont nul ne peut prétendre avoir la maîtrise et dont les entreprises ne sont pas à l'origine ». Pas question, là encore, de prendre le moindre risque, non pas physique mais légal !
Quant aux syndicats enseignants, ils doivent se réjouir de l'attitude des maires qui dénoncent le déconfinement à marche forcée. Ainsi de ces 329 élus d'Île-de-France qui demandent à Emmanuel Macron de repousser la réouverture des écoles dans une lettre ouverte publiée par La Tribune dimanche dernier. Certains, confrontés à la quadrature du cercle, sont évidemment sincères. Mais d'autres nourrissent à l'évidence des arrière-pensées politiciennes.
On n'ose se demander ce que pensent de cette petite musique du « droit de retrait » les soignants, les caissières, les livreurs, tous ceux qui ont permis la survie du pays au moment le plus critique de l'épidémie. Demander aux autorités de faire face à leurs obligations sanitaires est une chose. Se réfugier derrière le « droit de retrait » en est une autre, bien difficile à justifier.
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De plus la peur n’évite pas le danger, et certains comme habituellement en politique font feu de tout bois pour exacerber celle-ci en hypocrite à la limite de la malhonnêteté intellectuelle pour en tirer profit (syndicats bien que ce disant apolitique, partis politiques ,et leurs leaders bien que médiocres voulant se mettre en avant !)

D’ailleurs le scandale des masques manquants a bien mis en lice des escrocs de tous poils, car bien sur l’argent roi n’a pas d’odeur et les victimes de ce virus peut importe, ainsi avec aussi au début la carence de protection de nos anciens dans les EPADH qui se croyaient protégés les pauvres (on avait déjà connu cela en 2003 avec la canicule et là on ne pouvait pas incriminer un virus, mais encore l’état défaillant !)

Sinon pourquoi annoncer chaque jour le nombre de morts ou d'entrées en réanimation ou faire une belle carte trois couleurs des bons ou mauvais départements touchés par ce virus, surtout par le fait que certains sont bien plus nombreux ou moins peuplés du fait de leurs populations qui y résident que d’autres comme l’ile de France par exemple ou logiquement, il y a plus de malades !

Quant aux congés d’été en dernière information qui vient de tomber, le président ne se prononce pas, il a dit qu’il était trop top pour les vacances (que l’on pourrait traduire en langage populaire : travaillez ! (Si vous le pouvez !?)

Vous vous êtes reposés donc ?! 

Et ce pour ceux qui avaient du travail avant, car pour les vacances, on verra plus tard (peut-être en 2021 et si le Covid 19 a disparu !?)

Pour les français lambda, c’est la double peine de la pandémie : l’économie chancelante et le chômage qui repart exponentiellement, alors que notre pseudo monarque se taise au lieu de s’écouter parler pour ne rien dire de constructif !?

Jdeclef 05/05/2020 14h38

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