Incendie
dans la cathédrale de Nantes : le bénévole du diocèse a avoué !?
Il avait
de nouveau été mis en garde à vue samedi. La piste criminelle est désormais
privilégiée, selon le procureur de la République de Nantes.
« Mon client a coopéré », a affirmé au quotidien Presse-Océan l'avocat du mis en examen, Me Quentin Chabert. « Il regrette amèrement les faits et évoquer cela a été pour lui une libération. Mon client est aujourd'hui rongé par le remords et dépassé par l'ampleur qu'ont pris les événements », assure-t-il. L'homme « a reconnu, lors de l'interrogatoire de première comparution devant le juge d'instruction, avoir allumé les trois feux dans la cathédrale : sur le grand orgue, le petit orgue et dans un panneau électrique », a précisé Pierre Sennès au quotidien.
Le suspect de 39 ans était chargé de fermer la cathédrale la veille de l'incendie. Il s'agit d'un « Rwandais, venu se réfugier en France il y a quelques années », avait expliqué la semaine dernière à l'Agence France-Presse le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois. Selon le recteur, le bénévole est « servant d'autel » et il le connaissait « depuis quatre ou cinq ans ». « J'ai confiance en lui comme en tous les collaborateurs », avait-il expliqué à l'Agence France-Presse.
Les trésors perdus de la cathédrale de Nantes
Plus de trente personnes entendues
Le bénévole avait été placé en garde à vue une première fois,
quelques heures après l'ouverture de l'enquête, le 18 juillet, puis remis
en liberté le lendemain soir. Les enquêteurs souhaitaient l'interroger, car
après l'incendie aucune trace d'effraction n'avait été constatée sur les accès
à l'édifice dans lequel trois points de départ de feu avaient été constatés.
Dans le cadre de cette enquête, « plus de trente personnes » ont été
entendues et une vingtaine d'enquêteurs de la police judiciaire ont été
mobilisés, avec notamment le renfort du laboratoire central de la préfecture de
police de Paris, afin de déterminer la cause de l'incendie, a expliqué dans un
communiqué samedi soir le procureur de la République de Nantes. « Les
premiers résultats communiqués par le laboratoire central de la préfecture de
police de Paris amènent à privilégier la piste criminelle », a-t-il
ajouté.L'enquête avait révélé l'existence de trois points de feu distincts dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. « Entre le grand orgue, qui est sur la façade au premier étage et les autres feux, vous avez quasiment toute la distance de la cathédrale. Ils sont quand même à une distance conséquente les uns des autres », avait relevé le jour de l'incendie le procureur. L'alerte avait été donnée le 18 juillet vers 7 h 45 par des passants qui avaient vu des flammes sortant de la cathédrale. Il a fallu environ deux heures aux sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu qui a notamment détruit un tableau d'Hippolyte Flandrin du XIXe siècle et le grand orgue.
Cathédrale de Nantes : l'orgue qui faisait sonner les pierres
La plupart des œuvres ont été sauvées
En dehors du grand orgue dont « très peu, voire pas du tout
d'éléments seront sauvables », selon Philippe Charron, responsable du pôle
patrimoine à la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), « la
plupart des œuvres ont été sauvées » et sont remisées « notamment
dans le château de Nantes ». « On va compter en semaines la mise en sécurité
du site, […] en mois l'investigation qui va se faire pierre par pierre »
et, concernant la durée du chantier de reconstruction précédé d'une phase
d'études, « là, l'unité sera plutôt l'année », a estimé
Philippe Charron.L'État « prendra toute sa part » dans la reconstruction, a promis le Premier ministre, Jean Castex, venu à Nantes féliciter les sapeurs-pompiers le jour de l'incendie. L'incendie de la cathédrale de Nantes, survenu quinze mois après celui de Notre-Dame de Paris, a suscité une vive émotion chez les Nantais, dont certains ont conservé le souvenir d'un précédent incendie de l'édifice, le 28 janvier 1972. L'édification de cette cathédrale, de style gothique flamboyant, a duré plusieurs siècles (de 1434 à 1891).
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Malgré nos
autorités bien pensantes et notamment le procureur qui privilégiait l'acte accidentel
et qui a tergiversé jusqu'à suspendre sa garde à vue !
Tout cela
par ce qu’il était seul à l’intérieur et qu’en plus, il était chargé de fermer
celle-ci chaque jour, donc forcément pas d’effraction de l’extérieur !
Le procureur
devrait être sanctionné par ce laxisme avéré de notre justice en ce qui
concerne l’enquête au demeurant simple !
Mais surtout
peut-être, parce que cet individu était rwandais originaire d'un pays qu'il ne
fallait pas stigmatiser d'ailleurs, dont on avait essayé de cacher la
nationalité au début pour ne pas alimenter des polémiques déjà trop présentes
sur ces problèmes d’immigrés ou de racisme !
Il finira en
établissement psychiatrique, car sera qualifié comme d’habitude de déséquilibré
et en ce qui concerne la peine encourue le côté financier est dérisoire et de
toute façon ce personnage est insolvable et les 10 ans de prison faut-il qu’il
les fasse !?
C’est cela,
la France des bien-pensants donneurs de leçons qui nous gouvernent et nos
fonctionnaires rodés à l’à peu près pour ne pas faire de vagues, que d’hypocrisie
de la part de nos autorités !?
Jdeclef 26/07/2020
10h03 LP
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