mardi 21 juillet 2020

Une pirouette pour amenuiser son demi échec : E.MACRON ?!

Sommet européen – Macron sur les frugaux : « Je n'ai aucun esprit chagrin »

Le président français défend le plan de relance malgré les entailles subies sous la pression des frugaux. Pour lui, la solidarité européenne avait un prix.


Ce n'est pas parfait parce que le monde parfait n'existe pas », lance Emmanuel Macron à l'issue du sommet européen marathon qui a ratifié un plan de relance de 750 milliards d'euros et d'un budget européen de 1 074 milliards sur sept ans. Dans une conférence de presse aux côtés de la chancelière Merkel, le chef de l'État considère que le prix à payer pour trouver ce compromis (10 milliards de rabais en plus pour les Pays-Bas, la Suède, l'Autriche et le Danemark et des coupes dans les programmes communautaires) en valait la peine.
« Nous allons changer la vie de nos concitoyens par cette solution européenne. C'est pour moi le plus important. Donc je n'ai aucun esprit chagrin à cet égard », confie-t-il en laissant de côté les tensions qui ont jalonné les quatre-vingt-douze heures d'un sommet historique. Pour la première fois de leur histoire, les Européens vont s'endetter pour affronter une crise économique sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. À l'origine, les pays dits frugaux ne voulaient pas entendre parler d'une dette commune.
On apprend toujours des autres dans ces conflits.

« Nous avons des différences de conception, nous avons des différences parfois de philosophie, de représentation du monde, dit-il, y compris au sein de la famille politique des libéraux, dont le Premier ministre néerlandais Mark Rutte est l'autre grande figure. Et donc il faut savoir rapiécer les choses, c'est cela qu'on a eu, avec Angela Merkel, le sentiment de faire. […] On apprend toujours des autres dans ces conflits, dans ces discussions, dans ces controverses. Mais on arrive à une solution. »
Plan de relance européen : un accord arraché au prix fort !

Les pays frugaux ont fini par accepter – en les réduisant – le principe des subventions, dont les plus grosses parts reviendront à l'Italie et à l'Espagne, deux pays en qui ils ont peu confiance. « Je ne veux pas sous-estimer le chemin qu'ils ont fait, a souligné le chef de l'État français. Un chemin politique, parfois philosophique et personnel, et avec beaucoup de sincérité. […] Les gens viennent vers vous, ils acceptent un principe qui n'était pas le leur. Il faut le compenser […] en acceptant un principe qui n'est pas le vôtre. On a pu le faire pour donner accès à certains mécanismes à un pays, on a pu le faire pour trouver des compromis sur la gouvernance, et d'autres fois ça se traduit par l'argent, par la monnaie. Au fond, l'argent, ça sert à ça. Un mécanisme de troc qui permet, à un moment donné, que deux personnes se construisent dans l'échange, voilà. »
L'équilibre au sein de l'Union européenne a changé.

Méfiant, Mark Rutte a particulièrement insisté sur le mécanisme de gouvernance des fonds européens de manière à contrôler au plus près ce que les Italiens, les Espagnols, les pays d'Europe centrale, voire les Français, feraient des subventions européennes. « Au début, je me disais "est-ce qu'on va y arriver ?" confie la chancelière Merkel. On y a travaillé jour et nuit, avec beaucoup de créativité, avec acharnement, et on y est parvenus. Grâce à cela, on peut avoir un peu d'espoir et du courage pour le chemin qui est devant nous. » Le Néerlandais a renoncé à l'unanimité. L'argent sera libéré par une décision du Conseil à la majorité qualifiée. Un État ou plusieurs pourront toutefois saisir le Conseil en cas de dérapages constatés dans l'exécution des dépenses.

Ce sommet où les 27 leaders ont rendez-vous avec l'Histoire…
« L'équilibre au sein de l'Union européenne a changé après la sortie du Royaume-Uni, constate Angela Merkel. Si l'on pense aux perspectives financières il y a 7 ans, à l'époque, David Cameron a joué un rôle important. La Grande-Bretagne n'étant plus là, d'autres pays occupent le devant de la scène. Il va falloir apprendre à vivre avec cette dynamique. »
Le chef de l'État français a expliqué dans le détail le mécanisme de solidarité mis en place : les États les plus affectés par la crise économique recevront une subvention qui sera donc supérieure à leur contribution au budget européen. Ils ne rembourseront qu'à due proportion de leur part dans le PIB des 27. C'est en cela que l'on peut parler d'un mécanisme de transfert des pays les mieux portants vers les pays les plus affaiblis. « C'est une vraie fonction budgétaire dont l'Europe avait besoin pour devenir (une) puissance géopolitique et pour aussi consolider l'euro comme une vraie monnaie internationale, » a-t-il souligné.

Déception au Parlement européen

Sur les taxes affectées au budget européen pour rembourser ce grand emprunt, la chancelière n'a pas caché qu'il restait « encore du travail à faire », même si l'Europe a fait « un premier pas ».
L'enthousiasme du tandem franco-allemand n'est pas partagé au Parlement européen, qui s'inquiète des coupes dans le budget européen de long terme. « Les « europhoriques » du jour se feront à coup sûr bien plus discrets lorsqu'il faudra expliquer les coupes substantielles dans la politique agricole, Erasmus + ou encore les programmes de recherche et le quasi-abandon des ambitions de sécurité et défense », tweete, amèrement, l'eurodéputé LR-PPE Arnaud Danjean.
Après le sommet, le Parlement européen prévoit de se réunir en session le 23 juillet. Charles Michel, le président du Conseil, sera invité à venir présenter le plan de relance. En dehors des nationalistes du groupe ID (RN, Ligue…), tous les groupes ont décidé de travailler à une résolution commune. L'équipe de négociation budgétaire du Parlement souhaite obtenir des améliorations avant le vote définitif, prévu en novembre, par lequel il adopte ou rejette le budget de long terme, sans amendement.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Comme quoi il est comme les chats et retombe toujours sur ses pattes ?!

En bon politicien élu dirigeant de notre pays !

Sauf que là, il ne peut jouer au monarque sans couronne, comme il le fait en France , certains lui ont résisté sans faillir pourtant plus petits pays moins peuplés !

Donc là, il se contente de dire qu'il a sauvé l'Union Européenne qui n'existe plus que sur le papier et surtout depuis que l'Angleterre avant le brexit bénéficiait déjà de nombreuses dérogations diverses après négociations nombreuses teintées de chantage, dont elle avait fait usage lors de son entrée dans l'U.E. et après, mauvaises habitudes qui ont été conservés et que l’on a remis d’actualité pour la méthode, lors de cet accord que l’on dit à l’arraché !?

L’U.E. est une feuille de papier qui va au gré du vent économique comme une girouette de la politique internationale que nos dirigeants ne maitrisent plus car englués dans leurs nationalisme ou souverainisme latent !

Cette crise pandémie et économique induite n’a fait qu’empirer ces défauts inhérents à nos dirigeants de cette Union Européenne toujours désunie qu’ils n’arrivent même pas à unir depuis qu’elle existe avec des hauts et bas !

C’est dommage car l’Europe et surtout l’Union Européenne pourrait être puissante pour contre balancer en matière économique les USA, LA CHINE et L’ASIE et leurs hégémonies !

Et surtout les USA qui est une émanation de cette vieille Europe, car peuplés de migrants venant de celle-ci l’indépendance de ce pays depuis 1776 colonisée avant par les anglais et Français en Amérique du nord jusqu’au CANADA !


Jdeclef 21/07/2020 13h02

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire