vendredi 1 mai 2020

Il vaut mieux être chamailleur que servile gogo à un pseudo monarque président qui s’écoute parler !


1er Mai : pour Emmanuel Macron, «c'est grâce au travail que la nation tient» malgré le coronavirus

VIDÉO - Dans une courte vidéo, le chef de l'Etat a souhaité «retrouver, dès que possible, ces 1er Mai joyeux» et «heureux» . Même s'ils sont «chamailleurs parfois».

Ce 1er mai 2020 ne ressemble à aucun autre». Tandis que l'épidémie de coronavirus continue de sévir dans le pays, Emmanuel Macron a tenu à s'adresser presque solennellement aux Français ce vendredi matin. Debout dans le salon doré de l'Élysée, le président de la République a prononcé un court message vidéo d'à peine plus de deux minutes, qui a été diffusé sur ses réseaux sociaux. «Aujourd'hui, pas de rassemblement dans nos villes pour fêter, comme nous le faisions depuis tant d'années, la journée internationale des travailleurs. (...) Je sais toutes les contraintes qui pèsent sur les joies qui accompagnent normalement ce jour si symbolique», a-t-il d'abord rappelé.
Le chef de l'État a ensuite exprimé un regret. «Et même si le maximum a été fait pour que le muguet du 1er Mai puisse être vendu, partagé... Beaucoup de ce qui est normalement fait n'a pas été possible et demeure interdit», a-t-il reconnu. Une manière de revenir sur le malentendu qui a opposé les fleuristes et le gouvernement jeudi : la profession a cru qu'elle pourrait exceptionnellement ouvrir ses commerces pour vendre des bouquets... Avant d'être rappelée à l'ordre à la dernière minute par l'exécutif.

Quelques messages très politiques

Enfin, Emmanuel Macron a tenu à remercier «les travailleuses (et) les travailleurs de notre pays». Les fameuses première, deuxième et troisième ligne à qui il n'a de cesse de rendre hommage depuis le début de la pandémie. «C'est bien grâce au travail, célébré ce jour, que la nation tient (...), que nous sauvons chaque jour tant de vies (...), que la vie continue malgré tout», a-t-il relevé.
Voilà pour les figures imposées. Mais le président n'a cependant pas manqué de glisser quelques messages très politiques dans son intervention. «Je veux avoir une pensée, en ce jour, pour les organisations syndicales qui ne peuvent tenir les traditionnels défilés», a-t-il par exemple insisté, alors que ses relations avec les corps intermédiaires n'ont pas toujours été au beau fixe. De même, face au risque de voir la crise sanitaire et la crise économique accoucher d'une double crise démocratique et sociale, Emmanuel Macron est revenu sur la notion d'unité, dont il a quasiment fait un slogan ces dernières semaines. «L'esprit du 1er Mai, cet esprit de solidarité entre les travailleurs, n'a peut-être jamais été aussi puissant, aussi vivant», a-t-il salué. «Privés des rituels de cette journée, nous en éprouvons aujourd'hui toute la valeur, tout le sens», a-t-il ajouté.

Des critiques venues de toute la gauche

Le président de la République a conclu son intervention sur une «volonté forte» : celle de «retrouver, dès que possible, ces 1er Mai joyeux» et «heureux» qui «font notre Nation»... Même s'ils sont «chamailleurs parfois». Une petite phrase dont le ton volontairement léger n'a pas manqué de faire réagir à gauche. La journée du 1er Mai est devenue une date particulière sous ce quinquennat : elle a été marquée par l'affaire Benalla en 2018, et par de violents affrontements entre des casseurs introduits parmi les manifestants et les forces de l'ordre en 2019.
Su Twitter, le député Insoumis Alexis Corbière a ainsi dénoncé une sortie «symptomatique de la condescendance réac' de ce président». Tout comme sa collègue eurodéputée LFI, Manon Aubry, qui exhorte Emmanuel Macron à «cesser de nous prendre pour des enfants !» Chez les écologistes, c'est l'eurodéputé EELV et ancien patron du parti, David Cormand, qui est monté au créneau pour fustiger «une occasion de se taire de perdue». La sénatrice socialiste et ancienne ministre de François Hollande, Laurence Rossignol, a quant à elle fulminé face à l'emploi d'un «mot méprisant», considérant que «la confusion est à son comble».
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et ceux qui n'ont plus de travail, il leur dit quoi, ce pseudo monarque sans couronne président pitoyable, vaincu par bien plus petit que lui, qui n'était déjà pas très grand avant et qui verra son quinquennat finir en lambeaux et dont seuls les français lambda auront à souffrir, même si ce virus s'évapore dans l’atmosphère, car lui n'y sera pour rien comme d'habitude protégé par cette V eme république faite pour lui  comme pour ses prédécesseurs !

On retiendra peut-être ses discours alambiqués creux, comme tous nos politiciens élus bavards, mais pour les français lambda, il restera les restes, s'il y en a et si ça ne dure pas trop longtemps !?

Jdeclef 01/05/2020 14h37

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire