Municipales
à Paris : Agnès Buzyn, « déterminée », maintient sa candidature
VIDÉO. La
tête de liste LREM a ajouté qu'elle aurait « l'occasion de [s']'expliquer
sur les attaques » contre elle, notamment après ses déclarations dans
« Le Monde ».
Elle avait totalement disparu de la scène
politique depuis sa sortie remarquée dans les colonnes du Monde où elle dénonçait la
« mascarade » du maintien du premier tour malgré l'épidémie de
coronavirus. Agnès Buzyn est finalement sortie de son silence
mardi. La tête de liste LREM a annoncé le maintien de sa candidature
en vue du deuxième tour des municipales à Paris qui se tiendra le 28 juin
prochain, assurant être « pleinement déterminée à terminer cette
campagne », lors d'une réunion avec les têtes de liste, a appris l'Agence
France-Presse auprès de plusieurs participants. « J'ai mûrement réfléchi à
la manière dont je pouvais mener cette campagne dans des circonstances
exceptionnelles, politiques et personnelles. J'ai beaucoup travaillé sur le
dispositif pour nous permettre d'y aller la tête haute, tenir, trouver les
ressources en moi », a déclaré l'ancienne ministre de la Santé. Celle qui
est arrivée troisième lors du premier tour a, par ailleurs,
précisé qu'elle aurait « l'occasion de [s]'expliquer sur les
attaques » contre elle, après ses déclarations au journal Le Monde, où elle avait qualifié de
« mascarade » la tenue le 15 mars du premier tour en pleine
crise sanitaire.Comme le révélait L'Opinion, l'ancienne ministre de la Santé devait prendre la parole en visioconférence à 8 heures ce mardi avec ses têtes de liste pour annoncer qu'elle conduirait bien la liste LREM pour la mairie de Paris le 28 juin prochain, lors du second tour. Mais un changement de dernière minute a contraint Agnès Buzyn de repousser le rendez-vous, comme l'expliquent Le Monde et BFM TV.
Fronde, couac, crise… Les députés LREM sur le divan
Les candidats de la liste d'Agnès Buzyn n'ont été prévenus que lundi, en fin de soirée, selon la chaîne d'information en continu. « La seule raison, c'est qu'elle hésite », considère l'un des candidats tandis qu'un membre de LREM explique : « Agnès Buzyn est tiraillée entre l'orgueil et la volonté de jeter l'éponge. Elle est en train de se rendre compte que n'importe quelle personne sensée s'épargnerait ce supplice. »
La semaine dernière, lors d'une précédente réunion, « elle a dit à tout le monde que chacun pouvait faire sa campagne dans son arrondissement et qu'elle comprenait si certains ne voulaient pas mettre sa photo sur les affiches », ont rapporté plusieurs participants. À la fin, « je ne savais pas si elle était candidate », résume, désarçonnée, une participante auprès de l'Agence France-Presse.
« Il faut qu'on soutienne notre candidate »
Certains candidats sont tentés par ailleurs de quitter le
navire : dans le 5e arrondissement, Florence Berthout, qui
s'était ralliée à Benjamin Griveaux, envisage désormais de s'allier à son
ancienne famille politique, Les Républicains, ont rapporté plusieurs élus.
« Il faut qu'on soutienne notre candidate, c'est une grande femme »,
a plaidé dimanche le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald
Darmanin, rappelant qu'« elle a eu le courage de remplacer Benjamin
Griveaux dans des circonstances difficiles ». Même son de cloche du côté
du patron de LREM Stanislas Guerini : « Agnès Buzyn est déterminée et
nous sommes déterminés à porter ensemble un projet pour Paris », a-t-il
affirmé lundi matin.Coignard – Macron, l'État providence et les « blouses blanches »
Depuis le premier tour, la remplaçante de dernière minute de Benjamin Griveaux avait tenté de se faire oublier en retournant travailler à l'hôpital militaire de Clamart pour soigner les malades du coronavirus. Une commission d'enquête du Sénat sur la gestion de la crise du coronavirus doit avoir lieu à la fin du mois de juin. Agnès Buzyn devra alors jongler entre la campagne et la préparation des auditions, comme le rappelle Le Monde.
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Voter n'est
pas leur priorité, beaucoup ne voulait plus d'HIDALGO et si c'est pour prendre
cette dame dépassée qui s'est dégonflée en tant que ministre de la santé et se
raccroche sur ordre de son monarque sans couronne à ce poste de Maire, auquel
elle ne connait rien, les parisiens, enfin ceux qui votent ne l'éliront pas,
car c'est une baudruche percée qui manque d'air !
DATI est la
seule vraie opposition déjà en tant que maire d’arrondissement !
Jdeclef 27/05/2020
11h49
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