Conseil de
défense écologique : du concret… à petits pas
Terrasses
chauffées, rénovation thermique des logements… Les mesures sorties du
conseil de défense écologique vont permettre de tester les volontés.
À peine annoncée dans la cour de l'Élysée par la nouvelle ministre
de la Transition écologique, la mesure a enflammé les réseaux sociaux.
« Suicidaire, irresponsable ! », a tonné sur Twitter le député
européen Thierry Mariani, outré de la décision du gouvernement d'interdire, à
compter du printemps 2021, les terrasses chauffées. Alors que de nombreux cafés
et restaurants sont économiquement à genoux après le confinement, ce serait
« le meilleur moyen de leur faire faire faillite encore plus vite »,
tranche l'eurodéputé. Oubliant au passage que la mesure, justement pour ne pas
acculer des professionnels lourdement impactés par la crise, ne sera mise en
œuvre qu'à la sortie de l'hiver…Écologie : les clowns, les vrais spécialistes et les autres…
Mais Barbara Pompili tient bon : cette pratique « constitue une aberration écologique. […] On ne peut pas chauffer à plein régime en hiver, pour le simple plaisir de boire son café en terrasse en ayant chaud. » Imparable argument de bon sens, qui justifie aussi l'obligation qui sera faite à tous les bâtiments chauffés ou climatisés ouverts au public de fermer leurs portes. Illustration de « l'écologie punitive » ou test grandeur nature de la réelle implication des Français ? « Après la convention citoyenne sur le climat, tout le monde s'est découvert plus écolo que son voisin », constate un conseiller, « et le gouvernement est sans cesse accusé de ne pas en faire assez ». L'interdiction des terrasses chauffées, une disposition déjà en vigueur dans plusieurs pays d'Europe du Nord, permettra aussi de jauger, selon lui, les efforts concrets que chacun est prêt à consentir pour atteindre une société plus « verte ».
Rénovation thermique obligatoire : seuls 250 000
logements concernés
Les autres annonces de la matinée répondent au même
objectif : apporter des réponses concrètes, tout en modérant autant que
possible les efforts demandés aux classes moyennes et populaires, afin de ne
pas brusquer une opinion publique que la hausse de la taxe carbone avait
chauffée à blanc, et qui s'est enflammée à l'évocation d'une limitation de la
vitesse sur autoroute à 110 km/h. La fin des chaudières au fioul et au
charbon est actée (et la filière sera accompagnée). Mais l'introduction, par
décret, de la performance énergétique parmi les critères de la
« décence » d'un logement dès le 1er janvier 2023,
présentée comme une mesure phare, ne concernera en réalité que très peu de
logements. Concrètement, les personnes qui vivent dans des habitations
consommant plus de 500 kW/h au mètre carré par an pourront exiger de leur
propriétaire qu'il fasse des travaux, sous peine pour ce dernier de ne plus
percevoir de loyer, voire d'être interdit de location. Mais la mesure est loin
de concerner toutes les « passoires thermiques », que les analystes
les moins sévères définissent comme les logements dépassant 350 kW/h au
mètre carré. Le seuil fixé par le prochain décret ne devrait concerner que
quelque 250 000 logements classés G (sur 3,1 millions de passoires
thermiques classées F et G), mais il en dit long sur l'âpreté des
résistances : le premier projet soumis à discussion fixait le seuil… à
700 kWh/an.Écologie : vérités et fariboles
La réalisation des volontés de la Convention citoyenne sur l'artificialisation des sols se heurte aux mêmes résistances : un éventuel moratoire sur les nouvelles zones commerciales en périphérie des villes, mesure populaire auprès de l'opinion, mais pas auprès de maires soucieux d'attirer de l'emploi sur leur territoire, est repoussé à de futures mesures législatives… Et aux discussions qui auront lieu, à partir de mercredi, entre membres de la Convention citoyenne et parlementaires, qui travailleront ensemble, jusqu'au mois de janvier, à la rédaction d'un projet de loi. Sur ce sujet, comme sur d'autres, les débats s'annoncent vifs, tant l'atteinte des objectifs fixés implique un effort réellement collectif : ces dix dernières années, les zones commerciales ou industrielles n'ont représenté que 12 % des terres artificialisées, quand les maisons individuelles en ont avalé… 46 %.
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Pour satisfaire
son patron qui a besoin des voix des gogos écologistes ?!
C'est très à
la mode la fameuse transition écologique floue artistique pour calmer les
extrémistes verts d'EELV utopiques et être dans l'air du temps !
Mais il ne
faut pas rêver en ce qui concerne l'écologie politique, c'est le président qui
décide comme d'autres avant lui, de tous bords !
Et quand on
se rappelle des ministres écologistes qui se sont succédés sous tous les
gouvernements de ces dernières décennies, et leur médiocrité, il ne faut pas
s'attendre à des miracles :
Exemple :
interdire les terrasses chauffées des cafés/restaurants est une goutte d'eau
dans la mer des inepties écologistes qui n’embêtera que les débits de boisson
et qui fera perdre encore plus de revenu aux commerçants et en cette période
sanitaire due au Covid 19, cela n'aidera personne !
La dictature
arbitraire des écologistes extrémistes empêcheurs de tourner en rond est aussi
pernicieuse que les extrêmes gauche ou droite !
Jdeclef 28/07/2020
11h39
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