mercredi 20 mai 2020

Il fait comme sa porte-parole SIBETH il arrive à dire n'importe quoi pour accentuer le scandale de la fourniture des masques déplorable en France et leur stock fantôme !?


Masques : les contre-vérités d'Emmanuel Macron


À quoi joue le chef de l'État en soutenant sur BFM TV, malgré l'évidence, que la France n'a jamais connu de rupture dans l'approvisionnement de masques ?




À quel moment la mauvaise foi peut-elle être qualifiée de mensonge ? En écoutant Emmanuel Macron commenter lundi, devant les caméras de BFM TV, la polémique sur les masques, on ne pouvait s'empêcher de penser aux pirouettes rhétoriques de Bill Clinton. Lui aussi avait affirmé devant le peuple américain, en dépit d'une avalanche de preuves, n'avoir «  pas eu de relation sexuelle avec cette femme-là, Mlle Lewinsky ». C'était techniquement vrai, pour peu qu'on adhère à la définition très personnelle que le président américain entendait donner au terme « rapport sexuel »…
Emmanuel Macron, lundi, a choisi d'emprunter la même voie. Techniquement, soutiennent déjà ses proches, le président ne ment pas quand il déclare que la France n'a « jamais été en rupture » de masques. Il suffit d'adhérer à la définition très personnelle que l'exécutif s'attache à donner au mot rupture : « Ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu des manques, qu'il y a eu des tensions », reconnaît le président. En clair, Emmanuel Macron explique (en phrases hachées, douloureuses…) que les soignants qui n'ont reçu, pendant trois mois, que 6 masques par semaine quand il en aurait fallu le triple exagèrent leurs critiques. Une « rupture », selon la définition de l'exécutif, c'est quand il n'y a pas de masques du tout.
« C'est scandaleux », s'étrangle le Dr Jérôme Marty, président de l'UFML, syndicat de médecins libéraux. « Les masques ont été réservés aux seuls personnels hospitaliers, comme s'ils étaient les seuls à affronter le Covid-19. Mais les généralistes, les infirmières libérales, les personnels des Ehpad, etc., n'en avaient pas ! Le président fait comme si nous n'existions pas, alors que l'hôpital n'a eu à gérer que 5 % du total des malades. La vérité, c'est que la médecine de ville a soigné 95 % des patients atteints de Covid-19, sans masques, sans charlottes, sans surblouses, sans aucune protection ! »

Une doctrine imposée par la pénurie

Fin février déjà, le syndicat des Jeunes Médecins s'alarme dans un communiqué de ne bénéficier « d'aucun matériel de protection lors de l'examen des patients ». Olivier Véran reconnaîtra rapidement ne disposer d'aucun stock de masques FFP2, les seuls à même de protéger efficacement les soignants. « Et des soignants en sont morts », martèle le Dr Marty : «  Au moins 80 % des personnels soignants morts du Covid-19 sont des libéraux ! » Une proportion probablement sous-estimée : Santé publique France concentre ses statistiques sur les seuls personnels des établissements de santé, parmi lesquels, à la date du 14 mai, 13 décès du Covid-19 avaient été recensés. Mais la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), qui gère notamment le régime des médecins libéraux, totalisait au 7 mai 38 décès… Et aucune enquête n'a été lancée, à ce jour, auprès des infirmiers.
L'affirmation du président selon laquelle nous devrions avoir «  collectivement l'honnêteté de dire qu'au début du mois de mars, encore plus en février et en janvier, personne ne parlait des masques » se révèle à l'examen tout aussi bancale. Car si la doctrine concernant l'usage des masques par le grand public a évolué, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le considérant d'abord comme facultative, celle enjoignant aux soignants de se protéger est édictée dès le mois de janvier par la Direction générale de la santé, les personnels étant invités à intervenir équipés de « masque de type FFP2, surblouse à usage unique, gants non stériles à usage unique, lunettes de protection (en cas de soins susceptibles de générer des aérosols) »…
Mais les stocks de masques FFP2, le ministre Olivier Véran le reconnaîtra rapidement, sont à sec. Une première commande de 1,1 million de masques FFP2 est passée le 30 janvier, puis une seconde pour 28,4 millions de FFP2 le 7 février. Contrairement à ce qu'affirme le président, à l'évidence, on en parle alors au gouvernement. Et on ne parle rapidement plus que de cela ! Fin février, une troisième commande est lancée pour 175 millions de FFP2. Mais la chaîne d'approvisionnement est grippée, et les premiers n'arriveront, au compte-gouttes, qu'à partir de la mi-mars. La doctrine adoptée, imposée par la pénurie, consiste à en doter prioritairement les personnels des hôpitaux, comme le reconnaît d'ailleurs Olivier Véran.
Coronavirus : qu'a fait l'État depuis trois mois ?
« Ce n'est pas le retard à prendre conscience de l'ampleur de l'épidémie que nous reprochons au gouvernement », confie Antoinette Tranchida, présidente de l'ONSIL (Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux). « Nous ne cherchons pas des responsables. Mais il faut dire ce qui est ! Ce refus de reconnaître que nous n'avons pas été protégés, alors que nous étions, au même titre que les hospitaliers, les premiers au front, est insupportable. »
Faut-il y voir du cynisme ? Une façon de se protéger contre les actions en justice à venir ? Ou, tout simplement, un aveuglement sur la réalité de la crise, « gérée depuis le début sous le seul prisme de l'hôpital, comme si 95 % des malades restés dehors, et ceux qui les ont soignés, n'existaient pas ? » s'interroge Jérôme Marty, blessé, il le dit, par les mots du président : « Se protéger en jouant sur les mots pour minimiser la réalité, c'est indigne. » Et Bill Clinton peut en témoigner, qui subira quand même une procédure d'impeachment historique : ce n'est pas toujours efficace.
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Il y a des fois, où il devrait se taire au lieu de s’écouter parler pour dire des contre-vérités !?

Tout cela pour se montrer sur BFM qui fait des gorges chaudes de ses affirmations erronées, car tout le monde a remarqué que la pénurie sur les manques de masques n’a été réglé que récemment !

On disait de Trump avec ses mensonges gros comme lui qu’il était irresponsable, si Macron fait pareil qu’il se taise, car c’est lamentable de prendre les français pour des imbéciles cela suffit !

Quand on ne sait rien ou on ne sait pas, on se tait, c’est préférable !

J’avais commenté un article de début janvier : Le Covid-19 n'était pour les Français qu'une très lointaine maladie. Et puis… Enquête sur un trimestre de crise au sein du pouvoir.

Et j’avais écrit : Quand on ne sait rien, Mr MACRON on ne peut faire plus, alors attendons avec patience au lieu de pérorer en disant tout et son contraire !

Il semble que Mr le président MACRON grand donneur de leçon bienpensant n’est pas beaucoup évolué depuis ?!

C’est préoccupant, car c’est lui qui décide en bon pseudo monarque qu’il a voulu être, élu  de par son élection d’une partie des français et qui semble dépassé par les réalités de cette crise, surtout avec des conseillers scientifiques qui donnent leurs avis mais pas tranchés et qui se garde bien de prendre des risques en s’empressant de dire, que c’est au politique de décider, sur la marche à suivre pour gérer cette pandémie, et cette crise économique qui arrive !?

Avec tout cela on n’est pas vraiment bien loti.. ?!

Jdeclef 20/05/2020 14h25

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