mercredi 29 juillet 2020

Chaque dirigeant avait ses lubies architecturales, alors la maire de PARIS à les siennes pour la capitale !?


Tour Triangle : Dati dénonce à la justice des faits de favoritisme

Elle dénonce des avantages que la mairie aurait accordés au groupe Unibail qui, selon elle, relèvent du « favoritisme » ou d'un « détournement de fonds publics ».


L'ex-candidate LR à l'Hôtel de Ville de Paris, Rachida Dati, a affirmé mercredi à l'Agence France-Presse avoir dénoncé à la justice des avantages que la mairie aurait accordés au groupe Unibail, concessionnaire de la Tour Triangle, qui selon elle relèvent du « favoritisme » ou d'un « détournement de fonds publics ».
S'appuyant sur un rapport de la chambre régionale des comptes, l'ancienne garde des Sceaux a ajouté qu'elle a transmis jeudi des courriers dénonçant ces faits au procureur de Paris Rémy Heitz et au procureur financier Jean-François Bohnert, confirmant une information du Parisien et du Canard enchaîné. « Le rapport de la Cour des comptes est assez clair. Je n'ai fait que reprendre des faits qui sont qualifiables pénalement », a expliqué à l'Agence France-Presse Rachida Dati.
La chambre régionale de comptes d'Île-de-France a estimé dans son rapport que le projet de la Tour Triangle avait été « inséré de façon critiquable dans l'enceinte du Parc des expositions de la porte de Versailles », situé au sud de la capitale. En outre, pour réaliser ce projet, la Ville de Paris a accepté d'indemniser le concessionnaire du parc des expositions, Viparis (filiale d'Unibail-Rodamco), à hauteur de 263 millions d'euros « pour un préjudice non démontré », a-t-elle également pointé.
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La ville a, certes, résilié sa concession de manière anticipée, mais lui a attribué un nouveau contrat lui permettant de continuer à exploiter les installations. Ce contrat a été attribué « dans des conditions en partie contestables », souligne également le rapport.

Indemnisation pour « un préjudice dont la chambre estime qu'il n'est pas démontré »

Outre des délais de dépôt d'offre courts, compte tenu de la complexité du projet, la ville de Paris a demandé aux candidats un droit d'entrée de 263 millions d'euros. Elle a accepté que Viparis s'acquitte de cette somme en « renonçant à l'indemnité de résiliation anticipée de la concession », alors que l'autre candidat devait « autofinancer » ce droit d'entrée, selon cette source. La Ville de Paris « s'est ainsi privée d'une ressource nette tout en provoquant une distorsion de concurrence pour l'attribution du nouveau contrat », conclut la chambre régionale des comptes.
« Le rapport démontre que la réalisation du projet de la Tour triangle n'a répondu à aucun intérêt de la Ville de Paris et qu'elle a été programmée afin de favoriser les intérêts d'une personne morale privée, à savoir la société Unibail », dénonce Rachida Dati dans ses courriers que l'AFP a pu consulter. « Ainsi, le groupe Viparis a été dispensé de réaliser les investissements de modernisation programmés dans le cadre de la concession, avec pour effet de faire financer par la concession la finalisation du projet de Tour porté par une autre société de ce même groupe, ce qui s'apparente à une situation de favoritisme », explique-t-elle.
À deux, c'est mieux
« De surcroît, poursuit l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, la Ville de Paris a accepté d'indemniser son concessionnaire à hauteur de 263 millions d'euros pour un préjudice dont la chambre estime qu'il n'est pas démontré. » « Les interrogations de la chambre sur la partie du montant correspondant aux bénéfices non perçus par le concessionnaire, soit 152 millions d'euros, n'ont reçu aucune explication de la part de la ville. Cela pourrait être qualifié de détournement de fonds publics », a-t-elle estimé.
Pour être validé, le projet de la Tour Triangle doit être voté par le Conseil de Paris, mais les écologistes, partenaires de la majorité, et l'opposition de droite sont hostiles au projet, souligne Rachida Dati. « Si la tour n'est pas construite, il faudra que Anne Hidalgo s'en explique parce qu'il faudra à nouveau verser des indemnités », prévient-elle.


Le problème dans ce type de réalisations pour des constructions de prestiges, c’est que se sont toujours sur fond d’histoires de gros sous et pas d’utilité avérée, surtout pour la municipalité qui a d’autres priorités, car les 6 ans passées ont révélé des lacunes ou erreurs dans la gestion de PARIS et un grand endettement !?

Alors si en plus il y a soupçon de magouillage financier en filigrane, comme le souligne le rapport de la cour des comptes (dont malheureusement on ne tient que rarement compte comme d’habitude...)

Mais pour ce qui concerne la pseudo reine de PARIS A.HIDALGO, l’argent n’a pas d’odeur seul le clinquant compte, car pour ceux qui la connaisse ou ont travaillé avec elle, ne se prive de rien !

On a l’habitude de reprocher les idées de grandeurs à nos dirigeants pour que l’on parle d’eux après leur mandat, E.MACRON semble-t-il n’a pas avoir eu le temps de ce choisir un monument à ériger à part sa piscine à Brégançon (lol) il faut bien sourire un peu dans cette période qui prête plutôt à la morosité et (aux économies)!?

Vive la France des privilèges dignes de l’ancien régime !

Jdeclef 29/07/2020 10h11LP


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