Loi contre
le « séparatisme » : ce que prépare le gouvernement
VIDÉO.
Obligation de respecter l'égalité homme-femme, lutte contre la polygamie… Jean
Castex étudie plusieurs pistes pour la loi contre le repli communautaire.
Dans son
discours de politique générale, Jean Castex a annoncé la préparation d'un
projet de loi contre le « séparatisme » ou le repli communautaire,
lequel serait à l'origine des phénomènes de radicalisation violente et
notamment de l'islamisme. La commission sur l'application des principes de
laïcité présidée par Bernard Stasi en 2003 avait théorisé l'écueil auquel font
face les pouvoirs publics vis-à-vis de l'islam : « La difficulté est
de concilier deux exigences. Le souhait d'accorder les mêmes droits à l'Islam
qu'aux autres religions et la crainte d'ouvrir des espaces d'influence à une
aile militante qui ne se conçoit pas comme une religion, mais comme un projet
politique global. »Seize ans après, la loi antiséparatisme est censée viser cette « aile militante ». Une terminologie définie par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), dirigée par le préfet Frédéric Rose, désormais directeur de cabinet de la ministre déléguée à la citoyenneté auprès de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur.
Critère
de séparatisme
Pour le
CIPDR, l'islamisme englobe toutes ces notions. Selon lui, c'est « une
doctrine sociopolitique visant à soumettre les membres d'un groupe aux normes
supposées propres à cette entité. Il conduit dans certains territoires à un
repli communautaire ». Facteur aggravant : ses partisans considèrent
les préceptes religieux comme supérieurs aux lois de la république. Comme il
est impossible de sonder les cœurs pour savoir qui situe Dieu au-dessus de
la loi commune, les pouvoirs publics ont établi des critères de tentation
« séparatiste ». Le nombre de départs d'un même quartier vers la Syrie
en guerre pour faire le djihad constitue le marqueur numéro un.INFO LE POINT. Une djihadiste française condamnée à 20 ans de prison capturée en Syrie
Le projet de loi lancé par le nouveau Premier ministre, qui sera connu à la rentrée, s'appuiera sur les dispositifs existants créés par l'ex-titulaire de la Place Beauvau, Christophe Castaner, et son secrétaire d'État Laurent Nuñez, sous l'égide du CIPDR. Ainsi les cellules départementales de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire (CLIR) devraient être renforcées. Elles sont censées faire échec « aux actes qui sapent les principes constitutionnelles : la liberté, l'égalité, la fraternité mais aussi la laïcité, l'égalité homme femme, l'indivisibilité de la République et l'unicité du peuple français », selon le ministère de l'Intérieur. Les pouvoirs des préfets seront également renforcés pour prévenir les défaillances républicaines dans la gestion des services publics locaux. De même qu'ils devront contrôler plus drastiquement encore les financements étrangers pour les associations organisant l'exercice du culte.
Égalité
femme-homme contre le séparatisme
Certaines
sources au sein du nouveau gouvernement évoquent la possibilité d'inclure dans
la loi les discriminations à l'encontre des femmes qui seraient empêchées
d'entrer dans certains commerces ou même dans des lieux de culte, « des
interdits, selon eux, qui tiendraient plus de la coutume ou de la culture que
de la religion stricto sensu ». La lutte contre la polygamie fait aussi
partie des pistes de réflexion.Le futur projet de loi antiséparatisme devrait ainsi consacrer l'égalité femme-homme dans tous les actes de la vie sociale sous peine de poursuites dans la vie civile ou de licenciement dans la vie professionnelle, dans la fonction publique comme dans les entreprises privées. L'égalité des sexes pourrait désormais être inscrite dans les statuts de toutes les associations.
Quid
des « boys club » ?
Du rififi à
venir pour les « boys club » comme le Jockey Club ou l'Automobile
club de France, interdits aux femmes ? À moins que seules les associations
cultuelles (comprendre musulmanes) ne soient visées. Une reconstitution du
ministère de l'Identité nationale qui ne dirait pas son nom ?« Ce sont des pistes de réflexion : aucune décision n'est prise à ce jour. Mais l'idée principale, c'est que personne ne doit bricoler ses propres lois et vivre à part », fait-on savoir au gouvernement.
Déterminé ou pas, il devra respecter la loi de 1905 qui empêche l'État de se mêler de la façon dont les croyants organisent leur culte.
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Depuis plus
de trente ans ces problèmes religieux ou culturels étrangers et interne venus d’ailleurs
au fil des décennies gangrène notre société française !
Mais aucun
gouvernements et dirigeants de tous bords n’a voulu prendre ces problèmes à bras
le corps et maintenant le vase trop plein déborde ?!
Jusqu’à ces
lois de notre république qui ne sont plus appliquées correctement, ni
respectées à la lettre voire inefficaces !
Rattraper un
retard accumulé au fil du temps est très difficile et nécessite une grande
volonté et malgré ce que promet Mr CASTEX notre nouveau 1er ministre
à moins qu’il soit hors norme à la différence de ses prédécesseurs, car il faut
taper dans la fourmilière des lieux bien connus par nos autorités pour faire le
ménage !
A condition
que le président de la république ne mette pas de bâtons dans les roues du 1er
ministre ?!
Et que les
deux ministres de l’intérieur et justice soient plus à la hauteur que ceux d’avant !?
Que l’on
excuse ma trivialité mais il faut quelque fois appeler « un chat un chat »
avant qu’il ne soit trop tard et ne plus faire des promesses de bien-pensant donneurs
de leçons pour des considérations électoralistes avec des discours creux !
Car aux vues
des derniers incidents et manifestations diverses qui ont eu lieu récemment et
qui continueront si rien n’est fait, car les français lambda n’y croient plus et
on peut les comprendre !
Jdeclef 19/07/2020
12h17LP
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