mercredi 1 juillet 2020

Que l'on arrête ce cinéma pour faire plaisir aux médias Edouard Philippe, doit déjà être fixé, car il en a parlé avec E.MACRON ?!


Remaniement : le lent supplice d'Édouard Philippe ?

Malgré sa large réélection au Havre, le Premier ministre attend toujours d'être fixé sur son sort d'ici à la fin de la semaine, voire au début de la suivante.

(Mais arrêtons avec ce mot « supplice » mot médiatique, il n’est pas à plaindre !)

Il a tombé la veste, slalomant parmi les invités en bras de chemise, le sourire radieux, dandy au col déboutonné. Comme libéré. Son triomphe, Édouard Philippe l'a arrosé comme il se doit dimanche soir au Havre. Peu après sa large réélection à 58,8 % des suffrages, il s'est éclipsé de l'hôtel de ville pour rejoindre ses partisans dans une cantine tendance de la cité balnéaire, la Colombe Niemeyer, au pied du Volcan, maison culturelle dessinée par l'architecte brésilien.
Dernière nuit d'insouciance, et vogue la galère, qu'il soit remercié ou pas de Matignon à son retour à Paris lors de son rendez-vous prévu quelques heures plus tard, lundi à 10 h 30, avec le président à l'Élysée. De cette entrevue entre les deux têtes de l'exécutif rien n'a filtré. Les observateurs dépités en étaient réduits à analyser le moindre froncement de sourcil du Premier ministre, les traits tirés – fatigue ou contrariété ? –, invité sitôt après à assister, dans les jardins du palais, à la réception des membres de la Convention citoyenne sur le climat. « Ils ne se sont pas dit grand-chose lors de cet entretien. Ils sont convenus de se revoir mercredi soir ou jeudi », croit savoir une source autorisée. « On n'en sait rien. On est dans le bleu ! » corrige un éminent Marcheur. Ainsi va la vie au sommet de l'État en ces heures d'incertitude, où chacun en est réduit à décortiquer le moindre signe, comme on lit dans le marc de café.
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« Raclée »

Mardi matin, les échos de la fête, la fatigue cumulée de la campagne électorale et de la crise sanitaire, se font encore sentir lorsque Édouard Philippe ouvre le petit déjeuner de la majorité à Matignon, peut-être son dernier. « Excusez-moi, je ne me suis pas remis de ma nuit au Havre, j'ai un peu fait la fête ! » lance-t-il devant des élus amusés. Le menu du jour prête moins à rire : il s'agit d'analyser la « raclée » des municipales, selon le mot d'un proche du chef de l'État.
Le résultat d'un « dégagisme », analyse le conseiller spécial du président Philippe Grangeon, qui assiste à ces réunions à huis clos à Matignon. Dimanche soir, l'Élysée a été stupéfait de voir des villes comme Bordeaux ou Strasbourg tomber dans l'escarcelle des Verts. Le Premier ministre, qui ne porte pas dans son cœur ce proche d'Emmanuel Macron, qu'il suspecte de travailler dans l'ombre à son départ, le contredit illico : de dégagisme, à ses yeux, il n'y a pas. « Il n'y a jamais eu d'élections municipales avec autant d'équipes sortantes reconduites au premier tour ! » réplique-t-il. « Et quand il y a du dégagisme, la participation est forte », achève-t-il pour boucler sa démonstration.
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Les municipales, il faut s'y prendre plus tôt, on s'y est pris trop tard !
Aux yeux d'Édouard Philippe, la défaite de la majorité dimanche marque d'abord « la fin d'un cycle », avec des successions mal préparées, celle de Gérard Collomb à Lyon au premier chef. « Les municipales, il faut s'y prendre plus tôt, on s'y est pris trop tard ! » achève le Premier ministre devant la tablée, alors que LREM et le MoDem ont eu toutes les peines du monde à s'accorder sur les investitures avant le scrutin. « Reconnaissons la défaite, nous n'avons pas gagné », conclut le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, en ajoutant cette note d'espoir : « Les échecs ne sont que les veilles des victoires. » Dans ce cénacle qui réunit les chapeaux à plumes de la majorité, pas un mot, pas un indice sur le big-bang gouvernemental qui se mijote à l'Élysée.
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Rendez-vous à « LH » dimanche

À Matignon, où nul ne sait de quel côté tombera le couperet, le silence est de mise en attendant le verdict, attendu le lundi 6 ou le mardi 7 juillet, selon les évaluations savantes des bookmakers de la macronie. L'Assemblée nationale doit en effet achever d'ici à vendredi soir l'examen de deux textes majeurs : le troisième projet de loi de finances rectificative, qui tire les conséquences budgétaires du confinement, ainsi que le texte organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire.
Or, une démission du gouvernement viendrait interrompre ces débats parlementaires. Un conseil des ministres figure par ailleurs à l'agenda du gouvernement ce vendredi matin, précédé d'un conseil restreint de défense auxquels assistent des premiers ministrables comme Jean-Yves Le Drian ou Bruno Le Maire. « Je vois bien un communiqué annonçant le départ du Premier ministre dans la journée de vendredi et un nouveau gouvernement lundi ou mardi », parie un macroniste, persuadé qu'Édouard Philippe a des chances de rester… Mais qui confesse n'en rien savoir. Quelle que soit la décision du président, le nouveau maire du Havre – « LH », comme dit Édouard Philippe – sera désigné dimanche à 10 heures lors de l'installation du conseil municipal. « Philippe, s'il est reconduit à Matignon, peut très bien cumuler temporairement les fauteuils de maire et de Premier ministre, comme Gérald Darmanin [Budget] a été autorisé à le faire après son élection à Tourcoing le 15 mars », relève un proche d'Emmanuel Macron.
Vous connaissez la petite blague du moment ?
« Ça se joue à 50-50 entre Édouard Philippe et Florence Parly », énonce un macroniste, très sûr de son fait. Mardi, l'agenda de la ministre de la Défense a donc été méthodiquement disséqué par ses petits camarades du gouvernement et des observateurs enfiévrés. « Elle n'accompagne pas le président à Nouakchott [Mauritanie] pour le sommet du G5 Sahel. C'est étrange, non ? » s'étonne un habitué de l'Élysée, convaincu qu'elle a peut-être été priée de rester à Paris pour préparer son éventuel gouvernement et son discours de politique générale.
À l'Élysée, officiellement, on invoque des raisons d'ordre sanitaire qui ont conduit à restreindre la délégation française. Au petit jeu de bonneteau, les noms de Jean-Michel Blanquer (Éducation), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), ou des anciennes ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Valérie Pécresse circulent également pour prendre la tête du gouvernement. « Vous connaissez la petite blague du moment ? C'est de dire à des élus “Tu vas devenir ministre, je le tiens d'une source haut placée.” Il faut voir leur tête ! » plaisante un pilier de LREM, un rien sadique. Un conseiller ministériel philosophe, attendant la fumée blanche avec le calme des vieilles troupes : « Celui qui vous dit qu'il sait vous raconte des craques ! Seuls le président et son bras droit Alexis Kohler savent ce qu'ils préparent. Et encore… »
La macronie tremble déjà… pour 2022
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Ce n'est pas lui qui est dans cette expectative ou indécis, mais notre pseudo monarque président, et ses choix souvent hasardeux !?

Il peut le garder, mais cela montrera qu'il fait plaisir au peuple, ou en changer pour montrer qu'il est le chef et que c'est lui qui décide ce qui montrera encore cet orgueil inhérent à tous les présidents de cette pseudo V eme république !

Pour le reste s'il s'en sépare il faudra qu'il trouve un remplaçant idoine et là, il n'a pas beaucoup de choix !

Mais cela montre qu'en fait le 1er ministre n'est pas indispensable dans notre pays depuis que le chef d'état a les pleins pouvoirs, ce que l'on avait bien compris depuis le quinquennat de Sarkozy !

Édouard PHILIPPE sera bien plus utile au HAVRE ou il a été plébiscite confortablement par ces administrés !

Jdeclef 01/07/2020 10h08LP

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