mardi 12 mai 2020

Pauvre FRANCE et ses autorités à tous niveaux laxistes, le cas du porte-avion dont on a constaté l’imprévoyance en est la preuve :


Coronavirus : le « Charles de Gaulle » contaminé avant son escale à Brest

Devant les députés, Florence Parly a affirmé n'avoir été informée que le 7 avril, alors que des centaines de marins étaient contaminés.


Voilà une audition qui ne va pas éteindre la polémique sur l'épidémie majeure de Covid-19 qui a touché le porte-avions Charles de Gaulle en mars et avril 2020. Pour la ministre des Armées Florence Parly, le commandement du navire et son équipe médicale ont eu une « confiance excessive » dans la capacité du porte-avions et de ses navires d'escorte « à faire face au coronavirus » et ont commis des « erreurs » même s'ils n'ont pas commis de « faute ». La ministre s'exprimait dans le cadre de la présentation aux députés des conclusions des enquêtes lancées après le retour du navire amiral français début avril à Toulon, avec 1 081 marins infectés sur 1 760 membres d'équipage.
2 000 marins en quarantaine au retour du Charles de Gaulle
L'enquête épidémiologique a montré que le virus a été introduit pour la première fois à bord lorsque le Charles était en Méditerranée, après son escale à Limassol (Chypre) du 21 au 26 février. Le virus serait ainsi monté à bord à l'occasion d'une des nombreuses rotations aériennes permettant d'amener à bord du personnel et du fret, fin février ou début mars, « depuis Chypre, la Sicile, les Baléares, l'Espagne continentale et le Portugal ». « L'escale à Brest du 13 au 16 mars n'est pas la cause de la première introduction du virus à bord », mais « a été l'occasion de sa réintroduction » et « un facteur d'accélération de sa propagation », a expliqué Florence Parly.

Le ministère pas informé, vraiment ?

« Des mesures de distanciation ont été prises à la suite de l'escale à Brest », et « ont considérablement ralenti la propagation du virus au sein de l'équipage », a ajouté la ministre, mais celles-ci « ont beaucoup pesé et sur le moral de l'équipage ». Ces mesures lourdes ont donc été levées le 30 mars, à l'issue de la quatorzaine suivant l'escale à Brest, en l'absence de cas identifiés. Les briefings ont pu reprendre, et un concert de l'orchestre amateur du bord a même eu lieu le 30 mars. Il s'agit là d'un « excès de confiance du commandement ainsi que de son service médical dans la maîtrise de la situation », a commenté Florence Parly, selon laquelle « le commandement a toujours eu le souci de la santé de son équipage ».
Covid-19 sur le Charles de Gaulle : une allégorie française
L'information la plus inquiétante dans cette affaire reste l'affirmation de la ministre, renouvelée le 11 mai, selon laquelle elle n'a été informée de la situation que le 7 avril, c'est-à-dire au lendemain de l'évacuation de trois marins, et alors que des dizaines, voire des centaines de marins étaient déjà contaminés. Comment le navire amiral de la flotte française, vecteur de la dissuasion nucléaire et principal outil de puissance maritime, surnommé « 42 000 tonnes de diplomatie », peut-il être à genoux sans que l'exécutif en soit informé ? Si la ministre dit vrai, il y a eu une défaillance catastrophique de la chaîne de commandement, du commandant du porte-avions jusqu'au chef d'état-major de la marine. Défaillance qui est hautement improbable…
Et même si l'information n'est pas remontée par la chaîne hiérarchique, il est impensable qu'elle n'ait pas émergé plus tôt au ministère, ne serait-ce qu'à travers des requêtes formulées par la presse. En effet, plusieurs journalistes (dont l'auteur de ces lignes) avaient eu des informations sur une possible contamination dès le 20 mars, et avaient logiquement demandé des explications au ministère. Le service de communication nous avait répondu « fake total », peut-être parce qu'il n'avait pas encore d'information sur le sujet. Mais comment croire qu'ainsi sollicité par plusieurs sources, le ministère n'ait pas posé de questions insistantes à la marine nationale ? Sur ce point, la position de Florence Parly semble intenable.
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Avec 1700 hommes confinés du fait du bateau lui-même, mais aussi à contrario était un bouillon de culture du virus !

Exemple : on a eu dans l’est de la France cette réunion importante évangélique (+ de 2000 personnes) dans un lieu fermé qui a déclenché un cluster et le virus s’est répandu dans toute cette région !

En fait la seule preuve de propagation de cette pandémie rapide, c’est le nombre nombreux d’humains au même endroit et dans un même lieu, donc il faut continuer à éviter tous rassemblements, surtout qu’il n’a pas été encore trouvé de remèdes, vaccins ou solutions pour mieux se protéger du virus, voire l’éradiquer !

Pour autant, il ne faut pas que cet état faillible avec ces dirigeants dépassés depuis le début devienne totalitaire en s’attaquant trop aux libertés individuelles en transformant notre pays en état policier ou démocrature sans en avait l’air, avec de fausse parole de donneurs de leçons bien-pensants, sous prétexte de soucis de la santé des français qu’ils ont laissé aller à vau l’eau depuis des décennies par manque de moyens, parce que bien sûr, la santé doit être prioritaire, même si elle ne rapporte pas, elle coûte, c’est logique !

Les français malgré ce que l’on pense sont capables de faire preuve de discipline et solidarité, mais il ne faut pas que ces dirigeants médiocres et pleutres leur mettent des boulets au pieds en annihilant une partie importante de leurs libertés se serait une erreur de trop et de plus dont ils verraient très vite, le résultat désastreux !

Jdeclef 12/05/2020 10h32LP

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