mardi 7 juillet 2020

Elle a un âge avancé, mais une jeunesse d'esprit qui convient à ce poste de la culture qui devrait être dépoussiérée pour la rendre plus ouverte aux français lambda !


Gouvernement Castex : Roselyne Bachelot, ministre majeure et vaccinée

PORTRAIT. L'ancienne ministre de la Santé, reconvertie en chroniqueuse du petit écran, prend en main un domaine qu'elle connaît bien : la culture.

ROSELINE BACHELOT n'est pas une vieille dame, c'est une avant-gardiste. Quand elle a l'occasion, au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012, de retrouver son siège de députée, la ministre de la Solidarité préfère quitter le monde politique. « Je ne me suis pas présentée aux législatives et je ne suis plus dans la vie politique élective. J'ai des projets professionnels qui sont devenus publics. Des vieux messieurs en politique, c'est triste, mais des vieilles dames, c'est pathétique », disait-elle alors. Son avenir est ailleurs. Exit les dorures de l'Assemblée nationale, terminés les ennuyeuses RIM (réunions interministérielles, NDLR), adieu les joutes politiques sans fin et bonjour le petit écran.
À une époque où foisonnent les chroniqueurs en tout genre et où la défiance envers les politiques est à son plus haut niveau, le pari de Roselyne est gagnant. C'est sur le Grand 8 au côté de Laurence Ferrari et Audrey Pulvar qu'elle aiguise ses flèches. En 2013, elle y crucifie son ancien camarade du gouvernement Claude Guéant mis en cause dans une opulente vente de tableaux : « Soit c'est un menteur, soit c'est un voleur. » Ses anciens camarades de l'alors UMP fulminent, Roselyne s'en moque allégrement. « Roselyne sur les plateaux, c'était quelque chose. Elle nous dézinguait tous. On n'avait pas compris, mais c'était sa façon à elle de nous faire comprendre qu'elle avait définitivement quitté la vie politique », se remémore un de ses vieux amis de la droite.
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La ministre qui avait raison trop tôt

Dès 2015, elle devient pensionnaire des Grosses Têtes de Laurent Ruquier sur RTL et, un an plus tard, batifole même sur Fort Boyard. Depuis deux ans, c'est sur LCI que l'ancienne ministre décoche ses flèches dans L'Heure Bachelot d'abord puis en très bonne compagnie sur Le Club Le Chatelier. Après Fort Boyard, les téléspectateurs devaient même la retrouver en 2020 dans les Reines du shopping sur M6 le temps d'une émission. Pour beaucoup de ses détracteurs, ces huit années passées à ripailler à la télévision démonétisent complètement l'ancienne ministre. Un de ses ex-collègues du gouvernement, à qui l'on raconte l'arrivée de Roselyne Bachelot au gouvernement, s'emporte : « Le macronisme, c'est de faire ministre de la Culture une ringarde qui va chez Hanouna et qui fait la leçon à tout le monde. » « Elle est tout sauf ringarde, rétorque la journaliste Bénédicte Le Chatelier aux manettes du Club Le Chatelier sur LCI avec Roselyne Bachelot. C'est une femme tellement moderne, cultivée, qui débat avec force et respect de l'autre. Surtout, c'est une femme avec des convictions chevillées au corps. Des convictions qu'elle a défendues souvent contre vents et marées. »
Un stock, par définition, il est déjà constitué pour pouvoir protéger.
Car Roselyne Bachelot a, parfois, raison trop tôt. Beaucoup trop tôt. Retour à 2009 : la pandémie de grippe A (H1N1) frappe nombre de pays, dont la France. L'alors ministre de la Santé, soutenue par le chef de l'État Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon, commande pas moins de 94 millions de doses de vaccins et signe un chèque de 195 millions d'euros pour l'acquisition de 1,7 milliard de masques chirurgicaux et FFP2. Mais, avec 342 décès en France, le bilan de la maladie est moins lourd que prévu et la Cour des comptes en septembre 2010 tire de sévères conclusions : seulement 8,5 % de la population vaccinée pour 662 millions d'euros de dépensés. Au total, c'est une cinquantaine de millions de doses de vaccins que l'État rend aux laboratoires.
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Les critiques pleuvent, la polémique grimpe, les enquêtes parlementaires au Sénat et à l'Assemblée nationale se multiplient… Les oppositions crient à la gabegie, mais Roselyne Bachelot assume devant les parlementaires de l'époque : « Les masques sont un stock de précaution – excusez-moi si ce mot devient un gros mot ici. Et ce n'est pas évidemment au moment où une pandémie surviendra qu'il s'agira de constituer les stocks. Un stock, par définition, il est déjà constitué pour pouvoir protéger. » Dix ans plus tard, en pleine pandémie de Covid-19, la France met plusieurs semaines à s'approvisionner en masques, faute de stocks.
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C'est donc à cette vedette du petit écran et ex-ministre moquée puis réhabilitée qu'Emmanuel Macron a décidé de confier les clefs du ministère de la Culture. Amoureuse inconditionnelle d'opéra et de musique classique, Roselyne Bachelot aura la lourde tâche de remplacer Franck Riester, un ministre régulièrement décrié qui n'a jamais véritablement réussi à s'imposer auprès des acteurs de la culture. « Un nouveau Premier ministre fan de musique, maire de Prades au pied du Canigou patrie du Festival Pablo Casals », tweetait-elle le jour de la nomination de Jean Castex à Matignon. Un appel du pied ?
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Elle a un dynamisme qui n'a pas été reconnu à tort lors de l'épidémie du H1N1 ou elle avait réagi et notamment en ce préoccupant d'avoir plus de masques pour les pandémies de virus à venir !

Que certains petits boutiquiers comptables fonctionnaires bornés ont rayés d'un trait à courte vue, pour faire soi-disant des économies qui nous ont couté bien plus chers après pour le Covid 19 ! 

Elle est peut-être plus exubérante que certains politiciens ou fonctionnaires en costumes cravates coincés, mais a montré son utilité sans faire de beaux discours, alors lui donner ce ministère de la culture ne peut que lui convenir car aimant de plus le spectacle, l’opéra et donc la musique qui est source de gaieté !

Et on en a besoin en ce moment en ces périodes de crises que l'on enchaîne depuis 2017 avec le quinquennat d'E.MACRON !

Jdeclef 07/07/2020 13h09

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