samedi 16 mai 2020

Ce petit président essaie de paraître plus grand qu'il est, tous nos présidents depuis ces derniers quinquennats l'ont fait !


Sébastien Le Fol – Macron, le déguisement permanent

ÉDITO. De Gaulle, Jeanne d'Arc, Clemenceau… Le chef de l'État aime enfiler des costumes historiques. Au risque de ne jamais se montrer lui-même.

Emmanuel Macron se voit en héros politique. Il est en effet de cette trempe d'êtres « doués originellement et de manière innée d'une flamboyante capacité d'intellection », pour reprendre l'expression de l'historien Thomas Carlyle. Macron ne manque ni de panache, ni de vision, ni d'idéal stoïque. Cette quête de l'héroïsme, le président l'a exprimée avec force dans son entretien fleuve accordé au Point en août 2017. Il ne rate jamais une occasion de célébrer les vertus héroïques dans ses discours. Et, quand il se compare à des personnages du passé, c'est à des héros mythiques.
Comparaison n'est pas raison. En mars, devant un hôpital de campagne à Mulhouse, on l'a vu mimer Clemenceau dans les tranchées. Récemment, à l'Élysée, en visioconférence devant les people chics de la culture, il s'est essayé au lyrisme de Malraux. À force de le voir en représentation, certains ont cru qu'il s'était aussi déguisé en Superman. Une photo sur Instagram le montrait en effet vêtu d'un pull bleu moulant avec un autre, rouge, noué en écharpe… La ressemblance avec le super-héros était troublante.

Le sauveur, l'âge d'or, l'unité…

Macron s'identifie-t-il aux personnages à qui il rend hommage ? C'est le propre de ce genre d'exercice. Mais c'est aussi un moyen pour lui de revisiter quelques-uns des « grands ensembles » politico-mythologiques français définis par l'historien Raoul Girardet : le sauveur, l'âge d'or, l'unité…
Emmanuel Macron : « Ce moment ébranle beaucoup de choses en moi »
Ce dimanche, à Montcornet, le président doit mettre ses pas dans ceux du colonel de Gaulle. C'est dans ce village de l'Aisne que ce dernier tint tête aux panzers le 17 mai 1940. Au menu de son discours, cette fois, l'esprit de résistance, le courage et le refus de la défaite. 2020 est une grande année gaullienne. On célèbre le cinquantième anniversaire de sa mort et le quatre-vingtième de l'appel du 18 juin. Pour galvaniser le peuple France, sonné par le Covid et la crise économique, le parrainage semble tout indiqué.
Pourtant, ces derniers temps, le verbe macronien a beau évoquer des heures shakespeariennes, il résonne comme un feuilleton de France 3. Il y a un décalage de plus en plus gênant entre le ton présidentiel, l'imaginaire qu'il charrie et le prosaïsme de notre situation. Au début de la pandémie, ses interventions exaltaient valeurs guerrières et vertus chevaleresques. Mais le quotidien des Français, c'était l'attestation de déplacement et la promenade avec le chien dans un rayon d'un kilomètre. Le mimétisme se retourne contre le président. Nous ne sommes pas en 1940 et il n'est pas de Gaulle. Son appel du 16 mars 2020 ? « Il faut rester chez vous ! »
De Gaulle, regards critiques
À propos du général de Gaulle, on recommande au président de la République la réédition du livre cinglant que le journaliste et homme politique Henri de Kerillis lui consacra en 1945 : De Gaulle dictateur (Perrin). Kerillis fut le seul député de droite à voter contre les accords de Munich et rejoint Londres deux jours avant de Gaulle. Farouche opposant de Pétain et de Vichy, l'auteur dissimule mal son amour déçu : de Gaulle le prit de haut. Mais son regard sur le personnage est stimulant, même pour un admirateur de l'épopée gaullienne. Méfions-nous des belles statues ! Face à l'homme du 18 juin, écrit Kerillis, « on se croirait devant une transposition, sur la scène publique, du génial artiste Fregoli qui, pendant près d'un demi-siècle, attirait dans les cirques de France et de l'Europe entière des foules émerveillées à cause de la vitesse prodigieuse avec laquelle il apparaissait sous les déguisements les plus différents ».

Succession frénétique de rôles

Macron est-il notre Fregoli ? Sa présidence donne parfois l'impression d'une succession frénétique de rôles. Comme si le chef de l'État voulait transposer à la scène son « en même temps ». Son vestiaire est riche de costumes historiques qu'il enfile selon les circonstances : Jeanne d'Arc (relire son discours d'Orléans de mai 2016, alors qu'il était ministre de l'Économie), Mendès France, Pompidou… En réalité, Macron se cherche encore. Qui est-il ? Les Français se le demandent.
Macron croit au miracle des rois thaumaturges. En revêtant leurs habits, en prononçant leur nom, il espère capter le pouvoir de guérison qu'on leur attribuait. Il ne se résigne pas à être un leader centriste, rationnel et démocrate du XXIe siècle. Il a besoin d'imaginer des flammes et des bruits de canon autour de lui quand il s'adresse aux Français. Au risque de paraître jouer dans une mauvaise reconstitution.
« Il portait en lui des flots d'espérance. Il jetait dans les âmes la semence d'une future grande moisson d'héroïsme », écrit Kerillis à propos de De Gaulle. La moisson macronienne sera-t-elle aussi féconde ?
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Ce prenant pour des napoléons, césars ou monarques sans couronne voir absolus !

A sa décharge, ces prédécesseurs faisaient pareils comme par exemple N.SARKOZY qui lui aussi voulait tout faire s’entourant aussi de conseillers médiocres, voire douteux !?

A croire, que la fonction rend ces politiciens élus chefs d’état, stupides et fat au point d’être submergé par leurs égos surdimensionnés, car titulaire de trop de pouvoir que les français leur ont donné de par la constitution de cette V eme république faite pour eux !

Le problème étant que sur le fond, il ne pense qu’à lui, ce petit bourgeois parvenu opportuniste arrivant derrière un autre président très politicien professionnel élu par défaut et en pleine déconfiture qui en plus a jeté l’éponge avant la fin, et donc de ce fait a enfoncé une porte ouverte grâce à notre V eme république et son système électoral à 2 tours !

Pour autant Mr MACRON n’a pas prévu ce qui lui est arrivé et arrive avec cette crise pandémique mondiale, donc de ce fait sans excuse, après les manifestations de mécontentements nombreuses à cause de ces réformes à tout va qui l’on aveuglé et ses erreurs, l’affaire Benalla qui a interrompu la marche du pays, suivi de grèves diverses à répétition (SNCF hôpitaux et autres) avec la cerise sur le gâteau empoisonné, les gilets jaunes, ce que l’on avait jamais vu de cette ampleur dans notre pays depuis 1936 !

Lui qui se réfère souvent à des événements historiques français de notre pays et de son peuple, il n’a rien compris, jusqu’à s’excuser comme un enfant de son erreur sur la gestion des hôpitaux, mis en exergue par cette crise sanitaire !

Pour résumé, ce président n’est pas digne de la fonction de président de la république mais le mal est fait, les français feront ce qu’ils veulent en 2022, qu’il en profite car indéboulonnable !

Mais « il est venu, il a vu, et il a perdu » car il n’est pas César, dommage, car c’est les français qui paient au final !

Jdeclef 16/05/2020 10h22CLP

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