Coignard –
Parcs et jardins : le piège d'Anne Hidalgo
CHRONIQUE.
La maire de la capitale, toujours en campagne, réclame la réouverture des
espaces verts à Paris. Le gouvernement refuse, mais jusqu'à quand ?
Anne Hidalgo s'est engouffrée dans la brèche, mardi 12 mai, pour réclamer l'ouverture des parcs et jardins parisiens, maintenus clos puisque la capitale est classée en « zone rouge ». Sur Twitter, elle demande d'ouvrir ces espaces verts à la promenade, afin de répondre aux impératifs d'« une ville très dense ». « Non, nous n'ouvrirons pas les parcs et jardins à Paris, en Île-de-France, ainsi que dans les zones classées rouges », lui a répondu fermement Olivier Véran en marge d'un déplacement dans le Val-de-Marne. Fin de l'histoire ? Bien au contraire, ce n'est qu'un début.
Rachida Dati : « Masques, écoles, Anne Hidalgo n'a rien anticipé ! »
« Pile, je gagne, face, tu perds »
En campagne pour sa réélection, Anne Hidalgo, arrivée en tête à
l'issue du premier tour, réalise ainsi un coup politique qui ne peut que lui
rapporter. La fin de non-recevoir que lui a adressée l'exécutif la place en
situation d'élue locale qui défend ses administrés et leur qualité de vie face
aux règles édictées loin du terrain, exactement comme les maires du littoral
pour les plages. Elle caresse son électorat dans le sens du poil sans prendre
le risque de devoir mettre en œuvre une réouverture dont les modalités risquent
d'être compliquées.Et si, d'aventure, l'exécutif venait à faire machine arrière, comme pour l'ouverture des marchés en début de confinement ou pour l'accès aux plages plus récemment, elle remporterait une victoire importante, qui la conforterait dans son rôle d'interlocutrice incontournable et d'opposante constructive.
Les parcs et jardins de la capitale ne sont pas seulement des lieux de promenade momentanément interdits. Même fermés, ils offrent un remarquable terrain de jeu politicien.
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Grace
indirectement à l’indécision stupide (avec d’autres que nous subissons
encore) du président pour annuler le 1er tour des élections municipales
et notamment avec un système électoral pour les 20 arrondissements de la
capitale pas très démocratique dont les plus peuplés ou plus riches ont plus de
voix qui compte ce qui ressemble un peu aux élections américaines !
Cette
élection est dévaluée !
La maire de
PARIS a une propension « à botter en touche » pour tout ce qui
est gestion de l’ordre (puisque c’est réservé au préfet de police) quant au
reste du fait que la gestion de cette pandémie est du ressort aussi de l’état,
elle fait de la politique politicienne d’une certaine gauche en bonne élue PS de
l’ancienne classe politique sclérosée « hollandaise » !
En fait quand
on fait le bilan des 6 ans passés de la mandature de Mme HIDALGO c’est vraiment
médiocre et la liste des reproches constatés est longue rien, ne va plus
correctement dans la capitale, et tant pis, si les parisiens votent mal, un peu
à l’image des élections présidentielles pour les français lambda, ce qui est
dommage, car l’élection du maire de PARIS est aussi utile aux habitants des
département d’IDF de la couronne de la capitale qui y travaillent entre autres et
profitent des commerces, loisirs, restaurants, musées, équipements sportifs ou
expositions diverses et enrichissent celle-ci indirectement !
Jdeclef 13/05/2020
10h05LP
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