samedi 9 mai 2020

Les pays occidentaux et européens déjà divisés vont se replier sur eux-mêmes !


Ce que sera la politique après le coronavirus

Conflits de classes, fracture géographique, polarisation politique et repli nationaliste deviendront de plus en plus virulents, selon Joel Kotkin.


Bien après le recul de la pandémie, ses effets se feront sentir sur notre société et notre vie politique. Tout comme les fléaux du passé ont modifié la trajectoire des villes et des civilisations, parfois avec une redoutable morbidité, l'impact du Covid-19 sur notre avenir politique est d'ores et déjà celui d'une profonde perturbation.
Plutôt que d'unir l'humanité contre un ennemi commun, la pandémie semble creuser le fossé politique existant à la fois entre les nations et au sein de celles-ci. La « bataille », la « guerre » ou la « croisade » contre le nouveau coronavirus n'a pas, à ce jour, réédité le Blitz de Londres, Pearl Harbor ou l'attentat du World Trade Center en 2001, qui auront vu les populations resserrer leurs rangs, qu'importe le peu d'estime qu'elles pouvaient avoir pour leurs dirigeants.

De regrettables échos au maccarthysme

Aux États-Unis, des dignitaires démocrates comme James Carville, stratège du parti, ou Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, estiment que Trump aurait du « sang sur les mains ». Pour l'une des collègues les plus irascibles de Pelosi, le président américain serait même bon pour une comparution devant le tribunal de La Haye pour crimes contre l'humanité. De même, à droite, la pandémie a partout engendré une recrudescence prévisible de nativisme et de sinophobie avec, notamment en Italie, des flambées de racisme pour le moins décomplexé. Aux États-Unis, des journalistes emploient des expressions comme «  médias mandchous », de regrettables échos au maccarthysme.
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Ce n'est pas ainsi que l'on surmonte une pandémie mondiale. Selon une récente enquête, la majorité des Américains préféreraient une approche plus collaborative. On peut dire qu'ils ont été jusqu'à présent déçus. À l'heure où nous avons besoin d'une discussion rationnelle sur les stratégies alternatives et d'un débat posé entre experts – pas seulement des épidémiologistes, mais aussi des économistes, des psychologues et des chercheurs en sciences sociales –, nous assistons des deux côtés de l'échiquier politique à un raz-de-marée d'anathèmes, de dérobades et de diffamations.

Une pandémie politiquement mondialisée

Au cours de l'histoire, des pandémies ont régulièrement dévasté de grandes villes comme Rome, Constantinople ou Le Caire. Au Moyen Âge, une exposition répétée aux maladies allait ralentir le développement des villes européennes, avant de ravager celles de la Renaissance. Des maladies importées d'Occident ont mis à sac des joyaux urbains de Méso-Amérique et du Pérou, rendues vulnérables aux assauts des conquistadors hispaniques. Plus tard, à l'ère industrielle, c'est dans la pestilence des bidonvilles qu'ont germé des insurrections socialistes avec, a minima en Russie, de tragiques conséquences politiques.
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La pandémie actuelle est bien moins mortelle, ce qui ne l'empêche pas de réorganiser la politique internationale, à commencer par l'aggravation du conflit entre les deux premières puissances mondiales, la Chine et les États-Unis. La presse conservatrice, Donald Trump et Boris Johnson ont tous accusé la Chine d'être responsable de la pandémie. En réaction, Pékin affirme que leur stratégie a été plus efficace et que les régimes autoritaires sont plus à même de gérer les crises que les démocraties occidentales, moins ordonnées et disciplinées.
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Nous devrions, bien sûr, nous méfier de toute déclaration émanant d'un État totalitaire qui a visiblement tout fait pour camoufler les origines du Covid-19. Ce n'est pas une première. Le Parti communiste chinois a menti au monde entier sur une famine qui aura tué pas moins de 45 millions de personnes, un sujet toujours tabou dans les milieux universitaires et médiatiques chinois. Les manœuvres actuelles du régime chinois pour censurer les recherches sur les origines du virus sont conformes à son comportement passé.
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En Europe et en Amérique, le danger qu'il y aurait à concéder une partie du leadership mondial aux Chinois semble désormais sauter aux yeux de tous. Les entreprises américaines, japonaises et européennes sont de plus en plus nombreuses à vouloir délocaliser leurs activités hors de Chine. Le « cadre mondial » apparu ces dernières décennies se fragmente et laisse entrevoir le mode parcellaire sur lequel fonctionnera le monde de demain. La pandémie semble accélérer le retour à un équilibre bipolaire des pouvoirs, avec d'un côté les États-Unis et leurs alliés, et de l'autre la Chine et ses États vassaux, en particulier dans le monde en développement.

De nouvelles divisions régionales

La pandémie creuse également les fossés nationaux, en particulier entre les grandes villes centrales et tout le reste des territoires. L'historien William McNeil voit un parallèle avec les capitales de la Renaissance, à l'instar de Venise, qui avaient largement plus souffert des vagues de pestes que les campagnes d'Europe centrale et de Pologne. Aujourd'hui comme hier, beaucoup de ce qui a fait la grandeur des villes – l'exposition au commerce extérieur et à l'immigration, notamment – a également tendance à accélérer la propagation des pandémies, en particulier celles originaires de l'Est.
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En ce qui concerne la pandémie de Covid-19, quasiment tous les gros foyers infectieux se retrouvent à ce jour dans des zones urbaines densément peuplées. En Australie, près des deux tiers des personnes hospitalisées vivent en Nouvelle-Galles du Sud, une région fortement urbanisée, notamment autour de Sydney. De même, au Canada, les plus graves flambées se sont produites dans les centres urbains du Québec et de l'Ontario, alors que les vastes étendues centrales et occidentales ont été largement moins touchées. Au Royaume-Uni, plus d'un quart des infections et un tiers des hospitalisations ont eu lieu à Londres et dans ses environs. En France, Paris et le nord-est industriel représentent la grande majorité des cas. En Espagne, la moitié des cas de Covid-19 répertoriés sont survenus à Madrid, tandis que pour l'Italie, la région de Milan représente la moitié des cas et près des trois cinquièmes des décès.
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Les différences géographiques sont tout aussi marquées aux États-Unis. À la mi-avril, selon les données de Johns-Hopkins, la ville de New York, qui représente moins de 3 % de la population nationale, consignait 19 % des infections Covid-19 du pays et 31 % des décès (soit plus de 5 000 victimes). C'est à New York que l'on trouve 80 % des quartiers les plus densément peuplés du monde et la ville reste de loin la plus dépendante des transports en commun de toute l'Amérique du Nord.
Sans surprise, la plupart des médias basés à New York augurent une propagation du virus partout dans le pays et sont persuadés que les gouverneurs et les politiciens républicains sont aveuglés par les mystifications trumpiennes. De plus en plus de démocrates, y compris le candidat à la présidentielle Joe Biden, prêchent pour une extension des mesures de confinement actuelles jusqu'en juin ou même, comme l'a récemment suggéré son conseiller médical en chef, pendant encore dix-huit mois.
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Ce que ne voient pas d'un très bon œil les États les plus ruraux. À part des stations de ski et des réserves amérindiennes, ces régions ont jusqu'à présent réussi à éviter les pires impacts de la pandémie. Du moins pour l'instant, l'Iowa, le Nebraska et le Dakota du Sud consignent parmi les plus faibles taux de mortalité liée au Covid-19 du pays, soit grosso modo le quarantième de celui de New York. Le contraste est si marqué que certains États ont voulu empêcher l'entrée de leur territoire aux habitants des zones les plus fortement infectées.
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De tels désaccords régionaux peuvent présager de batailles politiques dans une grande partie du monde. Les habitants des Midlands britanniques, des campagnes françaises comme du Midwest ou du Mid-South américains pourraient vouloir, à raison, lever les restrictions les plus sévères, tandis que ceux de New York ou de La Nouvelle-Orléans pourraient, à l'inverse, se sentir obligés de prolonger leur confinement.
Ce fossé géographique reflète des différences dans les modes de vie et les moyens de subsistance individuels. Dans les régions rurales, les gens ont en général peu de contact avec des voyageurs internationaux. Ils sont aussi plus nombreux à habiter une maison et à se rendre au travail en voiture qu'à vivre dans des immeubles surpeuplés et à utiliser les transports en commun. Dans ces territoires, nombreux sont ceux qui travaillent dans des usines, entrepôts, fermes, mines et dans le secteur énergétique. Dans de tels secteurs, les travailleurs ne peuvent pas toujours « s'isoler » comme le font ceux qui gagnent leur vie en tapant sur un clavier d'ordinateur. De même qu'ils sont pas forcément dans les starting-blocks pour approuver des politiques, que certains progressistes, notamment écologistes, appellent désormais de leurs vœux et qui entendent profiter de la pandémie pour « démobiliser l'économie ». Soit essentiellement faire disparaître leurs emplois et saper leur autonomie économique dans l'espoir de lutter à la fois contre le virus et le changement climatique.

La pandémie comme catalyseur des conflits de classes

Depuis l'époque classique, c'est pour les pauvres que le tribut des pandémies aura été le plus lourd. Vivant dans la promiscuité, souvent dans d'atroces conditions sanitaires, les miséreux des grandes villes n'avaient pas de propriétés à la campagne où s'échapper et leur accès aux soins de santé était des plus limités. Comme le détaille l'historien français Fernand Braudel, les riches avaient leur propre démographie : les régimes alimentaires et les taux de survie variaient énormément entre les classes supérieures et les autres. Bien sûr, la maladie frappait aussi chez les puissants, mais la mortalité y était bien plus faible que dans la populace.
Ces conditions ont persisté durant les premiers stades de la révolution industrielle. C'est ce que Friedrich Engels décrit de manière poignante dans La Situation de la classe ouvrière en Angleterre. En ville, le taux de mortalité était trois fois plus élevé que dans les campagnes environnantes et les citadins étaient donc lourdement dépendants des apports ruraux et irlandais. Avec la diffusion de la croissance industrielle, des conditions tout aussi épouvantables sont apparues en Europe occidentale, en Amérique du Nord et enfin en Russie. Dans de nombreux pays, la grippe espagnole – et ses 50 millions de victimes – a meurtri les quartiers de la classe ouvrière pauvre bien plus violemment que ceux des riches, avant de contribuer à l'avènement de réformes d'assainissement majeures dans tout le monde urbanisé.
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Aujourd'hui, cette histoire se répète. Le nouveau coronavirus est originaire de Wuhan, une ville fortement industrialisée au lourd passif de problèmes de santé. Dans les premiers jours de la pandémie, ces problèmes ont probablement été exacerbés, note Li Sun, chercheuse à l'université de Leeds, chez les travailleurs migrants sans protection sociale. Les problèmes de promiscuité, de mauvaise aération, de manque de lumière du soleil – tout ce que décrivait en son temps Engels – persistent encore dans bien des quartiers des grandes villes chinoises et sont liés à de précédentes pandémies, comme le Sras.
S'il est difficile d'obtenir des données fiables de la Chine, le classisme de la pandémie est manifeste dans l'ensemble de l'Occident. À New York, une carte des infections révèle que ce ne sont pas les gratte-ciel de Manhattan ou les brownstones de Brooklyn qui ont été les plus touchés, mais les quartiers ouvriers, aussi densément peuplés que dépendants des transports, du centre de Queens (où vit la plus grande communauté chinoise de New York), de l'est de Brooklyn et du Bronx. En dehors de New York, le plus grand nombre de décès a été consigné dans des villes comme La Nouvelle-Orléans et Détroit, avec des victimes très majoritairement afro-américaines.
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L'impact du confinement est différent selon les différentes classes. Parmi les plus durement touchées, on trouve celle des commerçants, déjà soumis à rude épreuve avec la concurrence des géants du commerce en ligne comme Amazon. L'adaptation rapide au numérique et à la livraison est plus facile pour les chaînes financées par Wall Street que pour les entreprises familiales indépendantes. Selon l'Institut JP Morgan, 50 % des petites entreprises disposent d'une marge de manœuvre inférieure à quinze jours. Si le confinement dure beaucoup plus longtemps, c'est jusqu'à trois quarts des restaurants indépendants qui pourraient tout simplement ne pas y survivre. Cette situation pourrait être aggravée, du moins aux États-Unis, par un plan de relance qui, de l'aveu même du Wall Street Journal, « place Wall Street devant les entreprises de toute l'Amérique profonde ».
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Mais les perspectives sont encore plus sombres pour les employés généralement jeunes et sous-payés des établissements de vente au détail aujourd'hui fermés. Selon la London School of Economics, les travailleurs indépendants britanniques, souvent privés d'assurances maladie et chômage, sont particulièrement vulnérables. Il en va de même pour leurs homologues canadiens, selon le Conference Board. Au Royaume-Uni et ailleurs, les habitants des grands centres urbains sont les plus exposés aux complications et aux décès dus à la Covid-19 du fait d'une prévalence supérieure de comorbidités – diabète, hypertension et obésité.
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Parallèlement, les membres de la classe ouvrière sont bien moins susceptibles que ceux des classes plus aisées de pouvoir travailler à domicile et, à l'heure actuelle, ce sont eux qui sont le plus lourdement concernés par les réductions de salaire et les licenciements. Aux États-Unis, près d'un tiers des locataires pourraient ne pas pouvoir honorer leur loyer d'avril, une tendance qui devrait se poursuivre tant que le confinement durera. Même ceux qui n'ont pas perdu leur emploi travaillent souvent dans des conditions à risque infectieux élevé, du fait d'une « exposition à la densité » inévitable dans des usines, des entrepôts et des établissements médicaux. Ces conditions sanitaires difficiles ont conduit à des grèves et à des manifestations chez le service de livraison Instacart et dans des entrepôts d'Amazon.
Pour certains observateurs, ces conditions pourraient contribuer à enflammer le militantisme ouvrier et peut-être même relancer la syndicalisation. À tout le moins, la pandémie a révélé notre dépendance vis-à-vis de la classe ouvrière. Ce qui pourrait – et devrait – inciter à des réformes améliorant les conditions de vie, les salaires et les avantages de ceux qui ont continué vaille que vaille à faire tourner la société pendant la crise.

Le Covid-19 et l'avenir de la politique

Dans les mois à venir, aux États-Unis et ailleurs, la véritable « patate chaude » politique sera de savoir quand commencer à rouvrir l'économie. Le thème pourrait même devenir récurrent ces prochaines années, alors que les sociétés, pour reprendre les mots de l'épidémiologiste hongkongais Gabriel Leung, ne cesseront de « freiner et redémarrer » au gré des évolutions de la pandémie.
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En Europe, le virus a creusé le fossé entre les pays les plus durement touchés du sud de l'Europe – Italie, France, Espagne – et des pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, l'Autriche, la République tchèque et la Suède, jusqu'à présent moins durement touchés et dont certains envisagent déjà un déconfinement total. La réapparition des frontières et des conflits intérieurs témoigne de la réalité d'une Union européenne toujours plus faible.
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Des luttes similaires se feront jour aux États-Unis, où les protections sociales sont bien moins courantes qu'en Europe et où les petites entreprises sont menacées par la spéculation en roue libre de Wall Street. Les Américains étant déjà très préoccupés par leurs finances, certains gouverneurs pourraient assouplir les consignes de confinement les plus extrêmes. La réussite du sauvetage des petites entreprises, qui constituent sans doute sa base électorale la plus solide, sera d'autant plus cruciale pour Trump. Mais de telles mesures sont riches en risques et en incertitudes. Et dans une situation qui n'a aucune solution parfaite, toute décision prise par les gouverneurs et le gouvernement fédéral sera sans aucun doute âprement contestée.
Comment le virus chamboule la démocratie
Les retombées politiques du virus ne seront dans tous les cas pas jolies à voir. Jusqu'à présent, nous n'avons pas été capables, au niveau mondial ou national, de nous rassembler pour faire face à cette menace commune. Au contraire, la polarisation et l'acrimonie emblématiques de notre triste époque n'en ont été que davantage galvanisées, pour rendre d'autant plus difficile la lutte contre ce péril ô combien impérieux.
*Joel Kotkin est chargé de recherches en prospective urbaine à l'université Chapman et directeur exécutif de l'Urban Reform Institute, basé à Houston. Son prochain livre, « The Coming of Neo-feudalism: A Warning to the Global Middle Class » est prévu en mai chez Encounter. Vous pouvez le suivre sur Twitter @joelkotkin
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Le chacun pour soi déjà présent va s’amplifier, ainsi que le nationalisme et l’Europe plus divisée que jamais que l’on ne pourra plus appeler Union Européenne sur les ruines de l’économie détruite ou laminée par ce Covid 19 et ce encore si on a réussi à l’éradiquer ou à trouver un vaccin efficace, mais hélas pas pour tout de suite et si on le trouve ?!

Et donc bien sûr avec un retour à une forme de guerre froide avec les mêmes alliés des nouvelles grandes puissances USA/CHINE ou plutôt OCCIDENT/ASIE !

Mais le plus triste en espérant l’éradication du virus, ce qui prioritaire, c’est les peuples qui paieront l’addition, comme d’habitude, car les dirigeants de tous pays touchés par la pandémie diront que c’est à eux de travailler plus pour moins de revenus pour redresser l’économie de leurs pays, car on vient de passer 75 ans de pseudo paix et d’années glorieuses avec progrès et pseudo opulence de profit et loisir, mais là, si la crise dure, ce sera très difficile et mettra bien des français lambda qui viendront grossir ceux qui sont déjà dans la misère, notamment les émigrés de toutes parts dont on arrive déjà pas à stopper la venue  (« car quand il n’y a plus de foin au râtelier les chevaux se battent » !)

Lors de la dernière guerre mondiale avec la capitulation le 10 mai 1940, il a fallu à l’envahisseur que 45 jours pour mettre la France à terre et là, un petit virus peut faire pareil et nos dirigeants n’ont pas les épaules assez larges pour l’arrêter, car manquant de solutions ou volontés autrement que de faire de la mauvaise politique politicienne !

Jdeclef 09/05/2020 14h01LP

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