lundi 11 mai 2020

Les français contestent la politique de MACRON et la mauvaise gestion de la crise du Covid 19 hasardeuse pour ne pas dire autre chose !


Coignard – Au secours, les frondeurs reviennent !

CHRONIQUE. Emmanuel Macron a un point commun de plus avec François Hollande : les députés dissidents au sein de sa majorité parlementaire.

D'aucuns pourraient y voir un des effets indésirables du quinquennat. Après les frondeurs des années Hollande, voici les sécessionnistes de l'ère Macron. Après en avoir soupé avec les premiers quand il était ministre de l'Économie, Emmanuel Macron fait face à la menace d'éclatement du groupe LREM à l'Assemblée nationale. Selon Les Échos, plusieurs députés de la majorité envisagent de former, dès cette semaine, un groupe distinct baptisé « Écologie, Démocratie et Solidarité » afin de « répondre à l'urgence écologique, moderniser la démocratie, réduire les inégalités sociales et territoriales ».
Mais, en vérité, les deux démarches ne se ressemblent pas, et cela à plus d'un titre. Les frondeurs du PS sont restés au sein de leur groupe pour mener la contestation, tout d'abord. Ils avaient, de plus, un passé politique propre, là où la plupart des dissidents d'aujourd'hui ont été élus en 2017, époque où même une chèvre, pourvu qu'elle soit vêtue d'un tee-shirt LREM, pouvait espérer entrer à l'Assemblée nationale. Enfin, les frondeurs avaient une ligne politique claire, là où leurs successeurs semblent pour le moins flottants idéologiquement, au point de quitter, formellement au moins, la majorité présidentielle sur des valeurs de gauche au moment même où l'exécutif annonce un virage écologique et social.
Ajoutons que le moment choisi n'est pas du meilleur goût. Les petites manœuvres avaient débuté depuis longtemps. Ne pouvaient-elles pas attendre encore quelques semaines ou quelques mois ?
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Pour la « concorde nationale », c'est encore raté !

L'exécutif a cru s'éviter le spectacle d'un groupe parlementaire divisé à l'Assemblée il y a deux semaines, quand les députés contestataires, déjà, auraient pu se compter à l'occasion d'un vote spécifique sur le traçage numérique. Comme il avait réussi à faire oublier les dissensions sur l'âge pivot dans la réforme des retraites, et la tribune signée par dix-sept députés contestataires dans Libération. Ou celles qui avaient émergé, un peu plus tôt dans le quinquennat, à propos de l'immigration et du droit d'asile.
Certes, cette initiative, pour l'instant, ne met pas en péril le soutien du Palais-Bourbon à la politique d'Emmanuel Macron. Mais elle confère un poids inédit aux groupes MoDem et Agir, qui jouaient jusqu'alors le rôle de supplétifs accessoires, puisque LREM disposait de la majorité absolue au sein de l'hémicycle.
On est loin, en tout cas, de l'esprit de « concorde nationale » prôné par Emmanuel Macron, qui n'a pas besoin d'une telle mutinerie au moment où il souffre d'un préoccupant déficit de confiance dans l'opinion.
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Cela se ressent forcement dans les rangs des députés de la REM surtout ceux issus du civil qui ne sont pas des politiciens professionnels, sans compter ceux ex PS qui se sont infiltrés dans leurs rangs après la déconfiture de leur parti !

Hollande avait connu cela, avant sa chute peu glorieuse, chacun son tour, ce qui ne fait pas de mal au petit MACRON parvenu pour peut-être apprendre des français lambda, bien qu’aveuglé pas son égo (tare habituelle de nos présidents passés) !

Les français ne plaignent pas les perdants, surtout avant cette crise sanitaire qui sera suivie de crise économique qu’il ne l’avait pas prévu comme d’autres sociétales, exemple ses erreurs : Benalla qui justement datait du 1er mai 2018, celle des gilets jaunes et les grèves à répétition SNCF et autres, plus protestations contre les réformes à marche forcée, retraites etc...!

Tout cela s’est arrêté stoppé net par la crise du Covid 19, qu’il gère mal, car dépassé, alors certains penseront que ce n’était pas de sa faute, mais beaucoup diront qu’il a été imprévoyant et qu’en tant que président, il doit assumer, surtout ceux qui n’ont pas voté pour lui et d’autres qui se seront trompés, le tout faisant une bonne majorité qui ne le supporte plus, en faux pseudo monarque absolu, d’où le début de scission de certains de ses débutés qui ont pris la température de leurs circonscriptions électorales auprès de leurs électeurs !

Jdeclef 11/05/2020 14h36

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