Emmanuel
Macron : « La rentrée sera difficile »
VIDÉO. Le
président de la République a accordé un entretien à la presse régionale
française. Il revient notamment sur la crise liée au Covid-19 et sur le nouveau
cap qu'il se donne.
Un troisième budget pour éviter l'effondrement économique
Emmanuel Macron précise d'ailleurs que cette reconstruction a déjà commencé par le Ségur de la santé. « Elle se poursuivra par un chantier sur le grand âge, puis sur l'accompagnement de notre jeunesse, qui a le plus souffert de la crise. C'est à elle que nous avons demandé le plus de sacrifices. 700 000 ou 900 000 jeunes qui entreront sur le marché du travail à la rentrée. Ce sont ceux qui verront des guichets fermés. » Le président de la République souhaite donc remanier son cap, bien qu'il croie en sa politique. « Je crois que le cap sur lequel je me suis engagé en 2017 reste vrai. Mais il ne peut pas non plus faire fi des bouleversements internationaux et de la crise économique dans laquelle nous sommes entrés », estime-t-il ainsi.
Un
reconfinement général ? « Il ne faut rien exclure »
D'autant
qu'il le martèle : la France n'est pas sortie d'affaire. « Nous
ne sommes pas sortis de la crise sanitaire, mais de sa phase la plus
aiguë », insiste ainsi le chef de l'État. « Nous entrons désormais
dans une phase de surveillance », explique-t-il dans les colonnes de la
presse régionale. Il a ainsi demandé à son équipe gouvernementale de préparer
une « campagne de prévention durant l'été », notamment au regard de la
situation en Guyane et à Mayotte, où le virus continue de circuler
activement. Quant à la question d'un nouveau reconfinement général, le
président de la République est là aussi clair : « Il ne faut rien
exclure. L'objectif est de tout faire pour l'éviter. Quant à savoir s'il faut
s'attendre à une réaccélération de la circulation du virus, je ne sais pas.
Nous ne savons pas tout, mais nous nous préparons à tout. »
La
réforme des retraites ne sera pas abandonnée
Dans ce long
entretien, Emmanuel Macron aborde également les mesures qu'envisage le
gouvernement pour garder la tête hors de l'eau et redresser le pays.
Il l'assure, sur le court terme, la priorité reste de « sauver les
emplois, y compris avec l'activité partielle de longue durée ». Quitte à
ce que cela amène la France à se poser de vraies questions. Ainsi, selon le
chef de l'État, « le débat – que nous avions connu avant la crise – autour
de la durée du nombre d'années de cotisations continue à se poser. Nous ne
pouvons pas être un pays qui veut son indépendance, la reconquête sociale,
économique et environnementale et être un des pays où on travaille le moins
tout au long de la vie en Europe. Nous devons être honnêtes avec
nous-mêmes. »Emmanuel Macron pose par ailleurs un constat nécessaire, selon lui, comme le relaie Ouest-France. « Nous devons collectivement rompre avec ce qui est la maladie française : la préférence pour le chômage. Le modèle français classique, c'est d'accepter des plans sociaux massifs, ensuite d'avoir un système très généreux qui les indemnise. Au fond, un modèle qui fait que nous n'avons jamais réglé le problème du chômage de masse », analyse le chef de l'État. Des plans sociaux qu'il veut éviter à tout prix « par le dialogue social et la mobilisation de tous ».
Crise économique : Macron, l'anesthésiste
Cette « honnêteté » évoquée par le chef de l'État passe également par le maintien de certaines réformes engagées avant que la pandémie de coronavirus ne vienne tout faire dérailler. Ainsi, dans les colonnes de la presse régionale, Emmanuel Macron affirme que la réforme très polémique des retraites ne sera pas mise « à la poubelle ». « Ce serait une erreur », estime-t-il ainsi, soulignant que la France des « petits emplois précaires », la fameuse « deuxième ligne » sur le front lors du plus fort du confinement, « cette France-là est perdante dans le système actuel ». « Je demanderai au gouvernement de réengager rapidement une concertation en profondeur, dans un dialogue de responsabilité associant les partenaires sociaux dès l'été sur le volet des équilibres financiers. Il faut que tout cela soit mis sur la table. Il n'y aura pas d'abandon d'une réforme des retraites. Je suis ouvert à ce qu'elle soit transformée », détaille-t-il par ailleurs.
Quitte à mettre en colère les Français ? Avant l'arrivée de la crise du coronavirus, le chef de l'État et son gouvernement avaient essuyé de sérieuses critiques et oppositions de la part de la rue, notamment sur la réforme des retraites, mais pas uniquement. Malgré un nouveau chemin, ces colères peuvent encore ressurgir. De quoi faire culpabiliser Emmanuel Macron ? « J'ai ma part de maladresse », reconnaît le chef de l'État dans les colonnes de Ouest-France. « J'ai parfois considéré qu'il fallait aller vite sur certaines réformes. Cela ne peut marcher que par le dialogue. J'ai beaucoup d'ambition pour notre pays. J'ai parfois donné le sentiment de vouloir faire les réformes contre les gens. »
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Il n'y a que
certains gogos de français lambda qui se font dorer sur les plages déconfinées
qui ne veulent pas y croire en croyant à un miracle hypothétique !?
Car il y, a aussi la crise économique !
Car ce n'est pas avec un nouveau 1er ministre et un gouvernement hypothétique que cela sera meilleur !
Sans compter le fait que si nos dirigeants ont déconfinés trop vite et doivent reconfiner plus fort ce sera "une cerise sur un gâteau empoisonné" bien plus difficile à digérer !
Et cette annonce est plutôt un avertissement pour se préparer au pire !
Car hélas dans bien des pays un rebond de contamination du virus a eu lieu ou est en cour, donc ne rêvons pas !
Il y a deux cent closter de comptabilisés même en France que l'on dit maitrisés !
Le reconfinement forcé ne serait pas compris en France de la part de certains français qui déjà ne respectaient pas les mesures de deconfinement trop relachés, on en a eu pas mal d'exemple dans nos villes et agglomérations comme à PARIS entre autres !
Une catégorie de la population souvent jeunes sont indisciplinées, d'ailleurs le port du masque est diversement utilisé !
Jdeclef 03/07/2020
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