La SNCF est un gouffre financier sans fond pourtant très utile aux français :

L'État va aider la SNCF « à hauteur de plusieurs milliards d'euros »

L'objectif est le retour à l'équilibre « dans les meilleurs délais ». Jean-Baptiste Djebbari veut relancer le fret et deux trains de nuit supplémentaires.

Tout comme le secteur aérien et de multiples entreprises, la SNCF a été fortement touchée par la crise sanitaire. Face à la situation, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé dans une interview au Figaro, que l'État va aider le groupe « à hauteur de plusieurs milliards d'euros ». « Plusieurs options sont sur la table : la recapitalisation du groupe ou la reprise d'une part complémentaire de la dette, par exemple », détaille le ministre délégué aux Transports. « Allons-nous utiliser une option plutôt qu'une autre ou panacher des solutions ? » poursuit-il, soulignant que « les arbitrages ne sont pas encore rendus ».
Mi-juin, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait estimé que la crise du Covid-19 devrait coûter à elle seule près de quatre milliards d'euros de chiffre d'affaires à l'opérateur ferroviaire. Si l'on ajoute la perte de chiffre d'affaires liée aux grèves contre la réforme des retraites, évaluée à un milliard d'euros, le manque à gagner pour la SNCF est de quelque 5 milliards d'euros depuis décembre dernier. « Si l'État investit des sommes considérables, il attend en retour que la SNCF ait une performance économique, environnementale et sociale de haut niveau », prévient le ministre délégué.

« Nous souhaitons que, d'ici dix ans, le réseau ferroviaire soit modernisé ; de telle sorte que l'on puisse faire circuler sans accroc des trains de voyageurs, de jour comme de nuit, ainsi que des trains de marchandises. Pour cela, il faut maintenir le cap de la réforme de 2018 ; c'est-à-dire un investissement de plusieurs milliards d'euros par an jusqu'en 2022 pour régénérer le réseau ferré », poursuit-il.
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Relancer le fret ferroviaire « Une aide suffisamment forte pourrait permettre à la SNCF de revenir à l'équilibre dans les meilleurs délais. En clair, il s'agit de ne pas se remettre à fabriquer de la dette », souligne encore Jean-Baptiste Djebbari. Il indique aussi vouloir « relancer le fret ferroviaire en France » et avoir notamment proposé au Premier ministre « de baisser les péages pour les entreprises qui opèrent sur le réseau national ». Le gouvernement ambitionne par ailleurs « de relancer d'ici 2022 deux trains de nuit supplémentaires avec, pourquoi pas, un Paris-Nice pour commencer », dit le ministre délégué.
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« L'État va d'abord financer la rénovation du matériel roulant existant avant d'envisager l'achat de nouvelles rames pour développer un réseau européen plus vaste à plus long terme », précise-t-il. Sur les « petites lignes », « l'État continuera de mobiliser des cofinancements conséquents pour rénover un maximum d'autres lignes », promet-il.

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Mais pas seulement :

Car ingérable par un dernier corporatisme ancien d'après-guerre qui a créé trop d'avantages à ces agents et surtout avec leurs syndicats retords qui se servent de leurs statuts et avantages pour créer envers leur patron et donc l'état une forme de chantage perpétuel !

Le fret ferroviaire serait la meilleure solution et rapporterait, surtout avec le réseau étendu existant des voies ferrées en France et en plus conviendrait aux écolos en diminuant sensiblement le nombre des camions encombrants nos routes et polluants qui satisferait les écologistes, si à la mode !

Mais pour cela il faut garantir un service sans mouvement sociaux divers grèves ou autres pour les clients et entreprises, car d’autres pays européens le pratiquent sans problèmes !

De même que les trains de nuits que beaucoup de français utilisaient, qu’on avait supprimés, notamment lors des grands départs de congés, dont je me souviens quand j’étais jeune et que nous partions en vacances à la mer avec mes parents et nous ne perdions pas un jour passé sur la route ou en train !

(Je me souviens au début que je travaillais, le dernier jour de vacances, je prenais le train de nuit à ROYAN et j’arrivais le matin à Paris pour aller au travail directement !)

Donc des solutions existent, mais pour cela, il faut vraiment rénover cette SNCF ou la privatiser, même si ce n’est pas obligatoire et serait dommage, si son personnel ne veut pas abandonner son dictat corporatisme désuet qui freine tout, car nous sommes au XXI eme siècle du progrès, ou il faut être meilleur professionnellement (autrement que par une poignée de syndicalistes bornés trublions ?!)

Et cela créerait des emplois !

Jdeclef 23/07/2020 11h27