1er
Mai : pour Emmanuel Macron, «c'est grâce au travail que la nation tient»
malgré le coronavirus
VIDÉO
- Dans une
courte vidéo, le chef de l'Etat a souhaité «retrouver, dès que possible, ces
1er Mai joyeux» et «heureux» . Même s'ils sont «chamailleurs parfois».
Ce 1er mai 2020 ne ressemble à aucun autre».
Tandis que l'épidémie de coronavirus continue de sévir dans le pays, Emmanuel
Macron a tenu à s'adresser presque solennellement aux Français ce vendredi
matin. Debout dans le salon doré de l'Élysée, le président de la République a
prononcé un court message vidéo d'à peine plus de deux minutes, qui a été
diffusé sur ses réseaux sociaux. «Aujourd'hui, pas de rassemblement dans nos villes pour fêter,
comme nous le faisions depuis tant d'années, la journée internationale des
travailleurs. (...) Je sais toutes les contraintes qui pèsent sur les joies qui
accompagnent normalement ce jour si symbolique», a-t-il d'abord
rappelé.
Le chef de l'État a ensuite exprimé un regret. «Et même si le
maximum a été fait pour que le muguet du 1er Mai puisse être vendu, partagé...
Beaucoup de ce qui est normalement fait n'a pas été possible et demeure
interdit», a-t-il reconnu. Une manière de revenir sur le malentendu
qui a opposé les fleuristes et le gouvernement jeudi : la profession a cru
qu'elle pourrait exceptionnellement ouvrir ses commerces pour vendre des
bouquets... Avant d'être rappelée à l'ordre à la dernière minute par
l'exécutif.
Quelques messages très politiques
Enfin, Emmanuel Macron a tenu à remercier «les
travailleuses (et) les travailleurs de notre pays». Les fameuses
première, deuxième et troisième ligne à qui il n'a de cesse de rendre hommage
depuis le début de la pandémie. «C'est bien grâce au travail, célébré ce jour, que la nation tient
(...), que nous sauvons chaque jour tant de vies (...), que la vie continue
malgré tout», a-t-il relevé.
Voilà pour les figures imposées. Mais le président n'a cependant
pas manqué de glisser quelques messages très politiques dans son intervention.
«Je veux avoir
une pensée, en ce jour, pour les organisations syndicales qui ne peuvent tenir
les traditionnels défilés», a-t-il par exemple insisté, alors que ses
relations avec les corps intermédiaires n'ont pas toujours été au beau fixe. De
même, face au risque de voir la crise sanitaire et la crise économique
accoucher d'une double crise démocratique et sociale, Emmanuel Macron est
revenu sur la notion d'unité, dont il a quasiment fait un slogan ces dernières
semaines. «L'esprit
du 1er Mai, cet esprit de solidarité entre les travailleurs, n'a peut-être
jamais été aussi puissant, aussi vivant», a-t-il salué. «Privés des
rituels de cette journée, nous en éprouvons aujourd'hui toute la valeur, tout
le sens», a-t-il ajouté.
Des critiques venues de toute la gauche
Le président de la République a conclu son intervention sur une «volonté forte» :
celle de «retrouver,
dès que possible, ces 1er Mai joyeux» et «heureux»
qui «font
notre Nation»... Même s'ils sont «chamailleurs parfois».
Une petite phrase dont le ton volontairement léger n'a pas manqué de faire
réagir à gauche. La journée du 1er Mai est devenue une date particulière sous
ce quinquennat : elle a été marquée par l'affaire Benalla en 2018, et par
de violents affrontements entre des casseurs introduits parmi les manifestants
et les forces de l'ordre en 2019.
Su Twitter, le député Insoumis Alexis Corbière a ainsi dénoncé une
sortie «symptomatique
de la condescendance réac' de ce président». Tout comme sa collègue
eurodéputée LFI, Manon Aubry, qui exhorte Emmanuel Macron à «cesser de
nous prendre pour des enfants !» Chez les écologistes, c'est
l'eurodéputé EELV et ancien patron du parti, David Cormand, qui est monté au créneau
pour fustiger «une
occasion de se taire de perdue». La sénatrice socialiste et
ancienne ministre de François Hollande, Laurence Rossignol, a quant à elle fulminé
face à l'emploi d'un «mot méprisant», considérant que «la confusion
est à son comble».
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et ceux qui
n'ont plus de travail, il leur dit quoi, ce pseudo monarque sans couronne
président pitoyable, vaincu par bien plus petit que lui, qui n'était déjà pas
très grand avant et qui verra son quinquennat finir en lambeaux et dont seuls
les français lambda auront à souffrir, même si ce virus s'évapore dans
l’atmosphère, car lui n'y sera pour rien comme d'habitude protégé par cette V eme
république faite pour lui comme pour ses
prédécesseurs !
On retiendra
peut-être ses discours alambiqués creux, comme tous nos politiciens élus
bavards, mais pour les français lambda, il restera les restes, s'il y en a et
si ça ne dure pas trop longtemps !?
Jdeclef 01/05/2020
14h37
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire