mardi 5 mai 2020

Le titre représente bien le sentiment des français à cause de nos dirigeants qui sont trop indécis !


Trop rapide, trop flou, trop risqué… Quand le déconfinement angoisse

À seulement quelques jours du 11 mai, de nombreuses questions restent encore en suspens. Et à chaque génération, son lot d'interrogations.

Certains l'attendent impatiemment, comptent les jours avant d'être libérés, même si ce n'est que partiellement. Pour de nombreux Français, le 11 mai marquera un tournant, la fin de deux mois d'enfermement et l'amorce d'un retour à la vie normale, puisse-t-elle encore exister. D'autres, en revanche, s'inquiètent de voir les jours filer vers un avenir incertain. Conscients que le virus présente toujours un grand risque, ils s'alarment de devoir rependre le chemin du travail, et, avec lui, celui des transports en commun, craignent d'envoyer les enfants à l'école et redoutent par-dessus tout « une deuxième vague ».
« J'ai l'impression que le déconfinement arrive un peu tôt, qu'on a passé le plus dur, mais qu'il y a encore beaucoup de gens infectés qui ne le savent pas… On nous explique que, pour être protégé, il faut que tout le monde soit testé ou qu'une part importante de la population soit immunisée, mais on constate qu'il est impossible de tester tout le monde et que la part de la population immunisée est trop infime… Ça n'a pas vraiment de sens », souligne Louisa*, 28 ans. « J'ai vraiment le sentiment qu'il faut faire repartir l'économie même si ce n'est pas très safe (sic) », résume cette Parisienne qui travaille dans la communication.
Nos voisins européens grognent aussi contre le déconfinement
Confinée avec son petit ami dans leur appartement du 17e arrondissement, la jeune femme avait envisagé de partir dans le Sud après le 11 mai, pour s'installer dans une maison de famille et entamer une sorte de « deuxième confinement » dans un cadre un peu plus agréable. « Puis Édouard Philippe a annoncé qu'on ne pourrait pas parcourir plus de 100 kilomètres », explique Louisa, qui envisage toutefois de demeurer chez elle après le 11 mai. « Même après deux mois à deux dans un appartement de 30 m2, je préfère continuer à rester chez moi pour me protéger et protéger les autres », avance Louisa. « J'ai la chance de pouvoir télétravailler, alors je préfère éviter de prendre des risques inutiles », précise-t-elle enfin.

Inquiétudes malgré les précautions Camille*, elle, ne sait pas encore vraiment quand elle devra retourner au travail. Ce qui est sûr, c'est que le jour où cela arrivera, elle fera tout pour éviter les transports en commun, malgré les mesures annoncées par le Premier ministre pour protéger les usagers. Masques obligatoires, transports réservés aux actifs, distanciation physique… Autant de précautions qui ne suffisent pas à rassurer Camille, qui envisage plutôt d'acquérir un vélo électrique. « D'ordinaire, l'hygiène dans le métro parisien est déjà plus que limite, alors là, avec le virus… Ce n'est vraiment pas rassurant ! » estime cette jeune avocate fiscaliste. Agathe, étudiante en école de commerce, était également très réticente à l'idée de devoir prendre le métro pour se rendre à son stage. Heureusement, elle aura encore la possibilité de travailler depuis chez elle après le 11 mai. Mais depuis les annonces du Premier ministre, c'est une autre question qui la taraude.
Tout ça est un peu flou, on a l'impression que ça n'a pas été assez réfléchi.
« Plusieurs de mes amies sont déjà en train de prévoir des dîners retrouvailles. Même si c'est en petit comité, ça m'angoisse un peu », fait-elle savoir. « Bien sûr, j'aimerais retrouver un semblant de vie sociale, mais l'idée de voir dix personnes un soir, sans savoir qui ces dix personnes ont vu la veille, me paraît un peu irresponsable », regrette Agathe, qui voudrait dans un premier temps pouvoir rendre visite à ses grands-parents. « Il va falloir faire des choix, car je ne peux pas prendre le risque de voir des personnes qui se sont elles-mêmes exposées. Le rapport prise de plaisir prise de risque est trop grand », dit Agathe, qui ajoute qu'il serait contradictoire de refuser de prendre le métro pour ensuite participer à des dîners plusieurs soirs de suite. « Tout ça est un peu flou, on a l'impression que ça n'a pas été assez réfléchi… C'est évident que si quatre personnes se voient, puis que chacune participe à un autre dîner le lendemain, le risque de contagion grandit… » explique la jeune femme.

Que recouvre le « motif familial impérieux » ? « On pensait y voir plus clair après les annonces du Premier ministre, mais certaines choses sont encore plus floues qu'avant », abonde Thomas, restaurateur à Biarritz. Le 28 avril, il a écouté avec attention Édouard Philippe, avant de faire un point avec sa petite amie qu'il n'a pas vue depuis début mars. « Juste avant l'annonce du confinement, ma copine était en week-end chez une amie à Grenoble. Pour respecter les règles, elle est restée sur place. Elles sont toutes les deux dans un petit appartement, commencent à se marcher dessus, et maintenant on apprend qu'on ne peut parcourir plus de 100 kilomètres que pour motif familial impérieux  », détaille-t-il. Depuis, le couple se pose une multitude de questions : qu'est-ce que recouvre exactement ce motif familial impérieux, sa petite amie peut-elle quitter Grenoble ? Pour aller où ?
Déplacements limités à 100 km : « Le motif familial impérieux est subjectif »
« Elle est encore étudiante et ne reprendra les cours qu'en août. Elle a bien un appartement à Paris, et pourrait peut-être rentrer chez elle, mais c'est un peu idiot de rejoindre une des zones les plus durement touchées par la crise, tout ça pour s'enfermer dans un petit appartement et alors qu'elle n'a aucune raison précise d'être à Paris », avance Thomas. Avec sa compagne, ils se sont aussi demandé si elle pouvait le rejoindre à Biarritz. Est-ce que les policiers vont estimer que c'est un motif familial impérieux ? Pire, est-ce qu'ils ne vont pas penser qu'elle veut juste aller sur la côte pour s'offrir des vacances ? Autant de questions qui restent aujourd'hui en suspens.

« Tous les matins, les enfants sont agglutinés devant la porte » Des questions, Lorraine s'en pose aussi. Maman d'une élève en classe de 6e, elle ne sait pas si sa fille pourra raisonnablement reprendre l'école après le 18 mai, comme cela est pourtant prévu pour les collégiens. « Ma fille est scolarisée dans un collège parisien, en pleine zone rouge, ce qui remet en question l'ouverture de l'établissement », indique Lorraine. « Même si le collège venait à ouvrir ses portes à partir de cette date, comment assurer un minimum de sécurité sanitaire ? » demande la mère de famille. Sans parler du contact entre les enfants, c'est la physionomie même du collège qui poserait problème, selon elle. « L'entrée du collège se fait par une porte simple. Tous les matins, les enfants sont agglutinés devant, c'est très étroit et l'entrée se fait au compte-gouttes. À l'intérieur, les couloirs sont exigus… On n'arrête pas de parler de distanciation sociale, mais, là, c'est mission impossible », détaille cette avocate.
Est-ce que ça vaut le coup de prendre le risque de renvoyer les enfants à l'école pour seulement deux semaines ?
Lorraine est également sceptique s'agissant de l'organisation des « demi-classes », modèle pour l'instant retenu par le ministère de l'Éducation nationale pour la reprise des classes. « Est-ce que ça vaut le coup de prendre le risque de renvoyer les enfants à l'école pour seulement deux semaines, dans la mesure où les cours vont avoir lieu en demi-groupes ? » se demande-t-elle. Déléguée des parents d'élèves et de toutes les 6es, elle espère y voir un peu plus clair d'ici à la semaine prochaine, notamment sur la répartition de ces fameuses demi-classes. « Est-ce qu'ils vont privilégier les enfants dont les parents travaillent ? Est-ce qu'ils vont choisir les enfants qui ont des difficultés ? Les parents partis en province sont-ils concernés ? Tout ça est encore très flou et ça génère une certaine angoisse, qui rejaillit sur les enfants », conclut Lorraine.

La question de la contagiosité des enfants n'est pas tranchée

Côté professeur, on n'est pas beaucoup plus rassuré. « J'ai calculé, si on fait des demi-groupes, il y aura 20 jours effectifs de classe, donc 10 jours par groupe », dit Jérémy, qui enseigne à une classe de cm2 dans une école à Villejuif (Val-de-Marne). « Nous, on est dans une zone rouge, voire écarlate… On a même parlé de faire des tiers groupes, ce qui reviendrait à revoir les élèves sept jours chacun », dit Jérémy, qui craint un apport pédagogique « très faible ». « J'ai gardé des enfants de soignants, je suis un agent de l'État et je prends ma mission à cœur, mais, là, pas sûr que le jeu en vaille la chandelle, pour si peu de temps. Si on avait dit tout de suite c'est pour relancer l'économie, on a besoin d'une garderie gratuite, pourquoi pas, mais ça n'a jamais été présenté comme tel », regrette le jeune homme.
Parents, profs, maires…, un retour à l'école qui inquiète
Du discours d'Édouard Philippe, Jérémy n'a retenu qu'une phrase : « Je fais confiance aux équipes. » « Ça, ça veut dire débrouillez-vous  », s'amuse le professeur. Reste que, pour lui, reprendre les cours en présentiel ne sonnera pas la fin des cours virtuels. « Il faudra continuer d'assurer le suivi pédagogique pour ceux qui restent à la maison », estime le trentenaire, qui se demande comment il va pouvoir tout concilier. Se pose aussi la question de la contagiosité des plus petits, « c'est un public incertain, il y a beaucoup de discours contradictoires et ça augmente l'appréhension », dit Jérémy. Originaire des Pyrénées-Atlantiques, le jeune homme aimerait pouvoir retrouver sa famille cet été. « Mais en allant à l'école, je risque de l'attraper, puis de le refiler à mes proches… » insiste l'enseignant. Las, il sait qu'il faudra être patient et s'adapter « au jour le jour ».
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Car ils ne savent pas vraiment ou ils vont, le président en tête, même, pas toujours en phase avec son 1er ministre !

Ces élus au plus haut de l'état ont peur de leur ombre et diffuse leurs craintes sur la population au lieu d'essayer de la rassurer, mais même çà, ils ne savent pas le faire !

Le pays est mal dirigé ni protégé correctement et ces messieurs n'ont pas oublié leur laxisme habituel tout en s'enfermant derrière leurs administrations kafkaïennes  pilotées par des fonctionnaires bornés défaut de notre pays !

Donc pour résumer, il faut que ce virus se dissolve dans l’atmosphère et prendre patience pour un miracle hypothétique, car, c’est désespérant pour les français et la France « cul par-dessus tête » (excusez ma trivialité) à cause d’une crise sanitaire imprévue par nos élus que nous avons mis au pouvoir, on se demande quelque fois pourquoi ?!

Jdeclef 05/05/2020 12h38LP

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