dimanche 3 mai 2020

Si Sibeth assume « mentir pour le Président » cette porte-parole nulle est totalement inféodée à son patron, que s’en est pitoyable !


Coronavirus : quand le gouvernement joue au rédacteur en chef

VIDÉO. Le gouvernement sélectionne sur son site les articles traitant du coronavirus qu'il juge fiables. Est-ce bien son rôle ?


L'initiative partait d'une bonne intention, sans doute, mais elle s'est retournée contre le gouvernement. Depuis quelques semaines, le Service d'information du gouvernement (SIG) réfléchissait au moyen de lutter contre les fausses informations qui circulent sur le Web. L'apparition du coronavirus n'a fait que renforcer sa volonté. « On a quand même des gens hospitalisés parce qu'ils ont lu qu'on pouvait soigner le Covid avec de l'eau de javel ou de la cocaïne », explique-t-on au sein du gouvernement. Le SIG choisit donc de sélectionner les articles qu'il juge fiables, avant de les mettre en ligne sur le site du gouvernement, rubrique « Désinfox ».
Le choix, assure-t-on à l'Élysée, est avant tout objectif, car il répond à plusieurs critères : l'article traitant de l'épidémie doit émaner d'une cellule de « fact-checking » qui existe depuis au moins deux ans, et être en accès libre. Le site, mis en ligne il y a plus d'une semaine, ne fait guère parler de lui, jusqu'à ce que Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, l'évoque jeudi sur Twitter.

Jouer avec le feu Depuis, les réseaux sociaux, alimentés en l'occurrence par les journalistes, se déchaînent. Est-ce bien le rôle d'un gouvernement de s'ériger en rédacteur en chef de la presse française et de dire qui est apte à figurer, ou non, dans une sélection d'articles ? En haut lieu, on reconnaît du bout des lèvres jouer avec le feu. Un peu débordé par les réactions, l'entourage de Sibeth Ndiaye répond par quelques éléments de langage destinés à calmer la fronde et à détourner les critiques de la personne d'Emmanuel Macron, sur lequel les accusations d'amateurisme retombent forcément : « Loin de nous l'idée de mettre un tampon sur telle ou telle rédaction. On a évidemment confiance dans les médias, mais la priorité, c'est la santé des Français. L'enjeu est sanitaire, exclusivement, et à visée informationnelle. »
Le problème, c'est qu'en la matière, le gouvernement n'en est pas à son coup d'essai. C'est déjà lui qui est à l'origine d'un conseil de déontologie des journalistes, une initiative largement contestée par la profession, qui y voit un moyen de la mettre au pas. La rubrique « Désinfox », si elle ne procède pas de la même idée, donne à penser qu'il y a selon le gouvernement des bons et des mauvais journalistes ; des articles qui valent la peine d'être lus par les Français, et d'autres qui méritent la trappe. Les rédactions seraient donc imparfaites ; les hauts fonctionnaires et les conseillers ministériels fonctionneraient comme une sorte de deuxième filtre, nécessaire à la bonne information de la nation.

« La chose la plus inutile que le gouvernement pouvait faire »

Par ailleurs, est-il bien judicieux de mettre en avant les cellules de fact-checking, qui fleurissent dans les médias depuis quelques années ? Le gouvernement semble croire que cette fonction, et elle seule, garantit la fiabilité d'une information. C'est oublier que le journaliste est, par essence, un « fact-checker », comme il est par essence un journaliste d'investigation. Il enquête, recoupe, vérifie. Quelle que soit sa fonction, tout journaliste mérite autant qu'un « fact-checker » d'être estampillé comme source d'information appréciée par le gouvernement si tant est qu'il ait envie de ce tampon officiel !
Étienne Gernelle – Quand le tribunal de la pensée avance ses pions
« C'est franchement la chose la plus inutile que le gouvernement pouvait faire, explique dans Libération Christian Delporte, historien des médias. Le rôle du gouvernement est de communiquer, pas de trier ce qu'il considère comme être de la bonne ou de la mauvaise information ». Au sein du gouvernement, on fait un peu profil bas, reconnaissant que l'initiative peut être mal comprise. La rubrique, dit-on, pourrait d'ailleurs évoluer, on ne sait pas trop dans quel sens. Comme pour calmer la fronde, un conseiller ministériel tempère : « Cette page ne concerne de toute façon que le coronavirus, elle est donc amenée à mourir. » C'est heureux.
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La censure va encore mieux se porter que d’habitude, pas grave, il reste les réseaux sociaux ou le peu de journaux d’opposition, car pour les autres médias, il faut savoir décrypter le vrai du faux !

Cette crise, nous fait glisser, sans en avoir l’air vers une forme de démocrature qui plait à notre pseudo monarque président, c’est très triste pour ceux qui aime la liberté d’expression auxquels beaucoup de français sont attachés pas encore totalement aveuglés par certains médias, ni gogos qui veulent encore y croire !

Comme cette crise et ce petit virus peut faire encore plus de mal que la pandémie  elle-même !?

On parle de démocratie dans cette V eme république, elle s’éloigne et elle ne sera plus pareille, après le passage de ce Covid 19 que l’on tiendra responsable bien sûr c’est si facile comme le feront nos dirigeants incapables de gérer correctement cette crise !

Jdeclef 03/05/2020 14h27

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