mercredi 29 juillet 2020

C'est évident cette mesure liberticide de peu d'effet ne fera que du tort au commerçants ou au cafetiers/restaurants en période hivernale et leurs clients !


La fin de la terrasse chauffée, nouvel exemple d'hypocrisie climatique

Selon Ferghane Azihari, cette décision politique a pour but de punir l'individu, plutôt que de combattre le réchauffement climatique.


Le millénarisme vert exige que l'humanité expie sa faute originelle : la recherche du confort. Signe qu'il s'inscrit dans la définition du puritanisme du journaliste américain Henry Louis Mencken : la peur obsédante que quelqu'un, quelque part, soit heureux. Aristote définissait l'envie comme la douleur que procure le bonheur d'autrui. De cette douleur provient le plaisir de vexer les habitudes du petit-bourgeois. Aujourd'hui, les terrasses chauffées. Demain, l'avion. Après-demain, sa volonté de fonder une famille, ainsi que le suggère la petite musique récurrente sur la surpopulation. D'où la dangerosité de laisser à un clergé écologiste le soin de distinguer l'essentiel du superflu. Le climat n'est ici que l'alibi du despotisme doux que Tocqueville assimilait au cancer des démocraties. Dans le pays qui pèse moins d'un pour cent des émissions totales de CO2, l'appel à la contrition ne relève que de l'étalage de vertu. Il est indifférent aux conséquences quasi nulles de ces restrictions sur le climat.
Lire aussi Climat : les terrasses chauffées bientôt interdites dans l'espace public ; Conseil de défense écologique : du concret… à petits pas

Sabotage L'imposture des apôtres de la vertu est d'autant plus palpable quand surgit du débat le mot « nucléaire ». L'urgence environnementale à géométrie variable conduit les héritiers de Savonarole à réduire la vitesse des automobiles tout en fermant des centrales. Le rationnement cohabite avec le sabotage de la seule énergie pilotable, décarbonée et généralisable indépendamment de la topographie. L'objection du risque et des déchets est insincère quand chacun a accès au bilan sécuritaire remarquable du nucléaire civil. En réalité, il faut comprendre que les nouveaux malthusiens détestent le nucléaire pour ses avantages et non ses inconvénients.
Climat : l'avertissement du Haut Conseil au gouvernement

Haine En 1975, l'écologiste Paul Ehrlich écrivait que donner à l'humanité une énergie abondante et accessible serait « moralement équivalent au fait de donner une mitraillette à un enfant idiot ». Le philosophe Dominique Bourg redoute la « fuite en avant » industrialiste et technicienne qu'une telle énergie permettrait. L'ingénieur décroissant Benoît Thévard s'interroge quant à lui sur l'opportunité de disposer de toujours plus d'énergie, même si une technologie propre devait un jour voir le jour : « La mise à disposition d'une énergie encore plus abondante et moins coûteuse que l'ont été les énergies fossiles serait une catastrophe absolue, si elle ne s'accompagne pas d'un travail collectif et mondial sur la gestion des biens communs et l'artificialisation des terres. » L'innovation salvatrice n'est même plus reléguée au rang des chimères inaccessibles. Elle est redoutée. Preuve que ce n'est pas l'amour de la verdure qui motive nos écologistes. Ce n'est que la vieille haine rousseauiste de la condition bourgeoise et la volonté d'en finir avec l'homme cartésien qui s'érige en maître et possesseur de la nature.
«  L'écologie politique refuse le progrès  »

Cynisme

Pendant que nous autres versons dans la surenchère de la mauvaise conscience bourgeoise, des centaines de millions d'êtres humains à la périphérie de l'Occident veulent – à raison – imiter notre mode de vie. La rénovation thermique des bâtiments et la panoplie de mesures franco-françaises ne changeront donc rien à l'ampleur mondiale du phénomène. Face à ce constat, deux attitudes sont possibles. La première est le cynisme néocolonial qui postule que le Sud ne doit surtout pas chercher à importer le mode de vie du Nord. Un bon exemple de cette attitude réside dans les dires d'un Serge Latouche, qui invite le tiers-monde à ne pas adhérer à la « croyance » du développement pour « continuer le fil d'une histoire interrompue par la colonisation ». Comme si l'Africain était par essence immunisé contre la séduction du mode de vie occidental et qu'il n'aurait jamais eu l'idée de l'embrasser sans les impérialismes d'hier.
Écologie : les clowns, les vrais spécialistes et les autres…

Progrès

La deuxième attitude est plus empathique. Elle reconnaît l'accès à toujours plus de confort comme l'objectif naturel des sociétés humaines. Elle recherche les moyens de marier cette noble quête en préservant un environnement habitable. Une fois de plus, le nucléaire s'érige en pièce maîtresse de la civilisation industrielle. Elle est l'énergie qui permettra de décarboner l'électricité, de nettoyer l'atmosphère, et de synthétiser les carburants propres de demain. Pour sauvegarder un climat agréable, nul besoin d'importuner le petit-bourgeois ou de remplacer les damnés de la Terre par la Terre damnée. Nous devrions porter l'idéal d'une filière nucléaire compétitive et exportatrice, capable de frapper à la porte des Indiens, des Africains et de tous les peuples de la terre désireux de se délivrer simultanément des énergies fossiles et de la pauvreté. Ambitieux ? Sans aucun doute. Concédons qu'il est plus facile de sermonner son voisin qui n'éteint pas la lumière en sortant de chez lui.
Écologie : ne jetons pas le nucléaire ! ; « On n'a pas trouvé mieux que le nucléaire pour produire de l'électricité sans trop polluer »
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Pour faire plaisir à ces quelques poignées d'écologistes politiques d'EELV les verts sectaires!

Ce ne sont que cautères sur jambes de bois, ces mesures sparadraps pour faire croire que l'on lutte contre le changement climatique et la pollution !

Ce qui est préoccupant ce n'est pas l'écologie utile, mais c'est ceux qui se recommande d'elle et qui font de la mauvaise politique, qui ne sont pas meilleurs qu'un obscurantisme sectaire moyenâgeux !

Si l'on veut lutter contre la pollution et le réchauffement climatique, il faut le faire au niveau européen et surtout mondial et convaincre leurs dirigeants plutôt que de s'en prendre aux peuples lambda en les punissant en plus au porte-monnaie sans garantie des sommes récoltées pour ces soi-disant  luttes à la mode, et çà cela ne concerne pas seulement l'écologie, car sans cela, c’est de l’escroquerie financière et intellectuelle pour ceux qui y croient !

Jdeclef 29/07/2020 16h26

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