samedi 16 mai 2020

Si cela suffisait de s'excuser ou faire mea culpa pour rectifier ses erreurs surtout quand il n'y en a pas qu'une, se serait que l'on vit dans un monde de bisounours ou tout le monde est beau et gentil mais ce n'est pas le cas !? !


Macron esquisse un mea culpa sur la réforme de l'hôpital (suite.....)

Le chef de l'État était en visite surprise à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière pour rencontrer le personnel soignant et la direction.


voulait sans doute en faire un symbole. Un peu moins de trois mois après sa dernière visite, le chef de l'État s'est rendu à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour discuter avec le personnel de l'établissement et la direction. Une visite surprise, au cours de laquelle il a déclaré vouloir en finir avec la « paupérisation » du personnel soignant. Le président de la République a aussi concédé avoir commis « une erreur » avec la réforme du système de santé engagée il y a deux ans.
Cette visite a commencé par une table ronde avec des médecins. Accompagné par son ministre de la Santé Olivier Véran, il a ensuite rencontré des responsables syndicaux avant de visiter un service. « Monsieur le Président, vous avez suscité un magnifique espoir chez les gens, un retour en arrière ne sera pas accepté », a lancé le Pr Dominique Thabut, cheffe de service hépatologie, résumant les difficultés exprimées lors de la réunion par plusieurs de ses collègues.


« On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée » « Il faut mettre fin à cette paupérisation », a réagi le chef de l'État, en revenant sur la réforme du système de santé engagée il y a deux ans. « On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée », car elle ne « portait pas assez de sens » et avait une « ampleur » et un rapport au temps « pas du tout suffisants compte tenu de l'état où était l'hôpital », a-t-il affirmé.
« Il faut sortir de l'hospitalocentrisme pour sauver l'hôpital »


« J'étais convaincu qu'on était en train de changer les choses » et « c'est très cruel pour moi-même », a-t-il ajouté, jugeant que « c'était une super stratégie mais à faire dix ans plus tôt ». Mais « je n'ai pas envie non plus qu'on revienne à l'étape d'avant », a-t-il ajouté. C'est pourquoi « oui, on va investir », a promis Emmanuel Macron, qui a affirmé avoir « demandé au ministre un travail express » sur le sujet. « C'est un investissement et pas une dépense », a-t-il estimé.

« Il faut un choc salarial », selon le Pr Thomas Similowski

Fin mars déjà, Emmanuel Macron avait promis « un plan massif d'investissement et de revalorisation » pour l'hôpital à l'issue de la crise. Jeudi encore, il a assuré vouloir « aller plus vite », notamment pour revaloriser les rémunérations et les carrières, lors d'une visioconférence avec des médecins hospitaliers. À la Pitié-Salpêtrière, les soignants ont longuement témoigné de leurs conditions de travail dégradées.
Est-on encore bien soigné en France ?


« Ce ne sont pas des petites augmentations qui feront les choses, il faut un choc salarial », a assuré le Pr Thomas Similowski, chef du service de pneumologie, en soulignant qu'« une infirmière qui commence est à la limite de la pauvreté ». Cadre médical, Nathalie Nion a témoigné des « ménages » (prestations hors de l'hôpital) que font certains soignants, « alors que ce n'est pas réglementaire, parce que les salaires sont insuffisants pour vivre, notamment à Paris ».
« On bouche les trous » : le malaise des internes à l'hôpital public
« N'est-ce pas incohérent de maintenir les 35 heures alors que certains, pour gagner plus, travaillent en dehors en toute illégalité ? » a alors lancé Olivier Véran. Le ministre s'est interrogé sur le maintien du « cadre unique de la fonction publique », avouant mettre « les pieds dans le plat » et assurant qu'il ne s'agissait pas « de tout faire exploser ».

Arrêtons d’essayer de défendre ce président, il n’est pas à plaindre !

Car quand notre président se plaint en plus comme il le dit « c'est très cruel pour moi-même » qu’il arrête de se regarder le nombril !?

Car il a voulu être président, il a saisi l’opportunité après que son prédécesseur ait jeté l’éponge !

Et il a été élu avec une majorité basse, loin d’une vraie majorité de la part de tous les français par le système électoral à 2 tours de cette élection présidentielle de cette V eme république qui protège tant les politiciens professionnels qui met en compétition l’extrême droite a chaque élection, qu’en fait les français ne veulent pas au pouvoir, (sauf à s’en servir pour protester) donc le candidat dit normal opposé l’emporte à chaque fois !

Alors si notre président parvenu donneur de leçon bien-pensant avait simplement fait preuve d’humilité au lieu de foncer dans le brouillard, il aurait pu peut-être mieux prévoir les écueils sur lesquels il s’est fracassé dans une mer démontée par tant de problèmes et de français mécontents à juste titre !

Car ce monsieur, je sais tout (comme d’autres de ses prédécesseurs avant lui) avec ses réformes forcées à tout va, a braqué beaucoup de français peut être trop !

Cette crise par cette pandémie bien sur il ne l’avait pas prévue (bien que depuis des décennies le pays a subi le passage de ces virus corona divers) et la gestion de celle-ci pas n’est pas au top par son gouvernement, car lui-même dépassé !

Les problèmes sociétaux s’accumulant depuis 2018 en s’amplifiant et le Covid 19 à fait déborder le vase déjà trop plein et nos administrations kafkaïenne et leurs fonctionnaires bornés se noient, ainsi que nos dirigeants « qui courent comme des chiens après leur queues » que l’on veuille bien excuser ma trivialité !

Il faut savoir appeler « un chat un chat » pour essayer que les choses bougent !?

Jdeclef 16/05/2020 11h54

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