Coronavirus :
vers une prolongation de l'état d'urgence sanitaire
Le Conseil
des ministres examine ce samedi la prolongation pour deux mois supplémentaires
de l'état d'urgence sanitaire à partir du 24 mai.
Alors que le coronavirus a tué 24 594 personnes en France
depuis début mars, dont 218 au cours des 24 dernières
heures, le gouvernement doit étudier ce samedi 2 mai un
allongement de deux mois de l'état d'urgence sanitaire, à partir du
24 mai. Le Sénat doit examiner ensuite ce texte dès lundi 4 mai, puis
ce sera au tour de l'Assemblée nationale de s'exprimer, avec une adoption
définitive dans le courant de la semaine. Le projet de loi indique que la
mise en quarantaine et le placement à l'isolement, afin de lutter contre la
propagation du virus, pourront intervenir « lors de l'arrivée sur le
territoire national ».Alors que le gouvernement a dévoilé les cartes de déconfinement progressif, Emmanuel Macron a prévenu encore vendredi, lors d'une réception à l'Élisée, que le 11 mai serait « une étape importante », mais pas le passage « à une vie normale ». En tête des préoccupations, la réouverture des écoles qui s'annonce très périlleuse. La « majorité des écoles » maternelles et primaires seront au rendez-vous du 11 mai, a affirmé Jean-Michel Blanquer au Figaro, avec un maximum de 15 enfants par classe. Mais certains édiles ne veulent pas en entendre parler.
Protocole sanitaire strict dans les écoles
Ainsi, huit maires centristes de Seine-Saint-Denis (Bobigny,
Drancy, Saint-Ouen, Coubron, Livry-Gargan, Noisy-le-Sec, Le Raincy et Le
Bourget) avaient déjà exprimé, avant même le discours du Premier ministre
mardi, leur intention de ne pas rouvrir leurs établissements scolaires. Ces
édiles, comme beaucoup d'autres, s'inquiètent de la possible mise en cause de
leur responsabilité pénale en cas de contamination d'enfants, d'enseignants ou
de personnels.À Paris, la réouverture des écoles sera réservée, au moins dans un premier temps, « à un public prioritaire », c'est-à-dire aux enfants de certaines professions et aux élèves décrocheurs, a indiqué vendredi à l'Agence France-Presse l'adjoint de la mairie chargé de l'éducation. Pour accueillir des élèves, les écoles devront respecter un protocole sanitaire très strict, dont les grandes lignes ont été dévoilées jeudi : lavage répété de mains, jeux proscrits, désinfection du matériel, sens de circulation marqué au sol…
Écoles : les modalités de la rentrée scolaire dévoilées
Le prix des masques chirurgicaux plafonné, pas celui des textiles
L'objectif est « qu'une offre abondante de masques lavables et réutilisables à filtration garantie soit mise à disposition du public à un coût de l'ordre de 20 à 30 centimes d'euros à l'usage », a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué. Face à l'abondance de l'offre après une période de rareté, les Ordres des professions de santé se sont offusqués dans un texte cinglant du nombre « sidérant » de masques annoncés à la vente par la grande distribution. Celle-ci a répliqué qu'elle n'avait pas de « stocks cachés » et que les commandes n'allaient être livrées que « très progressivement ». « Il n'y avait pas de stocks de masques cachés en France », a également assuré vendredi soir le directeur de la Santé, Jérôme Salomon, interrogé sur le sujet.
Une commission d'enquête sur les masques ?
La grande distribution, qui pourra vendre des masques à partir du
4 mai, « s'investit dans la distribution de masques grand public (…)
Ils ont aussi commandé des masques sanitaires, comme c'est autorisé en tenant
compte des règles strictes de la réquisition qui, effectivement, s'appliquent.
Ce sont des petits volumes », a-t-il ajouté. La sénatrice de Gironde
Nathalie Delattre (Mouvement radical) a demandé la constitution d'une
commission d'enquête sur le sujet, dans un courrier au président du Sénat
Gérard Larcher et transmis à l'Agence France-Presse. Et le chef de file des
Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, s'est dit vendredi « écœuré » face au
nombre de masques annoncés à la vente par la grande distribution.
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Notre pays
par ses dirigeants accompagnés d'un gouvernement d'incapables dont certains
comme d'autres bavards s'écoutent parler pour ne rien dire !
Car depuis
le début de cette pandémie par leur imprévoyance déplorable, ils ne savent
toujours pas ou ils vont, et cela ne s’améliore pas, car dans les pays modernes
évolués démocratiques soi-disant à la pointe des progrès techniques de ce XXI
eme siècle, nous sommes encore dans le lot des médiocres ainsi qu’en matière
économique à la traîne ce que l’on savait déjà !
J’aime la France,
j’y suis né français depuis de nombreuses générations et très attaché à
celui-ci et j’ai voyagé dans nombreux pays au monde, je me croyais bêtement à l’abri
en bon français éduqué dans un pays moderne évolué de notre époque !
Mais qu’elle
déception quand on voit la qualité médiocre de nos dirigeants de tous bords que
nous avons élus sans réfléchir, nous faisant avoir par leurs beaux discours car
quand on gratte le vernis dont ils sont recouverts, il n’y a rien dessous !
De par mon âge
avancé, je pointe les cases à risque d’attraper ce Covid 19, mais ma vie est derrière
moi, je vis avec ma fille de 38 ans dans notre appartement et je suis extrêmement
inquiet et déçu, car elle n’a plus de travail, donc nous survivons comme d’autres,
moi veuf avec elle, seule famille qui nous reste enfermé dans notre appartement
et pays à attendre un miracle !
Car il n’y a
pas eu d’avancée probante pour cette lutte contre cette pandémie : la
tirade de Victor Hugo dans la Piece de théâtre Ruy Blas et toujours d’actualité :
Bon appétit ! messieurs ! Ô Ministre intègres Conseillers
vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
(Ou plutôt qu’ils l’oublient, avec ces habitants
à leur triste sort !)
En les privant de liberté au pays des droits
de l’homme avec en plus des tracasseries administratives bornées !
Jdeclef 02/05/2020 10h24LP
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