Covid-19 :
le plan du gouvernement pour éviter un reconfinement
L'épidémie
de Covid reprend légèrement, laissant craindre une 2e vague…
Comment l'État compte-t-il s'y prendre pour ne pas reconfiner la
population ?
CASTEX a tranché la semaine dernière : « Il n'y aura
pas d'éventuel reconfinement comme celui du mois de mars. Un reconfinement
aurait des conséquences terribles », a promis le Premier ministre sur BFM
TV. Même si l'épidémie devait de nouveau flamber à l'automne… Un
risque réel, qui inquiète les spécialistes, alors que le seuil des
30 000 morts du Covid-19 a été dépassé : dans son dernier
bulletin épidémiologique hebdomadaire, Santé publique France observe une
« nouvelle tendance à l'augmentation de la circulation du virus
Sars-CoV-2 ». Depuis une dizaine de jours, les consultations pour
suspicion de Covid sont en augmentation et le nombre de nouveaux cas
confirmés, qui n'avait cessé de baisser entre le 14 avril et le
18 juin, augmente de nouveau légèrement depuis cette date.Le nombre hebdomadaire de nouveaux cas confirmés est passé de 2 949 cas dans la semaine précédant le 18 juin à 3 684 cas la semaine dernière. Des signaux « faibles », mais d'autant plus préoccupants que le nombre de reproduction R (le nombre moyen de personnes infectées par un cas) est de nouveau supérieur à 1, ce qui favorise la propagation de la maladie. La situation est d'ailleurs particulièrement surveillée dans les Pays de la Loire (1,52), en Nouvelle-Aquitaine (1,32) et en Paca (1,24). Depuis le 9 mai, 333 clusters ont été rapportés sur tout le territoire, dont 68 étaient toujours dimanche en cours d'investigation. En clair : le virus circule et, même si les courbes restent très basses, « un événement du même type que le rassemblement évangélique de Mulhouse au début de la crise » risquerait de rendre la situation « immaîtrisable », redoute un conseiller du ministère de la Santé.
Seconde vague du Covid-19 : les vrais chiffres
« Le respect des gestes barrières est vital », insiste le Pr Didier Pittet, chef du service de prévention et de contrôle de l'infection aux hôpitaux universitaires de Genève (HUG). « Si nous recommençons à nous comporter comme nous le faisions avant la crise, en février, alors l'épidémie repartira de la même manière. » Faut-il, comme la Belgique l'a décidé ce week-end et comme le réclament de nombreux soignants et médecins, rendre le port du masque obligatoire dans les lieux publics fermés – magasins, centres commerciaux, cinémas… ? « C'est à l'étude », indique Matignon, qui veut encore faire confiance au « civisme » de Français traumatisés par le confinement. Le gouvernement se tient prêt.
Des millions de kits PCR et 10 millions d'écouvillons
« sécurisés »
Le ministère de la Santé, pris de court en février, tient
maintenant un décompte précis de ses stocks. « Nous avons des masques,
nous avons des chambres et des lieux pour d'éventuels isolements, nous sommes
en capacité de réaliser 700 000 tests par semaine, même si la demande est
aujourd'hui inférieure », détaille un conseiller. « On a les labos,
le personnel, plusieurs millions de kits PCR sont disponibles…. Et
10 millions d'écouvillons sont d'ores et déjà sécurisés, dont
3 millions ont déjà été livrés partout en France. » Une trentaine
d'indicateurs de suivis permettent de surveiller l'évolution de la situation.
Et, si une deuxième vague devait survenir, les hôpitaux pourraient mobiliser
12 000 lits de réanimation. « Pour l'instant, le programme est de
tester tous les symptomatiques et de lancer des programmes de dépistages
spécifiques dans les Ehpad, les établissements de santé et dans tous les
milieux à risque. Notre but est d'éviter à tout prix une deuxième vague. »Un plan de relance de 50 milliards d'euros ?
Le défi de l'automne
Si elle devait tout de même survenir, d'autres options qu'un
confinement général sont sur la table, d'un isolement des plus fragiles
(personnes âgées et malades) à la prise de décisions géographiquement ciblées,
par établissement ou par territoire. « Nous connaissons bien mieux la
maladie, nous savons la traquer, et nous la soignons mieux : on sait, par
exemple, désormais que les corticoïdes sont efficaces », souligne un
proche du dossier. « Pour l'instant, les pays européens sont aux
prises avec la queue de la première vague, qu'ils travaillent à
contrôler », précise l'infectiologue Didier Pittet. « Il est
essentiel d'identifier tous les foyers de transmission, puis de les
contrôler. » Le vrai risque, estime-t-il, devrait survenir à la
rentrée : « Tous les virus respiratoires de l'automne vont faire leur
réapparition. Les quatre familles de coronavirus avec lesquelles nous vivons
aujourd'hui, la grippe, les rhinovirus (le rhume), etc. Ils vont nous
poser problème, car nous aurons des malades avec les mêmes symptômes sans
qu'on sache si c'est le coronavirus ou non ! Il faut préparer ce défi dès
maintenant en maîtrisant les mini-foyers. Le respect de la distance
sociale et l'hygiène des mains sont fondamentaux, appuyés par le port du masque
en situation de contact rapproché. Et, au moindre symptôme, il faut
tester ! »Dans les laboratoires français, aujourd'hui pris d'assaut avant les vacances, il faut souvent attendre trois à cinq jours pour obtenir le résultat d'un test PCR. Un délai considérable… Et une piste critique de travail pour le gouvernement, d'ici à la fin de l'été.
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Pour preuve
on a des masques maintenant et pourtant on a beaucoup critiqué le gouvernement
de ne pas en avoir eu au début de cette pandémie !?
Maintenant, certains
ne veulent pas les mettre (1 sur 2 français lambda en moyenne) doutant de leur
efficacité ou parce que cela les gènes simplement !
Et comme le
président a dit qu'il était favorable au port de ces masques dans lieux clos
par exemple les super marché, le 1er ministre déclarera obligatoire ces
utilisations (assortie d'amendes ou non accès à certains lieux clos ou ils
seront obligatoires !)
Certaines
catégories de populations jeunes car plus indisciplinés ou parce qu'ils croient
qu'ils sont moins touchés par ce virus, sauf qu'ils transmettent ce Covid 19 à
d'autres partout jusque dans leurs familles !
Alors bien sûr,
on peut redouter une reprise de la pandémie surtout à la rentrée, pour
l’instant, cela ne peut que rebondir peut-être que dans les lieux de villégiature
ou ces vacanciers se regroupent et encore pas forcement tout de suite, car il
faut attendre le délai d'incubation !
Les français
lambda ont perdu leur bon sens (et encore s’ils en avaient eu un) tout
ce qui entrave un peu leurs libertés leur devient insupportables, car ils ont
été habitués à être trop gâtés, surtout chez nos jeunes qui n’ont plus de garde-fou
pour les encadrer !
Mais cela n’est
rien par rapport à la crise économique qui commence, liée indirectement à cette
crise sanitaire qui a bloqué le pays depuis 5 mois environ et dont il faudra bien
plus de temps pour que le pays se relève et si le Covid 19 cesse ou est stoppé
efficacement et ce n’est pas le cas dans le monde entier !
A la rentrée
de septembre, il faudrait enfin que tous les français se réveillent même avant,
car beaucoup risquent de faire la queue auprès des associations caritatives !?
Car, l’état providence,
c’est une utopie et nos dirigeants et politiciens élus de tous bords eux, ne
manqueront de rien !
Jdeclef 14/07/2020
15h48
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