mardi 19 mai 2020

Le conseil scientifique comme d'habitude botte en touche pour les municipales !


Municipales : le conseil scientifique « pas opposé » à un scrutin en juin

Si, dans l'avis rendu au gouvernement, les scientifiques ne s'opposent pas à un second tour en juin, ils demandent une nouvelle étude à 15 jours du vote.

Le conseil scientifique n'est pas opposé à la tenue du second tour des élections municipales en juin, mais juge nécessaire une nouvelle évaluation des conditions sanitaires 15 jours avant la date retenue du scrutin, selon l'avis rendu au gouvernement, et publié mardi. « Cette évaluation pourrait alors motiver, selon ses résultats, une nouvelle interruption du processus électoral », avertit le conseil scientifique dans son rapport.
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Le conseil, auquel Édouard Philippe a demandé fin mars de préparer ce document, estime que, si « la situation sanitaire s'est nettement améliorée par rapport au début du confinement », il est « difficile d'anticiper une situation incertaine pour les semaines à venir ». Alors que la loi déclarant l'état d'urgence sanitaire du 23 mars fixe l'échéance d'un report du second tour à fin juin, le conseil juge qu'il est « possible et nécessaire de sécuriser les opérations électorales proprement dites afin de réduire les risques qui leur sont associés ».
Si ce second tour, qui concerne environ 5 000 communes, ne pouvait pas être organisé à cette échéance, il faudrait alors reprogrammer l'intégralité du scrutin (premier et second tour) dans ces villes. Or, et alors que le virus pourrait continuer de circuler à l'automne, « d'un point de vue sanitaire, la tenue d'un seul tour de scrutin plutôt que deux, indépendamment des dates retenues, est de nature à réduire les risques sanitaires, au sens statistique du terme », note le conseil scientifique.

La crainte des rassemblements au cours des campagnes électorales

Si ces arguments semblent plaider pour l'organisation d'un second tour en juin, les membres du conseil les assortissent d'importantes réserves. Ils mettent ainsi en garde contre les « risques sanitaires importants » liés à la campagne électorale, qui devra être « profondément modifiée ». Dans leur viseur, les « meetings électoraux » ainsi que les « actions des candidats ayant pour effet des rencontres ou des rassemblements physiques (distribution de tracts, porte-à-porte, réunions publiques, réunions d'appartement) ».
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« D'autres modalités de campagne, certes limitées mais égales pour tous les candidats, peuvent être envisagées, notamment à travers l'usage du numérique », font-ils valoir en recommandant « le port du masque et d'une visière pour toutes les personnes participant à des opérations de campagne ». Concernant les opérations de vote, le conseil scientifique préconise également des assouplissements dans l'établissement des procurations, demandant notamment que « la validité des procurations déjà établies en vue du second tour initialement prévu le 22 mars soit prolongée ».

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Interrogé sur France Info, le président (LR) du Sénat Gérard Larcher a de son côté jugé « sage » que le gouvernement demande éventuellement un deuxième avis aux scientifiques avant de tenir le second tour. « Nous verrons autour du 2 juin si les conditions sanitaires permettent de tenir le processus électoral, qui est un processus démocratique dont personne ne doit être exclu », a-t-il souligné.
Le président (LREM) de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a pour sa part estimée qu'il n'était pas « raisonnable » d'envisager un vote dès la fin juin « alors même que les campagnes ne peuvent pas se dérouler puisqu'on ne peut pas réunir plus de dix personnes ». « On ne peut guère faire du porte-à-porte masqué », a-t-il observé.
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Un éminent épidémiologiste faisant partie de ce conseil scientifique avait déjà grand ouvert le parapluie en disant qu’eux scientifiques ne faisait que dire ce qu’ils pensaient au président pour le reste que c'était aux politiques de décider !

Donc :« en bon Ponce Pilate qui s’en lave les mains, ça tombe bien, puisqu’étant une des mesures barrières »
Réponse de normand de ce conseil scientifique « peut être bien oui ou non » et le président de l’assemblée nationale ne semble pas enclin à les faire tout de suite !

Pour la décision à prendre étant donné que le président, c’est déjà planté par son indécision en n’annulant pas le 1er tour, par considération purement politique, ces élections municipales se sont trouvées de fait tronqué !

Dommage car on aurait attendu avec les anciens maires en place, alors que tout est bloqué maintenant !

Il peut bien faire une autre erreur, il n’est plus à une près de plus, qu’il enfonce le clou, le président !?

De toute façon dans nos institutions kafkaïennes incurables, on est incapable de faire simple, plutôt que compliqué et on se noie dans un verre d’eau, car si c’est le COVID 19 qui décide semble-t-il, alors on prend le risque ou pas, car lui est toujours présent !

Car ce fameux conseil scientifique, il semble bien que ce soit « des empêcheurs de tourner en rond » qui pataugent aux vues de la progression de la pandémie depuis le début de celle-ci !

Jdeclef 19/05/2020 14h55

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