jeudi 28 mai 2020

Les impôts et taxes ont toujours été le carburant à mettre dans les véhicules de l'état et de tous nos gouvernements et dirigeants de tous bords !


Coignard – Macron, l'ISF et la malédiction du sparadrap

CHRONIQUE. Supprimé en 2018, cet impôt – à faible rendement mais à forte connotation politique – n'a jamais disparu du débat public. Le voilà qui resurgit.


Tous les tintinophiles connaissent cet épisode de L'Affaire Tournesol dans lequel le capitaine Haddock, assis dans un avion, ne parvient pas à se défaire —« Tonnerre ! Mille sabords ! » — d'un pansement adhésif. L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) risque de prendre la même place dans la mémoire collective quant au quinquennat d'Emmanuel Macron.
Dans sa première année de règne, le président, fort d'une popularité satisfaisante, applique tout son programme, rien que son programme. Il remplace un impôt qui ne rapporte guère par un autre qui fait entrer trois fois moins d'argent dans les caisses de l'État. Il explique que c'est pour la bonne cause, celle de l'attractivité économique et fiscale du pays. Seule la fortune immobilière, qu'il assimile à de la rente, est désormais taxée. Le jeune chef de l'État y gagne un surnom autrefois attribué à Nicolas Sarkozy, celui de « président des riches ». Il feint d'y être indifférent.
Pierre-Antoine Delhommais – Le président des pauvres ?
La deuxième année voit toutefois émerger les Gilets jaunes, dont une revendication récurrente est le rétablissement de cet impôt, au nom de l'équité. Mais le chef de l'État, bien que moins populaire qu'un an auparavant, se montre inflexible. D'accord pour évaluer les effets de la suppression de l'ISF, mais pas question de revenir dessus. D'accord pour lâcher plus de 15 milliards d'euros afin de rétablir l'ordre et la paix sociale, mais pas pour faire financer ce cadeau budgétaire par les plus aisés. C'est alors une question de principe et d'autorité politique.

Une goutte d'eau dans l'océan des déficits

Une année passe encore quand surgit l'épidémie de Covid-19. Cette fois, il ne s'agit plus de 15, 16 ou 17 milliards d'euros. L'addition à payer pour la crise sanitaire et le confinement qu'elle a engendré est beaucoup plus lourde. Revient alors l'idée de faire payer les riches. « S'il y a une possibilité de rétablir l'ISF, faisons-le », dit Esther Duflo, Prix Nobel d'économie, dans une interview au JDD. « Face au Covid, il faut un nouvel ISF », renchérit Thomas Piketty. Même Richard Ferrand, proche parmi les proches d'Emmanuel Macron, déclare publiquement qu'il est légitime de « s'interroger sur une contribution des plus aisés ».
Face à cette réapparition du sparadrap ISF, Emmanuel Macron n'a le choix qu'entre des solutions qui lui sont défavorables. S'il cède à la pression, il fait une croix sur une de ses réformes phares, après avoir été contraint d'oublier la transformation de l'État, l'évolution des institutions et le changement du régime des retraites. La gauche de son électorat ne lui en saura pas gré, tandis que la droite ne l'oubliera pas.
Les inégalités explosent-elles vraiment ?
S'il reste droit dans ses bottes, il peut toujours essayer d'expliquer que les quelque 3 milliards récupérés chaque année seraient une goutte d'eau dans l'océan des déficits engendrés par le virus. Il aurait arithmétiquement raison. Mais politiquement ? Alors que se fait entendre, chaque jour un peu plus, la demande d'une justice sociale accrue, le piège de l'ISF se referme une nouvelle fois sur l'Élysée.
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Pour faire soi-disant avancer le pays, mais il n'en n'a jamais assez, alors il en crée de nouveaux, car il n’y a jamais assez de fonds financiers pour essayer de boucher les trous de sa trésorerie courante !

Cela ne serait pas si grave si l’on n’empruntait pas, car il y a la dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, s'élevait à 2 415 milliards d'euros à la fin de septembre 2019, soit 100,4 % du PIB, contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la veille de la crise de 2008.et qui monte à 115% suite à la crise du Covid 19 et celle économique induite !

Les différents dirigeants de tous bords ont laissé filer celle-ci, depuis 1978, solution simple,la fuite en avant devenant impossible à rembourser !?

En espérant que le pays ne soit pas déclaré en vraie faillite ?!
Quant à l’ISF impôt totalement politique serpent de mer qui resurgit sous différents noms

il ne rapporte pas tant que çà en fait et seulement 342942 foyers de contribuables l’ont payé en 2015...

L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est l'ancien impôt sur la fortune français payé par les personnes physiques et les couples détenant un patrimoine net taxable strictement supérieur à un certain seuil d'entrée au 1er janvier de l'année considérée. Il est créé en 1989, et remplacé le  par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Il fait couler beaucoup d’encre médiatique et palabres de nos politiciens médiocres, mais nos taxes indirectes font rentrer bien plus d’argent et par rapport au :


Système fiscal français qui comporte 214 taxes indirectes et impôts différents pour un total de 992,7 milliards d'euros prévus en 2018, et Bercy à son imagination fertile pour en créer d’autres, alors l’IFI c’est : peanuts !

Jdeclef 28/05/2020 11h50LP

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