jeudi 28 mai 2020

Pari courageux, mais où est le courage pour Mme BUZYN ?!


À Paris, la mission kamikaze d'Agnès Buzyn

VIDÉO. Après un départ tumultueux, la candidate LREM tente de se relancer pour les municipales dans la capitale. Pari courageux mais à haut risque.

Silencieuse et indécise durant le confinement, Agnès Buzyn a enfin annoncé mardi à ses troupes qu'elle serait bien la candidate LREM à la Mairie de Paris. C'est au cours d'une visioconférence, organisée à la dernière minute avec une soixantaine de colistiers, que l'ex-ministre de la Santé a mis fin au suspense. « Je suis pleinement engagée, déterminée, combative, résolue à faire entendre la voix de la majorité présidentielle », leur a-t-elle déclaré sur le même ton résolu que celui qu'elle avait eu en février, quand elle avait remplacé au pied levé Benjamin Griveaux, qui avait dû renoncer à la capitale après la publication d'une vidéo intime.
Depuis cette annonce, certains respirent dans l'équipe d'Agnès Buzyn. « Elle a servi de boucs émissaires, mais elle va avoir l'occasion désormais de se défendre, explique Pierre-Yves Bournazel, tête de liste dans le 18e et devenu porte-parole de la candidate. N'étant pas élue au Conseil de Paris, elle ne pouvait jusqu'à présent s'exprimer. Ses détracteurs en ont profité alors même qu'elle faisait son devoir de médecin ». Telle sera la ligne de défense.

Municipales : Agnès Buzyn s'excuse d'avoir parlé de « mascarade »
Ce qui n'empêche pas certains de serrer les dents, convaincus de vivre avec cette deuxième phase de campagne un véritable chemin de croix. D'abord parce que la détermination clamée haut et fort par la candidate est loin d'avoir convaincu tout le monde… Beaucoup craignent qu'elle ne craque à nouveau, comme elle l'a fait à l'issue du premier tour. Dépitée et déstabilisée par sa troisième position (17,3 % des voix) loin derrière l'actuelle maire de Paris (29,3 %) lors du premier tour, Agnès Buzyn s'était alors effondrée. Au lendemain du confinement, elle avait déclaré à une journaliste du Monde qu'elle avait quitté le ministère de la Santé en « sachant que les élections n'auraient pas lieu ». Surtout, dans cette même interview, elle se demandait ce qu'elle allait faire de sa vie…

Ce gouffre que révèle l'aveu d'Agnès Buzyn
On nous vole notre élection.
Autant de confidences qui n'ont pas fini de la poursuivre : l'ex-ministre de la Santé devra s'expliquer sur son départ du ministère au tout début de la crise auprès des citoyens, mais aussi de la commission d'enquête du Sénat et de l'Assemblée nationale. D'ici au second tour, il lui faudra aussi convaincre ses partenaires de la sincérité de sa détermination et dissiper les doutes sur sa capacité à encaisser les coups. Des coups qui ne manqueront pas de pleuvoir…

Agnès Buzyn a été placée sous protection policière
« Cela ne va pas être une campagne facile, confirme dans un doux euphémisme Gaspard Gantzer, ex-conseiller du président François Hollande, tête de liste dans le 6e. La candidate sera fortement exposée. » Tous le reconnaissent : dans cette élection presque déjà pliée, il y a beaucoup de coups à prendre. « Même si ce n'est pas juste, Agnès Buzyn cristallise les erreurs du gouvernement. Résultat : le vote parisien se transforme en un scrutin national, pour ou contre Emmanuel Macron. On nous vole notre élection », s'agace une tête de liste.

Vers des négociations à la carte ?

Quoi qu'il en soit, les chefs de file des arrondissements entendent mener leur barque comme ils le souhaitent et nouer des accords en fonction des résultats obtenus dans leur arrondissement. Il est vrai que, de ce point de vue, Agnès Buzyn s'est montrée souple, lors de la visioconférence scellant les retrouvailles de ses troupes. Selon l'un des participants, elle n'a fait aucune objection à ce que chaque tête de liste mène ses propres négociations pour construire une majorité où cela est possible.

Le risque ? Au-delà du manque de cohérence, c'est de laisser penser que les candidats ne cherchent qu'à sauver leur tête en devenant conseillers de Paris. « Notre enjeu est de préserver un groupe modéré au conseil de Paris », note Éric Azière, tête de liste dans le 14e, qui refuse pour sa part de mener des négociations avec qui que ce soit. Il n'est pas le seul : arrivée en troisième position loin derrière le candidat soutenu par Anne Hidalgo, Frédérique Calandra, la maire du 20e, a déjà décidé avec ses colistiers de redéposer la même liste. « Il est hors de question de faire de la tambouille politique. Notre liste, qui réunit des gens de gauche, de droite et des écologistes, est une liste de conviction », dit-elle.
Pour les autres, le temps presse. « Nous devons déposer les listes lundi », rappelle Gaspard Gantzer désormais en charge de la communication de la candidate. Il a lui-même entamé les négociations avec la liste soutenue par le candidat dissident Cédric Villani. Dans le 18e, Pierre-Yves Bournazel, discute aussi avec Lucas Elalouf, tête de liste pour le mathématicien. Ils sont quelques-uns à rêver d'un accord global avec Villani qui leur faciliterait la vie et les mettrait dans une dynamique.

Le chemin sera long

De son côté, Florence Berthout est entrée en négociation avec la candidate LR, Anne Biraben. « La maire du 5e, qui a obtenu 28,5 % des voix, n'a pas le choix si elle veut être réélue, explique un fin connaisseur de la carte électorale parisienne. Ses seules réserves de voix sont à droite. Anne Biraben a totalisé 17,2 % des voix tandis que Marie-Christine Lemarley, tête de liste de Paris en commun (portée par Anne d'Hidalgo, NDLR), a récolté 25,4 % et qu'EELV est à 11,4 %. » Florence Berthout quittera-t-elle le navire LREM pour rentrer au bercail ? L'ancienne présidente du groupe LR au Conseil de Paris garde pour l'instant le silence. « Il n'est pas question de fusionner, mais d'accueillir des gens de la liste LR », assure une autre tête de liste. Tenir cette ligne de défense, qui a tout de la ligne de crête, ne sera pas simple pour les partisans d'Agnès Buzyn. Et le chemin est encore long jusqu'au 28 juin.
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Si ce n'est que perdre cette élection municipale de PARIS, ce qui sera, semble-t-il le cas !?

On ne l'a pas forcée (à moins que le monarque sans couronne ait exigé sa candidature?)

Cette élection municipale à la mairie de Paris est une fumisterie politicienne de plus dans cette V eme république avec ce scrutin des 20 arrondissements et l’élection de leurs maires devant être aux ordres du Maire élu définitivement au 2eme tour avec un nombre des conseillers municipaux à venir désignés, suivant le nombre d’habitants par arrondissement, (ce qui ressemble un peu à l’élection présidentielle US)
Tout cela pour démontrer que cette élection est totalement politique, les administrés en fait ne compte pas beaucoup et comme c’est la capitale ou le pouvoir est dans le pays donc le président en place voudrait avoir une maire portant son étiquette politique !

Quant à Mme BUZYN elle n’a pas surement pas la compétence pour être maire et comme elle a raté son mandat de ministre de la santé et la gestion du Covid 19 ne mérite pas ce poste si envié par nos politiciens élus de tous bords !

Et l’on voit ce que donne la basse politique politicienne, car dans cette élection parisienne, les candidats oublient leurs futurs administrés au profit d’un marche pied dans leurs carrières pour monter plus haut, alors tant pis pour les parisiens et franciliens qui dépendent indirectement de la gestion à venir de la capitale !

Mais pour notre pays et cette V eme république, il faut plus d’une vie pour que cela change (c’est mon anniversaire aujourd’hui) et ayant tout connu de cette V eme république je ne me fait plus d’illusion...    

Jdeclef 28/05/2020 10h04LP

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