« Vous
êtes mon employé » : Emmanuel Macron pris à partie par des
manifestants
VIDÉO. En
balade aux Tuileries, le chef de l'État a été interpellé. L'Élysée explique que
le président a réussi à « apaiser les choses au cours de l'échange ».
Sortie mouvementée pour Emmanuel Macron en cette soirée du
14 juillet. Le chef de l'État se trouvait avec Brigitte Macron et
plusieurs personnes de son entourage dans le jardin des Tuileries lorsqu'il a
été pris à partie par un groupe de Gilets jaunes. Ceux-ci lui ont réclamé
l'interdiction des BRAV-M, les brigades de répression de l'action violente. Ils
réclament aussi plus de « justice ». De son côté, le chef de l'État,
qui a affirmé avoir entendu leur message, a lancé un appel à rester
« cool ».Dans une séquence diffusée sur Facebook, on peut voir un groupe de manifestants identifier le chef de l'État dans le jardin des Tuileries. Alors qu'ils cherchent à se rapprocher d'Emmanuel Macron, ses gardes du corps font barrage. Mais, alors que la séquence est diffusée en direct sur le réseau social, le président de la République se retourne pour entamer le dialogue. Les manifestants réclament l'interdiction des BRAV-M, les brigades de répression de l'action violente motorisées, une unité de la police régulièrement mobilisée au cours des derniers mois, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes. Alors qu'Emmanuel Macron précise que « ce n'est pas le président de la République qui fait ça », il incite aussi les militants à garder leur calme. Il souligne aussi que, selon lui, ce n'est pas normal de l'interpeller alors qu'il se balade ainsi avec son épouse. Ce à quoi un Gilet jaune lui répond immédiatement, « vous êtes mon employé monsieur le président ! ». Du tac au tac, ce dernier souligne alors que l'on est un « jour férié ».
14 Juillet : Emmanuel Macron libéré, délivré…
Cotta – Et voilà le Macron post-coronavirus
C'est ensuite la politique même du gouvernement qui revient au centre de l'échange. « On sort à peine du coronavirus et on reparle déjà de la réforme des retraites. Pourquoi vous faites ça ? Le Premier ministre il ne veut pas se calmer ? » interroge ainsi un manifestant. Après avoir rappelé que son gouvernement vient de s'engager à hauteur de plus de 8 milliards pour le personnel soignant dans le cadre du Ségur de la santé, Emmanuel Macron répète avoir entendu les requêtes des manifestants. À son tour, il leur demande un engagement : « Pas de violence, pas d'invective, sinon on s'en sort pas. » « Ah, c'est dur, hein »… rebondit un manifestant.
« Imprudence »
Plusieurs dirigeants politiques ont déploré mercredi
l'« imprudence » d'Emmanuel Macron. « Ça pose un vrai problème
de sécurité », a estimé le président des Républicains Christian Jacob sur RTL.
« Comment le président de la République peut-il prendre de tels
risques ? À nouveau un problème de sécurité autour de
lui ! » a abondé le député LR Éric Ciotti. Le chef de file des
Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a lui aussi jugé sur BFM TV qu'Emmanuel Macron
n'était « pas très prudent », car « le président de la
République qui se balade aux Tuileries où il y a tant de monde doit bien
s'attendre à rencontrer des gens qui ne l'apprécient pas ».
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Mais alors
qui sont ces français si vindicatifs ?!
La liberté à
tout va s’en être encadrée par des gardes fous contre ce genre de trublions
donne ce résultat et dérive vers l’anarchie !
Le pouvoir
de la rue : La vox populi vox dei ou (« voix du peuple »)
descend jusqu’à s’en prendre ouvertement au président de la république qui ne
peut plus circuler comme tout un chacun librement ou il veut même dans la
capitale !?
Parce que
notre V eme république donne trop de pouvoir à un seul homme de part une
élection à deux tours dont la fausse majorité faible élit celui-ci par défaut,
donc pas assez démocratique (il faudrait peut-être revoir celle-ci en
effectuant un référendum de de confirmation
pour la poursuite de sa fonction a mis mandat ou transformer peut être, ces
quinquennats à 6 ans) car dans le cas de celui du président actuel E.MACRON
ces 3 premières années de son mandat sont un fiasco et que ferait-il de mieux
jusqu’en 2022 à par sa campagne présidentielle qui lui occulte la moitié de son
mandat pour vraiment travailler autrement que de faire de la mauvaise politique
politicienne de bienpensant stérile !
Là, c’est encore
une preuve de défaillance de notre état régalien qui n’arrive pas à faire
respecter l’autorité jusqu’au président de la république qui se fait huer jusqu’à
ne pas garantir même la sécurité de sa personne par des trublions qu’il ne faut
pas nommer...
Cette V eme
république n’est plus au fait de ce que les français attendent ni par rapport
au monde qui lui aussi a changé et ce n’est pas cette crise sanitaire qui a amélioré
cela en plus !
Jdeclef 15/07/2020
14h20
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