Barbara
Pompili promet « un grand plan de relance pour le ferroviaire »
VIDÉO. La
nouvelle ministre de la Transition écologique certifie que le gouvernement
« ne laissera pas tomber tous ceux qui font du transport en commun ».
L'État ne
compte pas laisser tomber les acteurs des transports. Au micro de France Info,
jeudi 9 juillet, la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara
Pompili, a annoncé que le gouvernement préparait un « grand plan de
relance pour le ferroviaire » et « tous ceux qui font du transport en
commun » pour aider le secteur à faire face aux pertes liées à la crise
sanitaire. « L'État ne laissera pas tomber tous ceux qui font du transport
en commun, qui est la base aussi de la transition écologique, donc oui on
va les soutenir, oui on va faire un grand plan de relance pour le ferroviaire,
oui on va aider tous ceux qui prennent les transports en commun et on va faire
en sorte qu'ils n'aient pas à payer les conséquences » de la crise,
a-t-elle déclaré.Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari « est en train de travailler dessus », selon elle. Le confinement pendant près de deux mois et les mesures de distanciation ont fait plonger le trafic et donc les recettes des opérateurs de transports publics. La crise du Covid-19 devrait ainsi coûter à elle seule près de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires à la SNCF, selon le PDG de l'entreprise, Jean-Pierre Farandou, qui a appelé l'État à l'aide.
Pourquoi la SNCF a supprimé des trains pour cet été
Plusieurs ministres ont indiqué ces dernières semaines que la compagnie ferroviaire serait soutenue par l'État. « Évidemment, on veut que la SNCF puisse continuer à pouvoir proposer des offres de train à des prix abordables par tous et qu'on continue la modernisation du réseau, qui est indispensable », avait ainsi affirmé mi-juin Élisabeth Borne, qui a précédé Barbara Pompili à la Transition écologique. Le groupe RATP s'attend de son côté à perdre 380 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2020 en raison de la crise sanitaire et de ses conséquences.
L'aide
de l'État réclamée
Mercredi,
Île-de-France Mobilités (IDFM) a décidé de ne plus payer la RATP et la SNCF qui
font circuler trains, métros, trams et bus dans la région jusqu'à ce que l'État
compense les pertes de recettes dues à la crise du coronavirus. Au risque de
fragiliser un peu plus les entreprises. IDFM évalue le trou dans ses finances à
2,6 milliards d'euros, sur un total d'environ 4 milliards pour toutes
les collectivités locales qui organisent les transports publics en France.
L'autorité francilienne en a profité pour rappeler mercredi qu'elle avait
commandé pour plusieurs milliards de matériel roulant aux constructeurs
ferroviaires Alstom et Bombardier.Railcoop, la coopérative qui veut concurrencer la SNCF
Les acteurs du fret ferroviaire poussent eux aussi à un plan de
relance visant à doubler la part du rail dans les transports de marchandises
d'ici à 2030 et appellent l'État à soutenir massivement le secteur au
nom de l'urgence climatique. L'État a instauré plusieurs plans de soutien à des
secteurs particulièrement touchés par les conséquences de l'épidémie :
18 milliards d'euros pour le secteur du tourisme, l'un des plus affectés
par le confinement, 15 milliards d'euros de soutien à l'aéronautique ou
encore les 8 milliards du plan automobile.
Longtemps
plus d'argent dans les caisses d'un état qui joue avec des billets de MONOPOLY
?!
Car la crise sanitaire est loin d’être terminée on nous prépare déjà à peut-être un reconfinement à cause du covid 19 et le relâchement des mesures barrières par les français lambda qui ne pensent qu'aux vacances et quant à la crise économique, elle n'est pas encore vraiment commencée !?
Car la rentrée sera catastrophique et justement E. MACRON, ne s'est même pas caché !
Changer de gouvernement ne veut pas dire fontaines à millions, voire milliards qui ont déjà été utilisé ou distribué la rentrée, c'est dans 2 mois et c'est presque tout de suite !
Jdeclef 09/072020
18h06LP
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