Reprendre ces professionnels de la politique de cette ancienne classe politique sclérosée, dont on a eu tant de mal à se débarrasser ?!

Coignard – Ségolène, Manuel et les autres : opération résurrection

CHRONIQUE. Ségolène Royal, Najat Vallaud-Belkacem, Manuel Valls, entre autres, grattent à la porte dans l'hypothèse d'un prochain remaniement ministériel.

S'il est un trait de caractère dont Ségolène Royal ne manque pas, c'est le toupet. Ses ex-collègues ministres se souviennent tous de cette manière de jouer des coudes, de leur marcher sur les pieds si nécessaire pour se faire une place au soleil, la seule qui lui semble digne d'elle. L'émergence puis l'élection d'Emmanuel Macron avaient été l'occasion pour elle d'inaugurer une nouvelle posture, celle de l'humilité. S'il fallait en passer par là pour trouver sa place dans le nouveau monde, ce n'était pas cher payé ! L'ingratitude du prince, qui ne lui a offert qu'un hochet bien trop modeste à ses yeux – ambassadrice des pôles –, l'avait peu à peu poussée à accabler l'exécutif, parfois jusqu'au ridicule, comparant par exemple la France à un régime autoritaire.
Mais l'hypothèse d'un prochain changement de gouvernement pour incarner un hypothétique virage à gauche d'Emmanuel Macron la conduit à de nouveau virer de bord. « Nous entrons dans une nouvelle phase où on a besoin de l'énergie de tous, ce n'est plus le moment de critiquer ou de polémiquer, même si ces critiques ont été très utiles et auraient dû être entendues », a-t-elle affirmé dimanche au micro de BFM TV. Plus de critiques, donc, mais de la convergence des énergies… Le message est aussi clair qu'une lettre de candidature.
Matignon : cherchez la femme !

Lièvre et tortue ?

Najat Vallaud-Belkacem, elle, se croit dans un opéra-bouffe d'Offenbach et arrive comme les carabiniers. Avec plusieurs semaines de retard, elle s'en prend au gouvernement pour sa gestion des masques et des tests dans une interview au Monde. Mais elle vise moins le président que le système institutionnel, qui, lui, ne risque pas de se défendre : « On a un problème structurel en France avec le présidentialisme qui infantilise le peuple et déresponsabilise le Parlement. Les monologues d'un homme seul dans un bureau doré dont on attend tout, la difficulté des maires à faire entendre les spécificités locales et les expertises de terrain, le poids de la bureaucratie… » Alors, l'ancienne ministre de l'Éducation nationale rappelle qu'elle est là, au cas où, pour s'opposer ou pas, selon les circonstances, en prenant bien garde de ne pas se mettre trop ostensiblement en avant : « L'erreur à ne pas commettre serait de tout ramener à une question de personnes quand il y a un tel besoin de réhabiliter la confiance dans un projet. Gardons-nous des jeux qui ont beaucoup affaibli la qualité du débat politique. » Ben voyons !
Manuel Valls a été plus rapide que ses ex-collègues, lui qui multiplie les cajoleries à destination de l'Élysée depuis quelques mois avec, bien entendu, pour seul objectif d'être « utile » et d'aider son pays. Une belle abnégation !
Manuel Valls : « Je donne mon avis avec l'humilité de celui qui a gouverné »
Reste à savoir si, comme dans la fable de La Fontaine, c'est la tortue Valls qui a le plus de chances de rebondir.

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En cas de remaniement ministériel, espérons que le président ne fera pas une erreur de plus, dont il a le secret !?

Une clique d’illuminés de la vieille politique politicienne dont la reine est sans conteste Ségolene ROYAL, elle en même le titre de par son nom, car ne manquant pas d’air gonflée par son égo et son manque d’amour propre !

Ils sont pires que le Corona virus, car ils s'accrochent envers et contre tous, mais on n'a pas encore comme pour celui-ci, de vaccins ou d’anti corps politique, pour simplement les faire taire et les dissuader de se représenter !?

Ceci étant, ils ont raison nous sommes dans un pays libre et il y a assez de français gogos versatiles ou débiles pour en reprendre, ce ne serait pas étonnant quand on voit comment les français votent si mal !

D’ailleurs, il n’y a qu’en France pour voir cela et il ne faut pas s’étonner, ni râler après car on n’a que ce qu’on mérite, il ne faudra pas se plaindre !

A croire que l’on aime la politique médiocre que l’on a critiqué, mais parce qu’on est incapable d’en trouver une autre, on doit être masochiste incurable !

Cela ne donne pas envie, d’aller revoter, même en 2022 ...?

Jdeclef 19/05/2020 14h02LP