dimanche 12 juillet 2020

Nos autorités gouvernementales et nos dirigeants ne veulent pas regarder les problèmes de sociétés en face !


« Les communautarismes portent en eux une brutalité sans limites »

TRIBUNE. Éric Delbecque, expert en sécurité intérieure, fustige notre aveuglement face à la montée de l'ensauvagement quotidien.



On nous expliquera une nouvelle fois que les criminels ne sont pas vraiment des criminels, et que la « société » ou les institutions devraient occuper la place des accusés. On connaît la chanson du « oui mais »… Cette pratique est usée parce qu'elle se révèle terriblement malhonnête intellectuellement. La raison ? Le but de tous ceux qui tentent de minimiser les responsabilités individuelles consiste à négocier la loi : c'est l'extension du domaine de la jungle, au détriment de l'État de droit. La justice dispose des instruments nécessaires pour faire preuve de discernement et proportionner les peines. Elle peut notamment évaluer des circonstances atténuantes (ou, à défaut, aggravantes). La chaîne pénale sait faire preuve de nuance. Ce que nous vivons depuis des années doit se lire dans un tout autre schéma d'explication que celui, désormais absurde, d'une « répression aveugle ». Chez les défenseurs des incivilités, des délits et des crimes endeuillant le social régulièrement, il s'agit d'obtenir une loi « molle », une application à géométrie variable, en fonction de tel ou tel communautarisme, de tel ou tel activisme de rue ou médiatique, de telle ou telle théorie abusivement partiale du moment (le « privilège blanc » ou la légitimité de la violence anticapitaliste).

Utopie

Au fond de ces drames, la véritable question qui se pose est celle du rapport à la règle partagée, à la conception de ce que doit être la res publica, la chose commune. Pour les plus cohérents avec eux-mêmes, l'utopie serait par conséquent un monde où l'on examinerait le crime en fonction de son auteur, où toute sanction serait discutable selon le potentiel de nuisance que l'on représente. La loi immémoriale de la horde, en somme. Relire Pierre Clastres nous éclairerait sans aucun doute (et René Girard aussi, en particulier ce qu'il nous a appris sur la « violence mimétique ») : son Archéologie de la violence en tête. Il y décrit fort lumineusement les petites communautés closes, agressives, portées à faire la guerre à ce qui ne leur ressemble pas. Tout communautarisme (ethnique ou nationaliste, idéologique ou religieux, corporatiste ou criminel) porte en ses flancs une brutalité sans limites. C'est cela qui dévore la civilité, qui affaiblit à chaque instant la démocratie.
Le "monopole de la violence physique légitime" détenu par les pouvoirs publics permet de ne pas régresser vers l'état de nature.
Que faire ? Avant même de se poser la question des moyens à mettre en œuvre, d'abord faire progresser de nouveau l'idée que la loi protège les libertés individuelles et la sécurité des corps, la vie des êtres humains… Mais également qu'elle implique que l'on ne se rebelle pas contre les forces de l'ordre dans un régime démocratique (certes imparfait, tout en constituant cependant une chance pour ses citoyens) et que le « monopole de la violence physique légitime » détenu par les pouvoirs publics permet de ne pas régresser vers l'état de nature. Les brutes sont des brutes, pas des victimes.

Comment la haine de la police soude l'ultragauche
N'importe quelle femme, n'importe quel homme, a le droit de contester, discuter, lutter pour ses convictions ou même ses intérêts. En revanche, dès qu'un individu choisit la violence pour s'imposer face aux décisions nées du vote, dès qu'il tente de s'exonérer des normes minimales de la vie en société, il mérite la rigueur, rationnelle et non vengeresse, du Code pénal. Refuser ce raisonnement, ce n'est pas choisir la liberté, c'est militer pour la barbarie.
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Et quand des problèmes graves ont lieu, jusqu’à des actes criminels dangereux, ils ne sont pas capables de nommer les responsables franchement, en pratiquant une politique de bien-pensants (hypocrites) de donneurs de leçons !

On en appliquant le politiquement correct ce qui est pire pour ménager les susceptibilités des personnes coupables ou pour essayer de garantir une certaine paix civile ?!

Sauf que cela produit le contraire, car les victimes croient à l’injustice et se croient mal protégés, ce qui poussent certains extrêmes à ce faire justice par eux même !

Ce qui fait qu’en France les actes de violence dangereuses diverses de la part de voyous ou brigands de tous poils se répand dans tout notre pays augmentant de fait l’insécurité quotidienne que certains nomment des canailles ou racailles d’une délinquance qui augmente partout dans notre pays !

Surtout avec une justice souvent laxiste et un code pénal inadapté en matière de sanctions appliquées avec rigueur avec une politique judiciaire qui ne pense qu’à vider les prisons !?

On devient un pays de bisounours aveugle qui glisse vers l’anarchie en poussant la poussière sous le tapis !?

Jdeclef 12/07/2020 11h37

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