mercredi 15 juillet 2020

Interview/discours convenu rien de nouveau alambiqué comme sait le faire le président !


Coignard – Macron réinvente… l'eau tiède

CHRONIQUE. Sur le fond comme sur la forme, le « nouveau chemin » promis par le président ressemble à un sentier mille fois foulé.


Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Emmanuel Macron avait rejeté avec dédain, en début de quinquennat, cet exercice venu de l'« ancien monde » tant honni, l'entretien télévisé du 14 Juillet. Instauré par Valéry Giscard d'Estaing, confirmé par François Mitterrand et par Jacques Chirac, cet exercice avait déjà été boudé par Nicolas Sarkozy avant de retrouver les faveurs présidentielles sous François Hollande.
L'actuel chef de l'État, donc, est revenu à un format de communication classique après avoir expérimenté sans grand succès des formules jugées plus innovantes, de la visite guidée de l'Élysée avec Laurent Delahousse à la – toujours trop – longue allocution solennelle debout, assis, dans la pénombre, dans la lumière… Mais le sentiment de « déjà-vu » aurait pu s'arrêter là, à la forme d'un exercice médiatique un brin compassé. Et se dissiper dès qu'il aurait été question du fond, c'est-à-dire de la « réinvention » promise et annoncée.

Boîte à outils

On attendait un grand élan et ce fut un catalogue de mesures qui rappelaient irrésistiblement la « boîte à outils » déballée par François Hollande en mars 2013. Au début de son quinquennat, Emmanuel Macron a supprimé la plupart des contrats aidés multipliés par son prédécesseur. Il considérait que cette méthode faisait peut-être baisser les chiffres du chômage de façon cosmétique, mais ne menait pas, dans la plupart des cas, vers des emplois pérennes. Le revoilà, trois ans plus tard, avec un catalogue d'emplois aidés, pour faciliter l'insertion des jeunes après le choc de la crise sanitaire : 300 000 contrats d'insertion, 100 000 places supplémentaires en service civique dans les six mois à venir, 200 000 autres dans des « formations qualifiantes supérieures, pour permettre aux jeunes de poursuivre un peu leurs études avec un accompagnement social ». Avec, en plus, une exonération de charges sociales, la réinvention ressemble un peu à celle de… l'eau tiède.
Emmanuel Macron lève le voile sur son plan de relance à « 100 milliards »
« Déjà vu » encore, avec cette litanie de contritions sur les « maladresses » maintes fois entendue depuis le « grand débat » qui a suivi la crise des Gilets jaunes. « Déjà vu » toujours, avec ce penchant à se flageller sur la méthode – pas assez d'explication, de pédagogie, de dialogue… – pour mieux se congratuler de la politique menée depuis trois ans. En une heure et vingt minutes, le président de la République a surtout montré que le « nouveau chemin », à l'évidence, n'est pas facile à trouver…
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Car il croit peut-être que parler pour faire entrer dans la tête des français lambda des discours déjà entendu dont ils ont été déjà soûlés depuis le début de son quinquennat suffira ?!

Il parie sur la versatilité des français et leur individualisme du chacun pour soi pour réussir son hypothétique réélection en 2022

Avec un semblant d’auto flagellation ou méa culpa sur ses erreurs et jonglant notamment avec des milliards qu’il n’y a pas dans les caisses de l’état comme dans un jeu de Monopoly virtuel !

Toutefois lors d’une sortie mouvementée pour Emmanuel Macron en cette soirée du 14 juillet. Le chef de l'État se trouvait avec Brigitte Macron et plusieurs personnes de son entourage dans le jardin des Tuileries lorsqu'il a été pris à partie par un groupe soi-disant de Gilets jaunes. Ceux-ci lui ont réclamé l'interdiction des BRAV-M, les brigades de répression de l'action violente. Ils réclament aussi plus de « justice ». De son côté, le chef de l'État, qui a affirmé avoir entendu leur message, a lancé un appel à rester « cool ».

Ce qui prouve que le président n’a toujours pas compris de nombreux français lambda, car l’augmentation exponentielle notamment du chômage à la rentrée va lui revenir en boomerang comme une réalité de cette crise économique qui débute et sera effective à la rentrée, non content que le Covid 19 sera toujours là !

Et l’échéance de 2022 est trop courte pour redresser le pays, car c’est le défaut des quinquennats car la dernière année de ceux -ci sert à faire campagne pour le président et surtout si le quinquennat en cour ne s’est pas bien passé !

Mais certains français trouveront toujours à dire pour la pandémie, que ce n’est pas de sa faute, mais dont sa gestion n’est pas probante, comme l’affaire des masques que maintenant, il faudra mettre obligatoirement dans les lieux public ou clos, le 1er aout (pourquoi pas tout de suite) car en fait pour le Covid 19 il avance à l’aveugle pour ce problème sanitaire et par des cacophonies diverses !

Nous sommes un pays englué dans des administrations kafkaïennes qui freine tout et sont des boulets à trainer dans cette V eme république !

Jdeclef 15/07/2020 10h59LP

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