jeudi 2 juillet 2020

Ce président turc Erdogan nostalgique de l'empire Ottoman veut transformer ce monument historique en mosquée ?!


Turquie : Sainte-Sophie va-t-elle redevenir une mosquée ?

La justice turque a examiné une requête sur l'avenir de l'ex-basilique construite par les Byzantins et transformée en musée en 1935.

C'est une transformation que le président truc Recep Tayyip Erdogan appelle de ses vœux : redonner au culte musulman l'ancienne basilique Sainte-Sophie d'Istanbul. Jeudi 2 juillet, le Conseil d'État turc, le plus haut tribunal du pays, a étudié la requête de plusieurs associations qui demandent que le monument redevienne une mosquée. La décision sera annoncée sous 15 jours, selon la télévision d'État TRT. Construite au VIe siècle par les Byzantins, lieu de couronnement de leurs empereurs, Sainte-Sophie est devenue une mosquée en 1453 après la prise de Constantinople par les Ottomans. Puis, en 1935, elle a été transformée en musée par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de « l'offrir à l'humanité ». Le monument est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Signe que l'affaire préoccupe à l'étranger, les États-Unis ont appelé mercredi la Turquie à ne pas toucher au statut de Sainte-Sophie. Mais le président turc, un nostalgique de l'Empire ottoman qui cherche aujourd'hui à rallier l'électorat conservateur sur fond de crise économique due à la pandémie du nouveau coronavirus, s'est plusieurs fois dit pour une reconversion en mosquée. L'an dernier, il avait qualifié la transformation de Sainte-Sophie en musée de « très grosse erreur ».


Luc de Barochez – Erdogan dame le pion à Macron en Libye

Contenter la base électorale d'Erdogan

Depuis l'arrivée de Recep Tayyip Erdogan au pouvoir en 2003, les activités liées à l'islam se sont multipliées à l'intérieur de Sainte-Sophie, avec notamment des séances de lecture du Coran ou des prières collectives sur le parvis du monument. Mahmut Karagöz, un cordonnier âgé de 55 ans, rêve de pouvoir un jour prier sous la coupole de Sainte-Sophie. « C'est un héritage de nos ancêtres ottomans. J'espère que nos prières seront entendues, il faut que cette nostalgie prenne fin », dit-il à l'Agence France-Presse.


Pour Anthony Skinner, du cabinet de consultants Verisk Maplecroft, reconvertir Sainte-Sophie en mosquée permettrait à Recep Tayyip Erdogan de contenter sa base électorale, d'irriter Athènes, avec qui les rapports sont tendus, et de renouer avec le passé ottoman. « Erdogan ne pouvait pas trouver un symbole aussi puissant que Sainte-Sophie pour atteindre tous ces buts à la fois », résume-t-il. L'an dernier, le Conseil d'État avait déjà autorisé la reconversion en mosquée de la superbe église byzantine de la Chora à Istanbul, une décision perçue par certains comme un ballon d'essai avant Sainte-Sophie. La décision du Conseil d'État jeudi « sera vraisemblablement politique […], le résultat des délibérations au sein du gouvernement », estime Asli Aydintasbas, chercheuse à l'European Council on Foreign Relations.
Lire aussi Phébé – Turquie : pourquoi la prospérité ne rend pas forcément démocrate

Peser le pour et le contre

Pour Asli Aydintasbas, le gouvernement doit peser le pour et le contre, notamment à travers le prisme des relations avec la Grèce, l'Europe et l'administration américaine de Donald Trump pour qui « la religion est un sujet important ». De fait, la décision de reconvertir en mosquée un lieu aussi emblématique dans l'histoire de la chrétienté que l'ancienne basilique byzantine pourrait susciter des tensions.


« Nous exhortons les autorités turques à continuer de conserver Sainte-Sophie comme musée, en tant qu'illustration de leur engagement à respecter les traditions cultuelles et la riche histoire qui ont façonné la République turque, et à assurer qu'elle demeure ouverte à tous », a ainsi déclaré mercredi le secrétaire d'État américain Mike Pompeo. Le sort de Sainte-Sophie préoccupe aussi tout particulièrement la Grèce voisine, qui surveille de près le devenir du patrimoine byzantin en Turquie.
Coronavirus : les opposants à Erdogan resteront en prison
En Turquie aussi, d'ailleurs, nombreux sont ceux qui s'opposent à une telle décision. « Des millions de touristes la visitent chaque année », souligne Sena Yildiz, une étudiante en économie. « C'est un lieu important pour les musulmans, mais aussi pour les chrétiens et pour tous ceux qui aiment l'histoire. »
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Alors faisons un peu d'histoire ce bâtiment à consonance religieuse a été construite par l'Empire byzantin et ses habitants de Byzance devenue après Constantinople et ISTANBUL de la division de l'Empire romain à la chute de Constantinople. Grec, langue dominante depuis Alexandre le Grand, et latin (de 330 à 620), grec (de 620 à 1204 et de 1261 à 1453), syriaque, copte, etc.

Car cela rayera ce qui a fait la Turquie moderne de Mustafa Kemal !

Mais n'a rien à voir avec l'empire Ottoman turc et musulman qu' ERDOGAN dirigeant totalitaire veut transformer en mosquée, bien qu'elle soit un musée d'histoire de ce pays depuis 1935, tout cela pour son orgueil de pseudo dirigeant totalitaire qui veut montrer sa puissance qui a déjà transformé en démocrature à tendance musulmane son pays, dont il verrait bien en faire république totalitaire islamique religieuse un peu comme en  Iran !

Ce personnage dangereux se sert de l'Otan dont son pays fait partie depuis l'après-guerre froide !

Cette action de sa part et d'autres plus graves ne sont qu'une façon d'humilier l'occident et l’Europe se protégeant derrière sa participation à l'Otan et même les USA principaux soutien financier de cette organisation de défense militaire occidentale du fait de leur implantation d'une base aérienne à la frontière turquo/russe, sans compter son deal avec l'ALLEMAGNE et l'U.E. sur l'immigration suite aux guerres moyen-orientales à l'initiative de Mme MERKEL !

Là cela montre que ce type de pseudo dictateur progresse très bien dans notre monde malgré nos bienpensants donneurs de leçon qui aboient « comme des chiens mais la caravane passe », car le politiquement correct diplomatique fait des ravages plus que dangereux !

Jdeclef 02/07/2020 13h44

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire