samedi 4 juillet 2020

Avec cette droite de J.C.GAUDIN qui régnait depuis 25 ans sans rien faire dans certains quartiers pauvres de cette grande ville :

Michèle Rubirola, première femme élue maire de Marseille

La candidate du Printemps marseillais succède à Jean-Claude Gaudin à l'issue d'un premier conseil municipal riche en rebondissements ce samedi.

MARSEILLE connaît son nouveau maire. Après 25 années de règne de la droite avec Jean-Claude Gaudin, la ville repasse à gauche. Michèle Rubirola, candidate du Printemps marseillais, a été choisie comme nouvelle maire lors du premier conseil municipal ce samedi. Le suspense a duré plusieurs heures et deux tours de scrutin ont dû être nécessaires pour départager Michèle Rubirola de Guy Tessier, candidat LR, et Samia Ghali (ex-PS), qui a finalement retiré sa candidature pour rallier le camp de la nouvelle maire.
À l'issue d'un premier tour, sur 101 conseillers, 92 avaient pris part au vote. Michèle Rubirola (Printemps marseillais) et Guy Teissier (LR) sont arrivés au coude-à-coude, avec respectivement 42 et 41 voix. Samia Ghali, elle, a obtenu 8 suffrages. Alors qu'aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue (46 voix), un deuxième tour de scrutin a eu lieu après une longue interruption. Un nouveau coup de théâtre a eu lieu après cette pause, puisque Samia Ghali a annoncé qu'elle apportait finalement son soutien à Michèle Rubirola et ne présentait pas sa candidature pour le deuxième tour du scrutin. De quoi permettre de faire basculer le vote, avec 51 voix en faveur de Michèle Rubirola, contre 41 pour Guy Tessier.

Le RN absent du vote
La séance s'était ouverte dans la matinée avec un départ théâtral des conseillers Rassemblement national. « Nous ne présenterons pas de candidat, nous ne participerons pas au vote […], nous laissons les magouilleurs, les marchands de tapis et ceux qui confisquent la démocratie, nous vous laissons entre vous », a tonné le sénateur RN Stéphane Ravier après avoir pris la parole quelques instants avant le premier vote du conseil. « La ville de Marseille est prise en otage par une élue qui ne représente que 2,89 % des Marseillais », a-t-il fustigé, désignant Samia Ghali, après être sorti de l'hémicycle. Autre coup de théâtre, l'élu LR Lionel Royer-Perreaut s'est retiré de la course au poste de maire quelques minutes avant le début du conseil.
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Les 9 sièges essentiels

Dans le viseur de l'élu RN, les négociations qui ont duré toute la semaine autour de la sénatrice des quartiers nord, dont les 9 sièges sont essentiels pour décrocher une majorité. La sénatrice ex-PS, réélue dimanche soir dans son fief des quartiers nord de la ville, exigeait le poste de première adjointe pour prix de son soutien au Printemps marseillais. Demande sèchement refusée par la cheffe de file de l'union de la gauche et des écologistes Michèle Rubirola. Depuis, le torchon brûlait entre les deux camps, et Samia Ghali, après avoir dans la nuit revendiqué sa liberté de vote, avait fustigé samedi matin les « oukases » de Michèle Rubirola et de Benoît Payan, son porte-parole, lui aussi élu dimanche soir dans un secteur du centre-ville. Avant de finalement faire machine arrière, sans que l'on sache pour l'instant ce qu'elle a obtenu du camp de Michèle Rubirola.
Malgré ses 38,3 % des suffrages au second tour dimanche, loin devant les listes LR (30,8 %), Michèle Rubirola, 63 ans, médecin dans des quartiers populaires et écologiste de la première heure, était loin d'être assurée d'être la première femme à la tête de la deuxième ville de France. Loi PLM (Paris-Lyon-Marseille) oblige, l'élection se fait par secteurs. Et aucune majorité absolue n'était sortie des urnes : 42 élus pour le Printemps marseillais, 41 à droite en comptant les 2 sièges restant au dissident LR Bruno Gilles. Loin, donc, des 51 voix nécessaires, sur 101, pour conquérir l'hôtel de ville et sa vue imprenable sur le Vieux-Port et la « Bonne Mère ».
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« Pile ou face »

L'échec apparent des négociations du Printemps marseillais avec Samia Ghali aurait pu barrer la route définitivement à Michèle Rubirola. L'élu communiste Jean-Marc Coppola, membre du Printemps marseillais, s'était déclaré avant la séance « plutôt confiant », même s'il a reconnu ne pas pouvoir prédire « le degré d'inconscience de certains », une allusion à peine voilée à Samia Ghali et ses huit colistiers. « Ce sera à pile ou face », avait lâché de son côté Sophie Camard, une autre élue du Printemps marseillais.
Côté Républicains, l'appui de Samia Ghali était également essentiel. Car eux aussi étaient loin de la majorité absolue, et le retrait du Rassemblement national les privait d'éventuelles voix de ce côté, une opportunité que tous leurs leaders avaient de toute façon écartée. Pour les représenter, le parti, plombé par une campagne marquée par l'ouverture d'une enquête sur des soupçons de fraude aux procurations, a changé son fusil d'épaule. Battue dans les 6e et 8e arrondissements, réputés imperdables pour la droite, Martine Vassal, dauphine désignée de Jean-Claude Gaudin, a cédé la place à Guy Teissier, 75 ans, vieux routier issu de la droite dure.
Le député LR avait un avantage : prime au doyen oblige, il l'aurait emporté au troisième tour, disputé à la majorité relative, si deux candidats étaient à égalité… Mais le feuilleton s'est terminé avant

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Et après les accidents forts graves toujours pas réparés d'ailleurs de l’effondrement de vieux immeubles vétustes habités par des populations souvent pauvres ?!

Il fallait bien que cette incurie sous la responsabilité de ces anciens élus de cette municipalité soit sanctionnée, par les votes de ses administrés, car c'était une goutte de trop qui a fait déborder le vase d'une gestion déplorable de la ville !

Sans compter une pègre et voyoucratie dangereuse, chronique du fait des trafics illicites divers stupéfiants ou autres qui perdure dans cette 2 eme ville de France et les règlements de comptes entres brigands de tous poils devenus la carte de visite de MARSEILLE depuis les années 1930, que l'état régalien de tous bords ont laissé aller à vau l'eau au point que cela était presque devenue de culture historique !

On ne peut que souhaiter que cette nouvelle municipalité arrive à redresser la situation de cette agglomération du sud-est de la France pour ses habitants qui ont souffert d'un clientélisme habituel ancien devenu historique de ce grand port de passage méditerranéen lien avec l'Italie et le nord de l'Afrique !


Jdeclef 04/07/2020 15h53

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