jeudi 21 mai 2020

Peu importe la date, il faut des maires pour administrer nos communes, car eux sont utiles, voire indispensables, bien plus que nos dirigeants politiciens de tous bords élus !


Municipales : le second tour aura lieu en juin ou janvier 2021, affirme Philippe

Le Premier ministre a réuni les chefs des partis politiques pour évoquer les pistes étudiées par le gouvernement. Un report en septembre ou en octobre a été écarté.

Une fumisterie car le président a décidé ce sera  le 29 juin, après tout c’est lui quai avait annulé le second tour ?!
Le suspens n'est pas totalement retombé, mais l'avenir est légèrement plus clair pour la classe politique. Lors d'une réunion avec les chefs de partis mercredi, Édouard Philippe a affirmé que le second tour des élections municipales aurait lieu soit en juin soit en janvier 2021. « Le Premier ministre a écarté septembre très clairement, et l'automne aussi, en disant c'est juin ou janvier », a rapporté l'un des participants.
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Selon plusieurs responsables de partis, le chef du gouvernement a expliqué qu'il fallait un mois et demi pour faire campagne et que ce serait compliqué avec la rentrée scolaire, tandis qu'en octobre, ce serait impossible d'interrompre la session des débats sur le budget au Parlement. « Le Premier ministre a écarté septembre très clairement, et l'automne aussi, en disant c'est juin ou janvier », a rapporté le président de LR Christian Jacob. « Édouard Philippe nous a dit soit juin, soit janvier 2021. Il n'envisage pas de scrutin à la rentrée », a renchéri le député LFI Alexis Corbière.

Un rapport doit être remis jeudi ou vendredi

Le Premier ministre a souligné également qu'aucune décision n'était prise à ce stade, selon plusieurs participants. Interrogé, l'entourage du Premier ministre a expliqué travailler sur deux hypothèses, dont celle d'un report des élections, mais pas au-delà de janvier 2021. Un projet de loi est en préparation et examiné par le Conseil d'État en cas de report.


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Mais cela ne préjuge pas de la décision, a souligné cette source. Selon elle, Édouard Philippe a considéré qu'un scrutin en septembre serait compliqué en raison de la rentrée scolaire. Et que les mois qui suivent sont aussi très contraints du point de vue parlementaire, car il y a les lois de finances et cela ne permet pas de suspendre l'activité du Parlement pour faire campagne. Le rapport que le gouvernement doit remettre vendredi ou jeudi au Parlement contiendra une orientation de la position du gouvernement, a encore affirmé cette source.

L'opposition partagée

Lors de la réunion, Alexis Corbière a exprimé son opposition à la tenue d'un second tour en juin. Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, « présent au début de la réunion, nous a dit qu'il serait compliqué de tenir campagne. Dans ces conditions, ça nous semble impossible de tenir ce second tour fin juin » et « il y a aussi un risque de prime aux maires sortants, qui ont, par exemple, distribué des masques pendant la crise », a expliqué le représentant de LFI.


Le député et président de Debout la France Nicolas, Dupont-Aignan, a lui aussi pointé « deux blocages » pour juin, « un blocage sanitaire parce qu'on n'a pas encore le bilan du déconfinement » et un « blocage démocratique » parce que « les Français ne sont pas prêts à aller voter après le fiasco du premier tour et le problème de la campagne fait qu'il n'y aura pas de campagne et qu'il y aura très peu de participation ».
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Selon le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, un scrutin en juin risque « d'éliminer tout débat démocratique » avec « une campagne particulière, sans réunion publique, sans distribution de tracts » et « une partie de l'électorat (qui) aura peur de voter ». « Cela va fausser le résultat du scrutin dans les communes où il est le plus disputé », selon Jean-Christophe Lagarde, qui est favorable à ce que les municipales aient lieu en même temps que les départementales et les régionales en mars 2021.

À l'inverse, Christian Jacob a dit « qu'à partir du moment où les conditions sanitaires sont réunies », il était « favorable à ce que les élections se tiennent le plus rapidement possible et notamment en juin ». Si le second tour a lieu en janvier 2021, « ça bouleverse tout le calendrier électoral et ça repousse quasiment d'un an toute la commande publique avec des conséquences importantes en termes d'emploi », a déploré le chef de LR.

Une fumisterie car le président a décidé ce sera le 29 juin, après tout c’est lui qui avait annulé le second tour ?!

D’ailleurs le 1er ministre avait dit en juin ou janvier 2021, mais le président lui a décidé le 29 juin en pseudo monarque qui avait contribué au capotage de l'élection au 1er tour, et deuxième reporté après consultation des chefs de nos partis médiocres !

Pour le reste cela confirme la mauvaise entente du président et de son 1er ministre et augure un remaniement ministériel (comme d’habitude) sous tous les derniers quinquennats de cette V eme république !

Hormis çà, cela ne devrait pas se faire avant que la crise pandémique ne soit pas diminuée de façon importante pour ne pas encore semer le trouble déjà présent dans nos administrations kafkaïennes !

Mais le Président aura l’impression de faire un changement en prenant une équipe à sa botte, ce qui ne changera rien pour les français !

Pour essayer de se relancer en vue de 2022, mais là c’est loin, d’être gagné pour lui car il ne mérite pas une seconde chance (surtout s’il se plaint en disant qu’il ne pouvait prévoir la venue de ce Covid 19 mondial) de toute façon, il ne prévoit jamais rien notre grand donneur de leçons et fait de mauvais choix nombreux, les français ont pu s’en rendre compte s’ils réfléchissent un peu...

Car il n’est jamais au niveau de leur quotidien ..!

Jdeclef 21/05/2020 12h37LP

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