vendredi 15 mai 2020

Mea culpa du président sur les problèmes de l'hôpital ?! Ah bon, il ne savait pas ?!


Coronavirus : Macron veut en finir avec la « paupérisation » de l'hôpital

Le chef de l'État était en visite surprise à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière pour rencontrer le personnel soignant et la direction.


E.MACRON voulait sans doute en faire un symbole. Un peu moins de trois mois après sa dernière visite, le chef de l'État s'est rendu à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour discuter avec le personnel de l'établissement et la direction. Une visite surprise, au cours de laquelle il a déclaré vouloir en finir avec la « paupérisation » du personnel soignant. Le président de la République a aussi concédé avoir commis « une erreur » avec la réforme du système de santé engagée il y a deux ans.
Cette visite a commencé par une table ronde avec des médecins. Accompagné par son ministre de la Santé Olivier Véran, il a ensuite rencontré des responsables syndicaux avant de visiter un service. « Monsieur le Président, vous avez suscité un magnifique espoir chez les gens, un retour en arrière ne sera pas accepté », a lancé le Pr Dominique Thabut, cheffe de service hépatologie, résumant les difficultés exprimées lors de la réunion par plusieurs de ses collègues.

« On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée » « Il faut mettre fin à cette paupérisation », a réagi le chef de l'État, en revenant sur la réforme du système de santé engagée il y a deux ans. « On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée », car elle ne « portait pas assez de sens » et avait une « ampleur » et un rapport au temps « pas du tout suffisants compte tenu de l'état où était l'hôpital », a-t-il affirmé.
« Il faut sortir de l'hospitalocentrisme pour sauver l'hôpital »

« J'étais convaincu qu'on était en train de changer les choses » et « c'est très cruel pour moi-même », a-t-il ajouté, jugeant que « c'était une super stratégie mais à faire dix ans plus tôt ». Mais « je n'ai pas envie non plus qu'on revienne à l'étape d'avant », a-t-il ajouté. C'est pourquoi « oui, on va investir », a promis Emmanuel Macron, qui a affirmé avoir « demandé au ministre un travail express » sur le sujet. « C'est un investissement et pas une dépense », a-t-il estimé.

« Il faut un choc salarial », selon le Pr Thomas Similowski

Fin mars déjà, Emmanuel Macron avait promis « un plan massif d'investissement et de revalorisation » pour l'hôpital à l'issue de la crise. Jeudi encore, il a assuré vouloir « aller plus vite », notamment pour revaloriser les rémunérations et les carrières, lors d'une visioconférence avec des médecins hospitaliers. À la Pitié-Salpêtrière, les soignants ont longuement témoigné de leurs conditions de travail dégradées.
 Est-on encore bien soigné en France ?

« Ce ne sont pas des petites augmentations qui feront les choses, il faut un choc salarial », a assuré le Pr Thomas Similowski, chef du service de pneumologie, en soulignant qu'« une infirmière qui commence est à la limite de la pauvreté ». Cadre médical, Nathalie Nion a témoigné des « ménages » (prestations hors de l'hôpital) que font certains soignants, « alors que ce n'est pas réglementaire, parce que les salaires sont insuffisants pour vivre, notamment à Paris ».
« On bouche les trous » : le malaise des internes à l'hôpital public
« N'est-ce pas incohérent de maintenir les 35 heures alors que certains, pour gagner plus, travaillent en dehors en toute illégalité ? » a alors lancé Olivier Véran. Le ministre s'est interrogé sur le maintien du « cadre unique de la fonction publique », avouant mettre « les pieds dans le plat » et assurant qu'il ne s'agissait pas « de tout faire exploser ».
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Sauf qu'il a fallu attendre cette crise sanitaire et malgré que bien avant les multiples manifestations, grèves et réclamations d'aides des personnels hospitaliers de toutes spécialités avaient eu lieues !

Certains diront qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais que de temps perdu que l’on a pu constater dans les faits à cause de la venue de cette pandémie qui a amplifié les problèmes existants !

Ce qui est déplorable, c’est l’imprévision de nos dirigeants pour gérer le pays et quand il arrive des crises graves ils sont forcements dépassés !

Car ces messieurs technocrates bobos donneurs de leçons devraient savoir que la santé coûte et ne rapporte pas et n’a pas de prix et raisonner autrement qu’en boutiquiers comptables !

Mais peut être le plus déplorable, car faut-il que les français lambda descendent dans la rue manifestent quelque fois violemment comme par exemple avec les gilets jaunes ou les multiples grèves dans les services publics que notre président issu d’un autre monde bobo n’avait pas prévu ou pas cru !

Pourquoi faire confiance à notre président, bien-pensant, donneur de leçons,car c’est lui qui décide en pseudo monarque sans couronne, peut être mal entouré de conseilleurs médiocres qu’il a choisit, ainsi que des ministres incompétents, comme on n’en a vu disant tout et son contraire ne s’entendant pas forcement entre eux et faisant des couacs habituels plutôt plus nombreux ,car ne connaissant pas ou n’ayant pas de solution pour gérer cette crise sanitaire et la crise économique à venir qui va peut-être faire plus mal que le Covis 19 lui-même ?!

Sans compter, les désaccords du président et de son 1er ministre, il fait carton plein !

Jdeclef 15/05/2020 13h39

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