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Castex annonce un projet de loi pour « lutter contre les
séparatismes »
Au
lendemain de l'intervention d'Emmanuel Macron, le nouveau Premier ministre
s'est exprimé devant les députés. Il souhaite réconcilier la France.
- Masque
obligatoire dans les lieux clos à partir du 1er août, plan de relance
industriel et écologique, priorité aux jeunes : en renouant mardi
avec l'interview télévisée du 14 Juillet, Emmanuel Macron a
évoqué plusieurs mesures, mais souvent sans entrer dans le détail. C'est
ensuite Jean Castex qui a pris la parole ce mercredi afin de préciser les
intentions de l'exécutif lors de sa déclaration de politique générale à
l'Assemblée nationale. Jean Castex se rendra ensuite au
Sénat jeudi à 10 heures. Au palais du Luxembourg aussi, la
déclaration, exercice qui marque traditionnellement l'entrée en fonction
d'un nouveau gouvernement, sera suivie d'un débat, mais sans vote.
- Dans
son discours de politique générale, Jean Castex a tenu à faire de la lutte
contre le chômage « la priorité absolue des 18 prochains
mois ». Il a précisé que « la première urgence » sera les
jeunes, « les premiers touchés par la crise » et qu'un plan
jeunesse « sera discuté vendredi avec les partenaires
sociaux ».
- Quant
au plan de relance annoncé par Emmanuel Macron, celui-ci comportera
« plus de 20 milliards d'euros » consacrés à
l'environnement, à la rénovation thermique des bâtiments, à la réduction
des émissions et au soutien des « technologies vertes », a
annoncé le Premier ministre Jean Castex mercredi devant l'Assemblée
nationale. Le gouvernement consacrera également 40 milliards
d'euros à la reconstruction de l'industrie, dans le cadre du plan de
relance économique, a annoncé mercredi le Premier ministre Jean Castex
devant l'Assemblée nationale. « Notre industrie s'est affaiblie.
(...) Nous sommes aujourd'hui trop dépendants de nos partenaires
extérieurs, et insuffisamment présents sur certains secteurs stratégiques.
Nous consacrerons, dans le cadre du plan de relance, 40 milliards
d'euros pour que cela change ».
·
Place désormais à deux heures et
demie de débat qui seront suivies d'un vote. Édouard Philippe avait
recueilli 370 votes favorables en juillet 2017 pour sa
première déclaration de politique générale, puis 363 en
juin 2019 pour la seconde. Les votes contre avaient fortement
progressé : de 67 à 163.
- Castex, "un homme du dialogue social"
Pour Marie-Christine
Verdier-Jouclas, députée LREM : "Jean Castex a beaucoup insisté sur
les partenaires sociaux, c'est un homme du dialogue social. Ses propos sur
l'intendance qui n'a jamais suivi m'ont plu. C'est ce qu'on nous dit sur le
terrain. Ça peut être l'homme de la situation, il est à la fois homme de la
ruralité, du territoire et haut fonctionnaire. Dans son plan de relance, il y
avait les trois chapeaux, économie, écologie et
social."
- Damien Abad dénonce le bilan de "trois ans de
macronisme"
Damien Abad, qui a annoncé que
son groupe ne voterait pas la confiance au gouvernement, a mis en cause
"les incohérences et les inconsistances d'une politique du en même temps"
et "les nombreux doutes que nous avons quant à la capacité de votre
gouvernement à redresser notre pays". Revenant sur l'interview du
chef de l'État la veille, Damien Abad a critiqué un "désolant exercice de
contrition", fustigeant en particulier le silence d'Emmanuel Macron sur
"l'autorité de l'État" et estimant que sur ce plan "la maison
France brûle et le chef de l'État regarde ailleurs". "On a bien
compris que c'était un peu la session de rattrapage aujourd'hui (...) mais vous
arrivez au chevet d'une France groggy, sonnée et profondément fracturée",
selon lui. "En trois ans, le macronisme a tourné le dos à l'audace,
abandonné l'esprit de réforme et oublié la promesse de réconciliation pour
devenir le berceau des illusions perdues", a-t-il ajouté, estimant que
"la question centrale, c'est comment faire en 600 jours ce que
vous n'avez pas réussi à faire en trois
ans".
- La droite et la gauche n'accorderont pas leur vote à Jean
Castex
Il est d'ores et déjà acquis
que la gauche n'accordera pas sa confiance au gouvernement Castex. "Il n'y
a aucun risque que je soutienne un gouvernement qui continue dans une forme de
déni et qui ne comprend pas ce que vivent les Français", a déclaré le
numéro un du PS, Olivier Faure. À droite aussi, ce sera un vote contre.
"On ne peut pas faire confiance a priori à un gouvernement dont les trois
quarts sont les mêmes, avec un chemin qui est inchangé", cingle le patron
des députés LR, Damien Abad.
- Pour Éric Ciotti, Castex dénonce le bilan du macronisme
Sur Twitter, Éric Ciotti (LR) estime que le Premier ministre, qui était encore dans les rangs LR il y a quelques jours, dénonce le bilan d'Emmanuel Macron dans son discours. "Quelqu'un peut-il prévenir Jean #Castex qu'il est en train de dénoncer la situation délétère qu'Emmanuel Macron a grandement contribué à installer en France ? Le bilan sévère qu'il dresse est celui du macronisme !"
- Jean Castex "pantoufles aux pieds", pour Jean-Luc
Mélenchon
Alors que le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, Damien Abad, prend désormais la parole, les premières réactions politiques abondent sur les réseaux sociaux. Ainsi, sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon écrit-il, avec les # de circonstance : "Absent au cours du siècle écoulé, monsieur Castex-Hibernatus est réapparu à la tribune de l'Assemblée nationale, ses pantoufles aux pieds. #Castex #DirectAN"
- Gilles Le Gendre apporte sa réponse à Jean Castex
Après une heure précise de
discours, Jean Castex a laissé place au président du groupe La République en
marche à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre. "Si le virus semble
moins menaçant, ce qui reste à confirmer, l'aggravation de la situation
économique et sociale hante toutes les familles",
estime-t-il.
- La lutte contre l'islamisme radical, "une priorité
absolue" pour Jean Castex
La lutte contre l'islamisme
radical reste, selon Jean Castex, "une préoccupation majeure".
"L'attaque ignoble contre un chauffeur de bus à Bayonne, les trafics en
bas des cages d'escalier, la banalisation de la violence au quotidien sont
autant de choses inacceptables pour les Français, qui attendent une réponse
ferme de la part du gouvernement. Un projet de loi contre le séparatisme
sera présenté à la rentrée", annonce le Premier ministre. "La
République, c'est la laïcité comme valeur cardinale, comme fer de lance de la
cohésion de la société. Aucune religion, aucun courant de pensée, aucun groupe
constitué ne peut s'approprier l'espace public et s'en prendre aux lois de la
République", a déclaré le chef du gouvernement.
- Un bilan positif sur l'égalité pour le gouvernement, selon
Castex
"En matière d'égalité
femmes-hommes, ce quinquennat et cette assemblée majoritaire sont à la tête
d'un bilan positif", estime le chef du gouvernement, suscitant quelques
désapprobations dans l'hémicycle.
- La réforme des retraites est "nécessaire", selon Jean
Castex
Dans son discours de politique
générale, Jean Castex annonce à l'Assemblée que la réforme des retraites est,
pour lui, "nécessaire". Celle-ci devra cependant être clarifiée
"pour une meilleure lisibilité" et sera distincte "de toute
mesure financière" liée à la crise sanitaire et
économique.
- 40 milliards d'euros pour l'industrie
Le gouvernement
consacrera 40 milliards d'euros à la reconstruction de l'industrie,
dans le cadre du plan de relance économique, a annoncé mercredi le Premier
ministre Jean Castex devant l'Assemblée nationale. "Notre industrie s'est
affaiblie. (...) Nous sommes aujourd'hui trop dépendants de nos partenaires
extérieurs, et insuffisamment présents sur certains secteurs stratégiques. Nous
consacrerons, dans le cadre du plan de relance, 40 milliards d'euros
pour que cela change", a-t-il dit dans sa déclaration de politique
générale.
- Jean Castex assume le plan de relance
"Nous devons ensemble
assumer cet investissement massif qui bénéficie d'un soutien exceptionnel de
l'Union européenne, que la France a su négocier, explique le Premier ministre
en évoquant le plan de relance. Dépenser en transformant, c'est de l'investissement
pour l'avenir. Lutter contre la crise, c'est prendre sans délai des mesures
vigoureuses de protection et de relance. C'est ressouder notre unité nationale
en reformant le pacte social et républicain. Des mesures pour les plus
précaires seront prises. Le plan pauvreté du précédent gouvernement sera
amplifié et prolongé."
- "Un plan vélo très ambitieux" annonce Jean Castex
"D'ici la fin de 2021,
nous souhaitons que tous les territoires soient dotés de contrats de développement
écologiques avec des plans d'action concrets, mesurables, du développement des
pistes cyclables à la lutte contre l'artificialisation des sols, de
l'équipement des toitures photovoltaïques à la promotion du tri sélectif, de la
lutte contre les gaspillages, à la promotion des énergies renouvelables, du
nettoiement des rivières, aux économies d'eau, d'énergie et d'éclairage
public", déclare le Premier ministre. Les élus et les citoyens seront les
garants de ces contrats de développement écologiques. Le Premier ministre
annonce également la mise en place d'un "plan vélo très ambitieux",
partout en France. "Le plan de relance prévoira des montants
significatifs et inégalés en faveur d'un plan vélo très ambitieux et
contractualisé avec les collectivités territoriales", a affirmé le chef du
gouvernement dans sa déclaration de politique
générale. ETC/ETC...
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Et çà si le
monarque sans couronne le laisse faire :
1er exemple :
lutte prioritaire contre le chômage, cela fait plus de trente ans qu'on entend
çà ?!
Pour le
reste : "terroristes, extrémistes,
complotistes, séparatistes, communautaristes"!
Mais surtout
: les "séparatistes, communautaristes"
Car ça, il
faut y croire, car c'est plutôt un vœu pieux, car taper dans la fourmilière, il
faut plus de courage et de volonté pour le faire ou il faut et surtout ne pas
tenir en laisse les forces de l'ordre en ne les muselant pas et en leur donnant
les moyens qu'elles réclament !
Les
promesses de ce style on entend les mêmes sous tous les gouvernements et
dirigeants de tous bords passés depuis des décennies, les français y sont
habitués, mais malgré cela, rien n’évolue, et ce n’est pas des gouvernements
dirigés par des bien-pensants donneurs de leçons partisans du politiquement
correct hypocrite qui changeront radicalement cela !
Car les événements sociaux et autres manifestations quelque fois violentes depuis 2017 et avant
ont montré le contraire alors Mr CASTEX notre nouveau 1er ministre
veut peut être faire ce qu’il dit ,mais il faut bien comprendre que c’est
E.MACRON qui décide et là rien que pour cela, ce n’est pas gagné, à moins qu’il
veuille vraiment être réélu en 2022, car les français qui ne veulent plus de
lui comme président sont de plus en plus nombreux, sans compter ceux qui ne votent
plus, car ne croyant plus à nos politiciens élus !
Jdeclef 15/07/2020
18h50
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