samedi 25 juillet 2020

(Maintenant on va agir et comment ?) On a déjà entendu ce discours maintes fois !


« La sécurité, c'est aussi et d'abord la proximité » : les annonces de Jean Castex à Nice

VIDÉO. Le Premier ministre était à Nice ce samedi avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti.


La question de la sécurité, une de ses priorités : Jean Castex a tenté de faire passer le message samedi 25 juillet, lors d'un déplacement à Nice, où des tirs ont eu lieu en plein jour devant un supermarché lundi. Les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de la Justice, Éric Dupond-Moretti, étaient aussi du voyage. Le Premier ministre s'est exprimé depuis la préfecture des Alpes-Maritimes vers midi.
Rappelant que « la seule autorité qui doit s'appliquer, c'est celle de l'État et de la République », le Premier ministre a annoncé que, d'ici à la fin de l'année 2020, 150 emplois supplémentaires seront créés pour renforcer « l'action pénale de proximité, nécessaire à la répression des infractions du quotidien et à la prévention des récidives ». Il a aussi annoncé la forfaitisation généralisée des délits de stupéfiants dès la rentrée. « Ce nouvel instrument sera efficace contre les points de revente, qui gangrènent les quartiers », estime Jean Castex.

Bientôt une amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis et de cocaïne

Des effectifs de police « vont être remis à flot »

Cette procédure, une amende forfaitaire de 200 euros, s'applique à toutes les drogues, mais vise d'abord les usagers de cannabis. Elle est déjà appliquée dans plusieurs villes de France, comme Reims ou Rennes. L'amende, si elle est réglée sous quinze jours, est minorée à 150 euros. Au-delà de 45 jours, le contrevenant devra s'acquitter d'une majoration fixée à 450 euros. La mesure aidera les forces de l'ordre à « appliquer une sanction sans délai » et devrait se montrer efficace « contre les points de revente qui gangrènent les quartiers », a affirmé Jean Castex, après avoir déambulé dans le quartier des Moulins, un haut lieu du trafic de drogue à Nice et théâtre de violences depuis plusieurs jours.

Le Premier ministre a ensuite fait des annonces plus locales, propres à Nice. Il a ainsi promis que les effectifs de la police nationale à Nice « vont être remis à flot », avec l'affectation de 60 policiers dans les semaines à venir. Il a aussi assuré de son soutien dans le projet du maire de Nice de recruter 80 policiers municipaux supplémentaires. La transformation de l'ancien hôpital Saint-Roch en hôtel des polices nationale et municipale bénéficiera de crédits inscrits dans le plan de relance. Les policiers qui resteront à Nice plus de deux ans bénéficieront d'une prime.

« L'extension des compétences de la police municipale »

Le Premier ministre a également annoncé le lancement d'une expérimentation sur « l'extension des compétences de la police municipale », insistant sur le renforcement de l'action de « proximité » « Nous allons engager une expérimentation sur l'extension des compétences de la police municipale dans un cadre qui sera fixé par les ministres » Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, car « la sécurité, c'est aussi et d'abord la proximité », a insisté Jean Castex, venu à Nice, où cette expérimentation sera menée, avec les deux ministres en question. L'annonce a été saluée dans la foulée par le maire LR de la ville Christian Estrosi, farouche partisan d'une telle mesure et qui a parallèlement annoncé le recrutement prochain de 80 policiers municipaux supplémentaires.
« Il nous appartient de prouver que cette confiance est bien placée », a ajouté l'élu, saluant un « discours exigeant ». Le Premier ministre a également annoncé la création de 150 emplois supplémentaires fin 2020 pour « renforcer l'action pénale de proximité pour la répression de la délinquance du quotidien », une mesure de nouveau saluée par Christian Estrosi. « La justice a trop longtemps été délaissée », a souligné le Premier ministre, citant le philosophe du XVIIIe siècle Cesare Beccaria : « L'important dans une peine, ce n'est pas sa sévérité, mais sa certitude », or, « l'État, faute de moyens suffisants, a laissé s'installer l'incertitude ».

« Je suis là pour écouter »

Avant cette allocution, le Premier ministre et les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont visité un marché du quartier des Moulins, où des coups de feu avaient été tirés en plein jour devant un supermarché lundi, une fusillade dont une vidéo avait été diffusée sur les réseaux sociaux. « Pourquoi c'est toujours nous qui trinquons ? Pourquoi on libère si rapidement les trafiquants ? » a lancé Véronique, 40 ans, au chef du gouvernement. Également interpellé par Leïla, 54 ans, une autre habitante du quartier connu pour être un haut lieu du trafic de drogue dans la ville, le chef du gouvernement a répondu : « Je suis là pour écouter, et maintenant, on va agir, il faut agir sur toutes les dimensions, l'éducation, la répression et les parents, car le problème est réel et complexe. »
Castex, l'homme qui a séduit les partenaires sociaux
« Le dernier mot, c'est la République qui doit l'avoir et personne d'autre », a-t-il ajouté, avant d'entrer dans le commissariat de Saint-Augustin, où devait lui être présenté le Groupement local de traitement de la délinquance. Pratiquement au même moment, dans un autre quartier sensible de la ville, celui de l'Ariane, le corps d'un jeune homme portant des plaies sanglantes était retrouvé dans les parties communes d'un garage. Les causes précises et les circonstances de son décès n'étaient pas connues samedi en fin de matinée.

« Nous assistons à une crise de l'autorité. Il faut stopper l'ensauvagement d'une certaine partie de la société. Il faut réaffirmer l'autorité de l'État et ne rien laisser passer », avait insisté avant cette visite Gérald Darmanin dans une interview au Figaro. Déjà venu dans la capitale azuréenne jeudi, le ministre de l'Intérieur avait adopté la même posture martiale en promettant de « faire plier ceux qui veulent faire plier la République » et en dénonçant « une minorité d'emmerdeurs qu'il faut absolument confondre par la loi ».
Phébé – Où et quand ont lieu les actes terroristes ?

« Un sujet essentiel »

Jeudi, Jean Castex avait évoqué, en annonçant ce déplacement, « un sujet essentiel, majeur », promettant « des annonces concrètes » pour lutter contre des actes « profondément inadmissibles ». Dès sa déclaration de politique générale, le 15 juillet, Jean Castex avait promis « une réponse ferme et sans complaisance » à des « faits inacceptables qui exaspèrent les Français », évoquant plusieurs épisodes récents, dont les violences commises à Dijon, « l'attaque ignoble » contre un chauffeur de bus à Bayonne ou encore « les guets-apens tendus aux représentants des forces de l'ordre et à nos pompiers dans certains quartiers ».
Le chef de l'État Emmanuel Macron a enfoncé le clou mardi en assurant qu'il serait « intraitable » sur les incivilités à l'égard notamment des forces de l'ordre et des pompiers pour qu'elles ne deviennent pas « une habitude » : « Je l'ai toujours dit et je le redis avec fermeté, c'est la tolérance zéro. » Jean Castex, qui avait réservé l'une de ses premières visites de terrain à un commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), est très attendu sur ces sujets, qui offrent un angle d'attaque aux oppositions de gauche comme de droite, critiques sur la stratégie de l'exécutif face aux questions régaliennes.
Plusieurs responsables de son ancienne formation politique, LR, sont notamment montés au créneau ces derniers jours, à commencer par le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a demandé lundi des « moyens supplémentaires » et un « plan d'action immédiat permettant de rétablir l'ordre », jugeant la situation du quartier des Moulins « très préoccupante ». Une unité de force mobile composée d'une soixantaine d'agents a été dépêchée sur place dans la foulée.
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Un certain grand élu fort en parole avait déjà dit que l'on passerait le KARCHER ?!

Il faut qu'ils arrêtent de faire des promesses, s'ils ne peuvent pas tenir celles-ci et même ne pas se déplacer, car cela ne sert à rien !

S'ils ne veulent pas avoir le courage de taper dans la fourmilière pour faire un grand ménage de salubrité publique, là où il faut et ils savent où !

Et s'ils y ont peur de leur ombre politique qu'il reste dans leurs ministères à PARIS si loin du quotidien des français qu'ils ne veulent pas vraiment connaitre, ou voir comme notre président pseudo monarque, car ce n'est pas leur monde !

Ce serait plus franc, plutôt que de les leurrer, les français lambda, car quand l'anarchie latente sera effective, il sera trop tard car là, certains français excédés feront vraiment leurs lois !

Car il n'y a pas pire que la majorité silencieuse, ou l'eau qui semble dormir, elle peut bouillir et déborder, voire brûler !

Jdeclef 25/07/2020 18h05

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