mercredi 1 juillet 2020

C'est évident, car avoir tous les pouvoirs donne des responsabilités que tout le monde ne peut assumer correctement !


Coignard – Emmanuel Macron, plus mauvais DRH de France

CHRONIQUE. Jupiter veut tout régenter, à commencer par les nominations, du sol au plafond. De Buzyn à Castaner, le résultat est plus que médiocre.


Elle considère que notre système de santé ne pouvait pas être meilleur, que l'anticipation a été « sans commune mesure avec les autres pays européens ». Elle ne laissera pas dire que l'administration a réagi avec lenteur à la survenue de l'épidémie. Elle-même, d'ailleurs, a tout vu, tout compris, tout anticipé. Auditionnée mardi 30 juin à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur la gestion du coronavirus, l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn se débat dans ses dossiers, mais pour la bonne cause : « pour que je ne dise pas de bêtises », précise-t-elle.
En la regardant se noyer dans ses fiches, comment ne pas se poser la question, non pas de sa compétence, mais de celle d'Emmanuel Macron comme « DRH de la République » ? Le président l'a nommée à son poste ministériel, puis repositionnée comme candidate LREM pour la Mairie de Paris, à la veille d'une vague épidémique sans précédent. Il fallait bien remplacer Benjamin Griveaux, englouti après avoir été lui aussi choisi par le chef de l'État pour remporter une élection « imperdable », qui s'est terminée en Bérézina.
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Les choix de l'Élysée pour les municipales se sont presque partout transformés en désastre. Sans parler même de l'humiliante contre-performance d'Agnès Buzyn dans la capitale, même pas élue au Conseil de Paris, le candidat investi à Marseille a remporté… 1,6 % des suffrages. À Lyon, l'éviction de Gérard Collomb, l'un des premiers ralliés au macronisme, montre aussi que le jugement d'Emmanuel Macron sur ses « collaborateurs » de la première heure peut laisser à désirer. Et combien d'autres candidats sélectionnés par l'Élysée qui réalisent à l'arrivée un score pitoyable !

C'était très mal parti dès 2017

Dès le début de son mandat, le président n'a pas la main heureuse. Quatre ministres sont rayés de la carte gouvernementale pour cause d'ennuis judiciaires, au moment même où est voté le premier grand texte du quinquennat, la loi pour la confiance dans la vie politique. Parmi les démissionnaires, Sylvie Goulard qui, il est vrai, quitte le ministère des Armées de son plein gré, ce qui n'est pas le cas de tous. Est-ce une raison pour la sélectionner, un an et quelque plus tard, comme super-commissaire à Bruxelles ? Les députés européens ont décidé que non.
Sylvie Goulard : autopsie d'un crash européen
Mais de remaniement en remaniement, ce peu de talent pour les recrutements se confirme. Treize jours pour choisir un nouveau ministre de l'Intérieur après la démission de Gérard Collomb en octobre 2018. Pourquoi pas ? S'il s'agit de désigner Christophe Castaner, nul doute que cela mérite réflexion. Mais pour aboutir à quelle conclusion ?
Aujourd'hui encore, le chef de l'État tergiverse. Cette semaine, par exemple, tous les ministres sont suspendus à ses lèvres. Resteront ? Resteront pas ? Cette inertie n'encourage pas le travail gouvernemental, alors que dans les cabinets, chacun pense à assurer ses arrières. Tout le monde, à commencer par les citoyens ordinaires, se montre perplexe sur l'avenir de Christophe Castaner, de Nicole Belloubet ou de Sibeth Ndiaye, porte-parole et « têtes à gaffes » qui continue de pratiquer une langue de bois hors d'âge.
Le président-DRH doit de toute urgence « se réinventer », comme il dit.
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Et notamment les choix de ses collaborateurs et membres du gouvernement ?!

Il a peut-être d’autres qualités (bien qu’on les cherche) depuis le début de son quinquennat, mais en ce qui concerne ses collaborateurs, il n’est pas doué, il l’a prouvé par ses choix hasardeux, pour ne pas dire autre chose !

Le problème de notre V eme république devenue pseudo monarchique, c’est de donner trop de pouvoir à un seul homme qui naturellement se gonfle d’orgueil et se prend pour un monarque sans couronne qui s’est amplifié depuis le quinquennat de N.SARKOZY !

Et donc une république qui s’érode en termes de démocratie qui glisse sans en avoir l’air vers un semblant de démocrature comme dans d’autres grands pays connus qui élisent leurs dirigeants, ce qui laissent les coudées franches à leurs dirigeants qui ne rêvent que de cela !

C’est pourquoi notre monde change et pour la France, il faut changer de V eme république, car elle est devenue obsolète, car usée et ne correspondant plus au monde qui a évolué peut-être pas dans le bon sens pour les peuples lambdas qui se laissent enfumer pas des poignées de politiciens de tous bords !

Ce n’est pas nouveau, mais devient préoccupant, car nos dirigeants sont passés maitres dans l’art d’anesthésier les français lambda pas assez méfiants !

Jdeclef 01/07/2020 10h52LP

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