mardi 26 mai 2020

Nous sommes fin mai à quoi cela servirait-il de rouvrir certaines écoles pas encore prêtes pour simplement un mois avant les vacances scolaires !?


École : tous les élèves français ne reprendront probablement pas

Le gouvernement doit annoncer d'ici la fin de la semaine de nouvelles mesures, mais les conditions sanitaires ne laissent que peu d'espoir.


Tous les élèves français retourneront-ils dans leur établissement d'ici la fin de l'année scolaire ? Rien n'est moins sûr si le protocole sanitaire hyperstrict qui régit leur fonctionnement n'est pas assoupli, estiment les acteurs du secteur. Le gouvernement doit normalement détailler cette semaine les modalités de la deuxième phase du déconfinement. Sont notamment attendues des annonces sur une possible réouverture des lycées.
« Les institutions de la Ve République ne sont plus adaptées à la gestion des crises »
À partir de la semaine prochaine, les écoles et collèges – qui n'ont rouvert qu'en zone verte pour les sixièmes et cinquièmes – sont également censés accueillir davantage d'enfants. Selon les derniers chiffres du ministère, 20 % des élèves d'école primaire et 30 % environ des collégiens concernés ont pour le moment repris, rarement à temps plein.

« Nous voudrions que certains enfants aillent à l'école et nous n'y arrivons pas »

La priorité est de pouvoir « permettre à un maximum d'enfants de reprendre contact avec l'institution scolaire » avant la fin de l'année, souligne-t-on dans l'entourage du ministre Jean-Michel Blanquer. Notamment à ceux qui en ont « le plus besoin ». Le ministre l'a reconnu récemment : « Nous voudrions que certains enfants aillent à l'école et nous n'y arrivons pas. »
De nombreuses écoles seraient en mesure d'accueillir davantage d'élèves qu'actuellement, selon le ministère. Mais en raison d'une situation sanitaire incertaine, les parents craignent d'y renvoyer leurs enfants. À l'inverse, des familles non « prioritaires » qui étaient volontaires pour remettre leurs enfants à l'école se sont vu refuser l'accès par manque de place, le plus souvent dans des grandes villes comme Paris.
Déconfinement et gestes barrières : ce qu'il faut savoir
« On sent en ce moment une pression qui monte pour accueillir davantage d'élèves », affirme Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire. « Mais pour le moment, les enseignants ne voient pas bien ce qui permettrait d'ouvrir les vannes : on attend des réponses scientifiques pour savoir si le protocole sanitaire peut être ou non assoupli. » Si ce protocole n'est pas allégé, l'école ordinaire ne pourra pas reprendre avant septembre, reconnaît-on dans l'entourage du ministre.

« Si les lycées rouvrent, il faut qu'on nous explique pourquoi »

Comment accueillir quand même davantage d'élèves d'ici là ? « L'organisation actuelle ne tient qu'à un fil ; si on rajoute des effectifs, ça ne fonctionne plus », prévient Agnès Le Brun, porte-parole de l'Association des maires de France (AMF), en charge de l'éducation.
Il est difficile par exemple de passer de deux services de cantine à trois, ou d'accroître encore le rythme de nettoyage des locaux, souligne-t-elle. Jean-Michel Blanquer mise notamment sur le développement d'activités « sport, santé, civisme et culture (2S2C) » par les collectivités locales, pour permettre l'accueil des enfants en dehors du cadre scolaire.
Enseignement et déconfinement : entre la classe et la garderie
Environ 200 communes auraient pour le moment manifesté leur intérêt. Mais « les compensations financières annoncées par l'État sont trop faibles et les ressources humaines insuffisantes », critique Agnès Le Brun. Du côté des fédérations de parents d'élèves comme la FCPE, on préconise d'« ouvrir tous les lieux publics comme les bibliothèques, les gymnases ou les parcs » pour y accueillir les enfants dont les parents doivent retourner au travail.
Dans le second degré, on en est à l'état des lieux. Avant de savoir s'ils pourront rouvrir, les lycées font leurs calculs. « Je ne serai sans doute pas en mesure de proposer à chaque élève davantage qu'une journée de cours tous les quinze jours », affirme ainsi Jean-Roch Pioch, proviseur d'un lycée de 1 100 élèves à Aurillac (Cantal).
« Si les lycées rouvrent, il faut qu'on nous explique pourquoi », juge Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. Selon lui, l'objectif ne peut pas être « scolaire » et il ne peut s'agir que d'une « reprise de contact » avec des élèves parfois perdus de vue ou bien pour préparer leur parcours l'an prochain. « Avec le protocole actuel, une reprise massive est de toute façon techniquement impossible », tranche-t-il.
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Ou alors annuler les vacances scolaires, mais la crise sanitaire n’est pas terminée donc utopique et ces pauvres enseignants, c’est eux qui piqueraient une crise et tomberaient malades les pauvres (lol) excuser moi !?

Donc au lieu de palabrer comme d’habitude dans notre pays qui ne peut faire simple avec bon sens, que cette vraie rentrée soit reportée à Septembre, de toute façon les enseignants sont payés, donc pas à plaindre à l’instar des employés salariés du privé qui n’ont plus de travail, ce sont des fonctionnaires n’est-ce pas ?!

L’année 2020 n’est pas totalement perdue, si le ministère de l’éducation nationale de Mr Blanquer et son administration s’organise correctement sans couper les cheveux en quatre si possible, sans se regarder le nombril, ça changera !?

Jdeclef 26/05/2020 17h21

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