François
Bayrou défend la nomination de Jean Castex
Dimanche,
le président du MoDem a loué un « homme de terrain, un baroudeur »,
connaisseur et représentant d'une « France
complètement oubliée ».
Allié de la majorité présidentielle, le président du MoDem François
Bayrou a tout naturellement défendu le choix d'Emmanuel Macron de nommer Jean
Castex à Matignon, pour remplacer Édouard Philippe. L'éphémère ministre de la
Justice et maire de Pau n'y voit pas du tout « une diminution du rôle
du Premier ministre » ou encore la volonté d'Emmanuel Macron
« d'occuper tout l'espace » ou de « remplir toutes les fonctions
dans l'idée uniquement de sa réélection ». « Je crois même que c'est
exactement le contraire », a-t-il assuré dimanche 5 juillet dans le Grand Rendez-Vous
Europe 1/CNews/Les Échos.« Jean Castex va être un Premier ministre de tout premier plan », car « deux choses occupent l'esprit du président de la République : le contrat de confiance avec les Français », et « la gravité de la crise qui vient », qui « impose un rassemblement des forces et une impulsion nouvelle ». À ceux qui voient uniquement dans cette nomination le remplacement d'un Premier ministre issu de la droite par un Premier ministre de droite, François Bayrou a appelé à « sortir de cette grille de lecture absurde » du clivage droite/gauche.
Castex, un « baroudeur »
Il a loué l'« expérience » de Jean Castex, « un
homme de terrain, un baroudeur, qui a bourlingué dans tous les espaces de la société
française », et sa capacité à « faire le pont » entre
« l'État, les milieux de pouvoir, et la société française ». La
commune de Prades (Pyrénées-Orientales), dont il est maire, « loin de
Paris », « c'est exactement la France, une France complètement
oubliée ».Alors que l'annonce de la composition du gouvernement est imminente, le patron du MoDem juge que « toutes les sensibilités » doivent y être présentes, et que ce gouvernement devra allier « cohérence et compétence », et faire preuve de « solidité face à la vague qui vient », a-t-il ajouté à propos de la crise économique. En matière d'écologie, faut-il un « vice-Premier ministre » en charge de ce sujet ? L'écologie n'est « pas une question à part » et constitue « un facteur commun qui doit irriguer les décisions à prendre », a-t-il jugé. Interrogé par ailleurs sur la volonté du Premier ministre de régler « à court terme » le dossier explosif des retraites, François Bayrou glisse que « si une réforme est juste, bien préparée », et « compréhensible », « un gouvernement peut entraîner les Français à le suivre ».
Jean Castex, un « couteau
suisse » à Matignon
De tourneur
de veste, girouette, pas net, pour aller dans le sens du vent politique du
moment dont on n'arrive pas à se débarrasser !?
A chaque
nouveau gouvernement en gestation, on entend parler ces anciens politiciens sur
le retour qui donnent leurs avis ou propose leurs bons offices, même s'ils ont
été nuls, étant donné qu'ils n'ont aucun amour propre !
En fait, la
venue de MACRON ce nouveau jeune président la politique française avec ses ex
politiciens et partis ringards n'a pas changé !
On peut
comprendre certains français lassés qui ne vont plus voter !
Jdeclef 05/07/2020
15h40
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