Le chauffeur
de bus agressé à Bayonne est décédé
Philippe
Monguillot, roué de coups dans son bus par des passagers, est mort vendredi des
suites de ses blessures. Il avait 59 ans.
Il se trouvait dans un état désespéré depuis dimanche
5 juillet, jour de son agression. Le chauffeur de bus roué de coups par un
groupe d'individus à Bayonne est décédé vendredi 10 juillet 2020.
« Nous avons décidé de le laisser partir. Les médecins étaient pour, et
nous aussi », a annoncé sa fille Marie à une correspondante de l'Agence
France-Presse, tandis que sa mère Véronique a annoncé sur les réseaux
sociaux : « Mon époux s'est éteint à 17 h 30, RIP, mon
amour. »Deux personnes soupçonnées d'avoir pris part à cette agression ont été mises en examen pour tentative d'homicide volontaire et écrouées, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Bayonne. Outre ces suspects, connus des services de police, deux autres hommes, des trentenaires, ont été mis en examen, l'un pour « soustraction de criminel à l'arrestation et aux recherches et non-assistance à personne en danger » et le second, pour « non-assistance à personne en danger ». Après avoir été présentés au juge d'instruction, les quatre hommes ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet qui a annoncé mardi l'ouverture d'une information judiciaire.
Le Premier ministre, Jean Castex, a salué vendredi la mémoire du chauffeur « lâchement agressé » dimanche à Bayonne, en assurant que « la justice punira les auteurs de ce crime abject ». « Le décès de Philippe Monguillot, lâchement agressé dimanche à Bayonne pour avoir accompli son travail, nous touche en plein cœur », a écrit le chef du gouvernement dans un tweet. « La République reconnaît en lui un citoyen exemplaire et ne l'oubliera pas. La justice punira les auteurs de ce crime abject », a-t-il ajouté.
Gérald Darmanin à Bayonne samedi
Les chauffeurs de bus du réseau de l'agglomération de Bayonne, qui
avaient exercé leur droit de retrait après l'agression de leur collègue
dimanche soir, reprendront le travail lundi « dans des conditions de
sécurité renforcée », a annoncé vendredi l'opérateur de transports Keolis.Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin doit se rendre samedi à Bayonne pour faire un point sur la sécurité dans la ville avec les responsables des services de l'État, puis rencontrer les conducteurs et syndicats des transports publics. Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait fait le voyage mardi soir et s'était entretenu avec des chauffeurs du réseau de transports de l'agglomération bayonnaise appelé Chronoplus.
La droite réclame des sanctions
Qualifiant les agresseurs présumés du chauffeur de
« racailles », la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen,
a appelé sur Twitter « au sursaut et à la révolte face à cette
sauvagerie ». « Tuer pour avoir simplement voulu faire respecter les
règles. Ce meurtre ne doit pas rester impuni. Les condamnations doivent être
exemplaires et les peines vraiment exécutées », a réagi sur Twitter le
président du Conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR).Pour le sénateur Bruno Retailleau (LR) : « La mort de Philippe Monguillot est une tragédie [...] Il n'y aura pas de lutte efficace contre cette sauvagerie sans un retour de l'autorité et la fin du laxisme systémique », a-t-il estimé sur Twitter. Le député LR Éric Ciotti, a réclamé « de lourdes sanctions envers (les) meurtriers » tout comme son rival, le maire LR de Nice, Christian Estrosi, pour qui « cet acte barbare appelle les sanctions les plus sévères ».
« Philippe Monguillot est mort, tabassé pour avoir demandé à ses passagers de valider un ticket de bus », a résumé sur Twitter l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy voyant dans la victime un « visage de la France qui travaille dur, qui tient au respect des règles élémentaires, qui sait la valeur de la civilité – et qui subit en silence l'ensauvagement de la société ». « Quand l'État va-t-il réagir face à ces barbares qui tuent des innocents ? » s'est sur Twitter interrogé Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, en appelant à « rétablir l'ordre ».
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Surement parce
que cette ligne de bus desservait certaines zones dites sensibles populaires ou
certains abrutis délinquants deviennent dangereux, car ne voulant pas respecter
de simple règle et faire leurs lois dans leurs quartiers !
Il faut
désigner nommément ces individus pour et que leur communauté prenne acte que
ces actes criminels de lâches et commence à faire le ménage chez eux et dans
cette délinquance diverse qui devient dangereuse !
Ces bus sont
là pour aider les populations à se déplacer, si elles ne peuvent plus le faire
en sécurité on fermera ces lignes et on finira de confirmer certains quartiers
comme zones de non doit, comme il y en a déjà trop en France !
La sécurité
s'érode dangereusement au quotidien dans notre pays par une anarchie rampante,
parce que nos autorités gouvernementales et nos dirigeants laissent aller ce
problème depuis trente ans !
La France est
malade de ces communautés diverses qui vivent en marge de notre société le président
en a parlé (pour une fois) alors il faut passer aux actes pour les réguler et
les surveiller sérieusement en sanctionnant sévèrement, quand il le faut donc que
nos nouveaux ministres de la justice et de l’intérieur travaillent vraiment de
concert cela ne suffit pas de se déplacer devant les cercueils des victimes en
leur rendant hommage !
Jdeclef 11/07/2020
11H28
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