lundi 20 juillet 2020

MACRON peut toujours taper sur la table avec ses petits poings, il n'est pas respecté comme d'habitude, car la France ne fait pas le poids en politique internationale !


Plan de relance européen : Macron tape du poing sur la table

VIDÉO. Après une nuit sous tension, « une piste d'accord » semble être sur le point d'être trouvée. Les discussions reprendront ce lundi après-midi.


Les dirigeants européens jouent les prolongations. Après quatre jours de négociations laborieuses, voire tendues, où l'UE a montré des dissensions, le sommet européen se poursuit. Les discussions pour trouver un accord sur un plan de relance post-coronavirus ont été suspendues à 6 heures du matin et reprendront à 16 heures. Le président du Conseil européen, Charles Michel, médiateur du sommet, doit d'ici là présenter un nouveau projet de compromis aux capitales.
De sources concordantes, il devrait proposer de revoir à la baisse la part de subventions dans le plan de relance à 750 milliards d'euros : 390 milliards, contre 500 milliards dans la proposition initiale. Le reste serait constitué de prêts. Il s'agit d'un nouveau pas en direction des pays dits « frugaux » (Pays-Bas, Suède, Danemark, Autriche) et de la Finlande, qui bloquent tout accord depuis le début du sommet vendredi. « Des négociations difficiles viennent de s'achever et nous pouvons être très satisfaits du résultat d'aujourd'hui », a tweeté le chancelier autrichien Sebastian Kurz à la levée de la séance. « Il y a désormais une piste d'accord », a affirmé une source diplomatique. Selon une source française, « le couple franco-allemand a tout fait pour amener les plus réticents autour de 400 milliards » d'euros de subventions, qui constituaient jusqu'alors leur ligne rouge. Les frugaux n'étaient, à l'inverse, pas disposés à aller au-delà de 350 milliards de subventions, selon une source européenne.
Plan de relance européen : un geste en direction des frugaux

Emmanuel Macron sort de ses gonds

La journée de dimanche a été marquée par la prise de parole, au dîner, du président français Emmanuel Macron, qui est sorti de ses gonds pour dénoncer la mauvaise volonté et les « incohérences » des frugaux, selon des sources concordantes. Il a fustigé le comportement de Sebastian Kurz, lorsque ce dernier a subitement quitté la table pour prendre un appel téléphonique. Selon une source européenne, l'Autrichien s'est senti « offensé » par la remarque. Le Français a aussi comparé le Néerlandais Mark Rutte à l'ex-Premier ministre britannique David Cameron, adepte lui aussi d'une ligne dure lors des sommets européens, soulignant que « ce genre de positionnement finissait mal ». Le conservateur avait fini par perdre le référendum sur le Brexit. Emmanuel Macron a aussi rappelé aux 27 que c'était la France et l'Allemagne qui allaient « payer ce plan », dans « l'intérêt de l'Europe, quand les frugaux ne font aucune concession », a rapporté une source proche des discussions. « Il y a eu une passe très dure. Le président suivi par la chancelière [allemande Angela Merkel] a tapé du poing sur la table », a-t-on indiqué de source française.
« Merkel est passée d'une sortie par le bas à une sortie par le haut »
Au moment où une récession historique frappe l'Europe, les réticences des frugaux menacent de faire capoter un plan massif de soutien à l'économie, qui profiterait avant tout aux pays du Sud comme l'Italie et l'Espagne, les plus touchés par l'épidémie.

« Le visage d'une Europe faible »

Sur la table des négociations, un fonds constitué par une capacité d'emprunt de 750 milliards d'euros pour relancer l'économie européenne, adossé au budget à long terme de l'UE (2021-2027) de 1 074 milliards d'euros. L'unanimité nécessaire des 27 États membres rend un accord particulièrement difficile. Lors du dîner, Charles Michel a exhorté les 27 à s'entendre pour ne pas présenter le « visage d'une Europe faible, minée par la défiance ». Il a multiplié tout au long du sommet les gages en faveur des frugaux, par exemple en tentant de répondre à la demande de Mark Rutte de valider à l'unanimité des 27 les plans de relance nationaux présentés par chaque pays en contrepartie des aides. Une telle configuration, qui équivaudrait de facto à un droit de veto pour chaque capitale, inquiète Rome et Madrid, qui craignent d'être soumis à un programme de réformes (marché du travail, retraites…) imposé. Le Belge a présenté un mécanisme plus nuancé, permettant à un pays qui aurait des réserves sur le plan d'un autre État d'ouvrir un débat à 27.
Parmi les autres points de discorde, le lien entre le versement des aides et le respect de l'État de droit, une mesure soutenue par La Haye, mais qui hérisse Budapest et Varsovie, actuellement dans le collimateur de l'UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'y est vivement opposé dimanche, accusant même son homologue néerlandais de vouloir le « punir financièrement » et de le « détester », lui et la Hongrie.
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Et surtout l'Union Européenne des 27 est toujours aussi désunie !

Un rêve utopique car les européens sont des nationalistes ou souverainistes pathologiques, la division et le fossé se creuse entre le sud et le nord !

Surtout entre le coté économique des bons et mauvais élèves bien avant la crise du Covid 19 qui n’a fait qu’amplifier les problèmes, et comme on est dans le siècle de l’argent roi et du profit, le vieux reflexe de tirer la couverture à eux revient !

L'Angleterre avait déjà montré le chemin de cette désunion, il était déjà étonnant que l’Allemagne et A.MERKEL se soit allié à E.MACRON, car au début elle n’était pas partante !

Rien qu’en matière militaire aucune union qui serait pourtant bien utile, et avec cette commission européenne bruxelloise qui coupe les cheveux en quatre avec des règlements kafkaïens tatillons c’est déjà compliqué !

L’EUROPE pourrait lutter à armes égales économiques envers les USA, l’ASIE et la CHINE si elle était unie, mais nos dirigeants bornés à égos démesurés ne sont pas capables de faire cette union, même en cas de crise sanitaire pandémique liée à une crise économique induite !

C’est pitoyable, déraisonnable et irresponsable, car nous sommes gouvernés par des dirigeants à esprits étroits et on se contente de se dire que l’on vit dans des pays démocratiques libres, sauf que les peuples n’ont passez voix aux chapitres !

Depuis la fin de la guerre mondiale et de la guerre froide on n’a pas évolué au niveau de cette union européenne qui était une bonne bonne idée, mais sur le papier pour le concret, tout reste à faire, car quand des problèmes sérieux se posent, il n’y a plus personne, d’ailleurs les exemples ne manquent pas !?

Jdeclef 20/07/2020 10h15LP

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