mercredi 27 mai 2020

C'est à qui donnera plus de « fric » (mais pris dans quelles poches) en U.E.?!


La Commission européenne propose un plan de relance de 750 millions d'euros

Sur l'enveloppe totale, 500 millions devraient être redistribués sous forme de subventions. Le reste devrait être alloué sous forme de prêts.


L'Union européenne passe la vitesse supérieure pour relancer son économie : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dévoile mercredi un plan d'aide exceptionnelle, très attendu par les États éprouvés par la crise. Elle devrait présenter un fonds de relance de 750 milliards d'euros pour soutenir l'économie européenne. L'Italie et l'Espagne se taillent la part du lion dans ce plan de relance, ont souligné des sources européennes.
Le fonds de relance repose sur un projet révisé du budget à long terme de l'UE, auquel est adossé un nouveau fonds de relance qui serait alimenté par des emprunts à grande échelle de la Commission au nom de l'UE, d'une ampleur sans précédent. La Commission a proposé un fonds d'un montant de 750 milliards d'euros, selon le commissaire européen à l'Économie, l'Italien Paolo Gentiloni. Sur cette somme, 500 milliards seraient redistribués sous forme de subventions, un montant préconisé dans le projet franco-allemand présenté la semaine passée. Le reste serait redistribué en prêts aux États membres, selon des sources européennes concordantes. Si elle est acceptée, cette proposition serait le plus gros plan de relance jamais lancé par l'UE.

Plan de relance : « La Commission européenne doit être à la hauteur de la crise »

Une nouvelle ligne de fracture (ou de facture ?)

« Nous voyons potentiellement un changement radical dans la politique macroéconomique européenne […]. Cela crée un précédent important », a commenté mercredi Philippe Lambers, coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, dans l'attente de la présentation d'Ursula von der Leyen. La semaine passée, l'Allemagne avait surpris en annonçant, avec la France, un changement radical de doctrine : dans une proposition commune, Paris et Berlin soutenaient un plan de 500 milliards d'euros, via un mécanisme de mutualisation de la dette européenne, une option à laquelle Berlin était jusqu'à présent hostile. Mais obtenir l'unanimité des États membres, requise sur le budget, sera un exercice difficile.

Déjà avant la pandémie, les 27 avaient échoué en février à se mettre d'accord sur un budget de l'ordre de 1 000 milliards d'euros pour la période 2021-2027. La tempête économique n'a pas resserré les rangs entre pays du Nord et pays du Sud, les plus éprouvés par la crise sanitaire. Les différents camps se sont regroupés autour d'une nouvelle ligne de fracture : ceux, plus rigoristes (Pays-Bas, Autriche, Danemark et Suède), qui veulent un soutien uniquement via des prêts, qui devront donc être remboursés, et ceux qui ne veulent que des subventions.
Les « 4 frugaux » peuvent-ils résister au tandem Merkel-Macron ?

Déjà 2 130 milliards d'aides d'État validés comme par miracle ?

Le projet d'Ursula von der Leyen sera un panachage entre les deux options, et en cela « ne sera pas un copier-coller » de la proposition franco-allemande avancée la semaine passée par Angela Merkel et Emmanuel Macron, a assuré une source européenne. La somme allouée au fonds de relance ainsi que les conditions pour en bénéficier restent à finaliser et dépend de la capacité d'emprunt de Bruxelles. Ursula von der Leyen veut l'accroître en relevant les recettes théoriquement disponibles dans le budget, des sommes que l'UE peut légalement exiger des États membres, à 2 % du revenu national brut (RNB) de l'UE, contre 1,2 % actuellement, selon une source à la Commission.

À la veille de la présentation, un des vice-présidents de la Commission, Maros Sefcovic, a appelé à un accord politique rapide, lors du prochain sommet européen prévu le 18 juin. Par ailleurs, le nouveau budget n'entrera en vigueur qu'en 2021, il faudra donc trouver une solution pour disposer de financements dès l'automne pour soutenir les économies menacées de récession. Le prochain budget de relance devra aussi répondre aux engagements politiques de la Commission qui a placé le numérique et la transition énergétique au cœur de la croissance du Vieux Continent. Sans oublier de développer « l'autonomie stratégique » de l'UE, afin qu'elle soit plus résistante aux crises et moins dépendante de l'extérieur, notamment de la Chine.
Plan de relance : « La Commission européenne doit être à la hauteur de la crise »
L'instrument de relance et le budget viendraient s'ajouter aux 240 milliards d'euros de prêts du Mécanisme européen de stabilité (MES, fonds de secours de la zone euro), aux 200 milliards du fonds de garantie pour les entreprises et aux 100 milliards de l'instrument SURE créé pour soutenir le chômage partiel. La Commission a par ailleurs validé 2 130 milliards d'aides d'État depuis le début de la crise, dont près de la moitié débloquée par le gouvernement allemand pour soutenir ses entreprises.
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Excuser moi, mais ce Monopoly européen donne le tournis ?!

Et surtout il faudrait un mode d’emploi clair et encore si ces sommes astronomiques existent autrement que virtuelles et que ces plans nébuleux soient vraiment validés autrement qu’en paroles et par qui ?!

Car quand on connait le niveau de désunion des membres de l’Union Européenne et leurs 27 chefs d’état, rien n’est simple !

A moins de faire de la planche à billet d’euros, mais çà ce n’est pas bon ou comme font les USA avec leur billet vert qui ne vaux pas plus que la valeur du papier pour les imprimer ou s’en servir pour aller aux toilettes ou au restroom comme on dit aux US ?!

Cela ressemble aux années 20 avec l'hyperinflation de la république de Weimar en Allemagne qui est la période de très forte augmentation des prix que connaît l'Allemagne entre juin 1921 et janvier 1924 et plus précisément durant l'année 1923... Ou on achetait son pain avec une brouette de MARK et la crise de 1929...

Mais on est déjà entraîné à faire la queue aux supermarchés à rayon partiellement vides ?!

Alors ces plans de trésoreries à tous va n’inspire pas confiance, car semblant bien trop nombreux pour être réalistes et tout cela à cause d’un petit virus Covid 19 qui a mis le monde entier par terre et commence petit à petit à les rendre fou, nos dirigeants de tous pays qui sont totalement dépassés et pataugent réduit à faire de hypothèses !

Et les français lambda qui ne pensent qu’aux vacances d’été, alors qu’à la rentrée si rien n’a changé, cela risque d’être catastrophique en terme économique ?!


Jdeclef 27/05/2020 14h34













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