Coronavirus :
un tiers des Français ont peur de retourner chez le médecin
EXCLUSIF.
Un sondage révèle le risque d'un renoncement aux soins après le
déconfinement, qui pourrait avoir des effets dramatiques de santé publique.
La crise sanitaire du Covid-19
pourrait en cacher une autre. Pendant le confinement, déjà, des médecins
alertaient sur le risque du renoncement aux soins qui inquiète le gouvernement.
Ces deux derniers mois, un tiers des Français ont déjà renoncé à se rendre chez
le médecin ou dans un établissement de santé, révèle un sondage* ViaVoice pour
la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), que Le Point publie ce jeudi 14 mai.Plus inquiétant, 36 % des personnes interrogées craignent de retourner en consultation. « Je les comprends », réagit Lamine Gharbi, président de la FHP, qui se veut rassurant : « Nous avons de moins en moins de cas de Covid, ils sont bien séparés, et surtout, nous savons gérer les infections, c'est notre métier. » Pour rassurer les patients, la FHP a mis en place une charte d'engagements.
Retrouver le chemin des cabinets
médicaux
« Il faut porter le message que
les pathologies chroniques et les tumeurs ne se sont pas arrêtées pendant le confinement.
Il est important de retrouver le chemin des cabinets médicaux ! »
Pendant le confinement, les opérations de tumeurs ont par exemple diminué de
50 % selon le président de la fédération. « Ce ne sont pas des
opérations qu'on fait quand on le souhaite et qu'on peut différer. On va
peut-être découvrir post-Covid des pathologies qui auront évolué à bas
bruit. »Les Français plébiscitent et soutiennent leurs soignants
Priorité à la relocalisation de la
production des équipements
Le président de la FHP pense notamment
à la collaboration entre hôpitaux publics et cliniques privées qui s'est mise
en place pendant la crise sanitaire, et que 77 % des Français aimeraient
voir perdurer au-delà de la pandémie. « Il y avait encore des blocages sur
le terrain avant la crise. Demain, lorsqu'il y aura un autre souci de santé
publique, que ce soit une nouvelle épidémie ou un attentat, il ne faut plus
qu'il y ait cette dichotomie. »Sans surprise, les Français estiment qu'accorder plus de moyens financiers aux établissements de santé et revaloriser les salaires font partie des priorités pour la santé de demain (57 et 55 % des personnes interrogées). Mais contre toute attente, ces sujets n'arrivent pas en tête des priorités : pour 59 % des sondés, il faut surtout « relocaliser massivement en France la production de matériels sanitaires ». De quoi éviter de vivre à nouveau, en cas de crise sanitaire, le traumatisme de la pénurie de masques.
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Je suis allé
consulter mon médecin hier pour faire le point et renouveler mon traitement lourd
étant en ALD depuis1999 en tant que patient à risque (et 73 ans fin mai)
Il n’y avait
aucun patient dans son cabinet, plusieurs ont téléphoné pendant ma consultation,
mais pas pour prendre des RV !
Je n’avais
pas quitté mon appartement depuis le 06/3 respectant le confinement j’avais
programmé un voyage avec ma fille pour mon anniversaire à l’étranger annulé
pour l’instant, je perds 2650 euros !
Mais c’est
surtout les informations anxiogènes souvent dispersées en tout sens par nos
autorités et dirigeants perdus et dépassés qui ont produit l’effet contraire
sur les français mêmes à risques qui hésitent à consulter et à se faire soigner :
Surtout avec
l’abandon du secret médical mis à mal par nos dirigeants que l’on croirait prendre
un plaisir à transformer la France en ersatz de démocrature comme dans certains
pays évolués, avec à sa tête, un pseudo monarque sans couronne parvenu qui parle
avant de réfléchir, car ne sachant rien, alors il effraie une partie des français
lambda !
De toute
façon tous les français sont fichés à la sécurité sociale notamment ceux qui
sont en ALD (maladie grave de longue durée) et la carte vitale pour simplement
acheter des médicaments est le meilleur vecteur de renseignement chez les
professionnels de santé, pharmacies ou tous praticiens divers médicaux !
Le problème supplémentaire
étant la délation qui pourrait se développer pour désigner les personnes âgées
ou autres ayant des maladies à risques !
La seule chose
que j’espère, c’est la disparition de ce virus ou un hypothétique vaccin (si
on attend autant de temps que pour le sida) ne rêvons pas, reste peut-être
des traitements, mais ça, ce n’est pas pour tout de suite, maintenant la
vie devient une loterie !
J’espère être
encore là en 2022 pour mettre mon bulletin de vote dans l’urne bien qu’il soit
une goutte d’eau dans l’océan ou nage les gogos qui se font avoir depuis des
décennies par ces politiciens que nous élisons !
Jdeclef 15/05/2020
10h44
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