https://static.lpnt.fr/images/2020/08/02/20590241lpw-20590245-article-mortalite-france-jpg_7262951_660x281.jpg
Coronavirus :
l'impossible bilan de la mortalité en France
L'analyse
des données disponibles est freinée à l'Inserm par un manque de personnel,
raconte le « Journal du dimanche ». Des mois pourraient être
nécessaires.
30 265.
C'est, au 31 juillet 2020, le bilan officiel de l'épidémie de coronavirus
en France, selon les chiffres communiqués par Santé publique France. Mais quel
est le véritable état des lieux du coronavirus dans l'Hexagone ? Il
est impossible de le savoir à l'heure actuelle et il faudra vraisemblablement
attendre encore au moins jusqu'à la fin de l'année pour avoir des données plus
affinées, raconte le Journal du dimanche. Si au début de l'épidémie, c'est
l'absence de communication sur les décès à domicile ou ceux survenus dans
les Ehpad qui a été pointée du doigt, le problème est désormais différent.Pour connaître la mortalité réelle liée au coronavirus en France, il faudra en effet examiner tous les certificats de décès sur lesquels figurent les causes. C'est une tâche qui est normalement dévolue au Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l'Inserm. En clair, chaque certificat de décès doit être analysé et ensuite codé selon les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, c'est bien là où le bât blesse. En France, trois personnes sont chargées de cette tâche, avec pas moins de 600 000 décès sur une année calendaire. En Allemagne, ils sont, à titre de comparaison, 50 pour traiter 950 000 décès. Résultat, si Santé publique France indique que le tri ne sera pas terminé « avant fin 2020 », Claire Morgand, la directrice adjointe du CépiDc, affiche son pessimisme face à cette échéance. Dénonçant, un « manque d'effectifs criant », elle estime que l'on « n'a plus assez de gens pour produire les données dans des délais raisonnables ».
La solution
numérique
Ainsi, les
données de mortalité pour 2017, 2018 et 2019 ne seraient
pas encore finalisées. Face aux demandes de Claire Morgand pour obtenir de
l'aide, on lui oppose une fin de non-recevoir, au nom d'une pénurie de moyens.
La certification électronique des décès, qui facilite grandement le travail,
est un travail qui avance, mais concerne seulement 20 % des cas, souligne
la responsable, qui a décidé de rendre son tablier. Ce délai n'est
toutefois pas unique en son genre. L'exemple le plus parlant en France est sans
doute celui de la canicule de 2003. Le premier bilan, dressé en 2003, dénombre
15 000 décès supplémentaires. Mais, comme le souligne Le Monde, une étude de l'Inserm publiée
en 2007 fixera finalement le chiffre à 19 000.
Dans le cas du Covid-19, le danger est celui d'une surestimation, explique
Claire Morgand, auprès du JDD. Des crises cardiaques ou des AVC
pourraient ainsi être imputés à l'épidémie faute d'analyse précise des données.
« Nous n'aurons peut-être jamais d'informations fiables et comparables au
niveau international, se désole-t-elle. C'est inquiétant d'être aveugles ou en
retard sur la mortalité, car elle nous renseigne sur l'état de santé de la
population. » À court terme, ces données pourraient aussi servir à
améliorer la veille sanitaire. Tout sauf un détail alors que les craintes d'une
seconde vague se multiplient.
Alors on
nous fait le leitmotiv habituel du manque de moyens ou manque de fonctionnaires
pour comptabiliser les cas de covid 19 et la mortalité liée à celui-ci etc.
En fait, car
la peur n’évite pas le danger que l’on ne veut pas dire plus précisément en
nombre pour ne pas affoler le peuple ne sert à rien (car quand on voit l’indiscipline
de beaucoup de français pour se protéger du virus et de sa propagation dont
certains font preuve !?)
Part des
mesures dites « barrières » que certains ne croient pas efficaces ou
simplement inutiles !
C’est plutôt
des informations incomplètes, car politique pour amenuiser les responsabilités
de nos gouvernements et dirigeants qui depuis le début dans une cacophonie
habituelle en disant tout et son contraire tout comme nos scientifiques émérites
qui ont défilé sur nos médias télévisuels assorti de matraquage de spots continuels
du ministère de la santé !
Avec bien sur
notre président qui a tendance à dramatiser la rentrée prochaine et la crise
économique induite liée à la crise sanitaire !
Peut-être
pour préparer la France et les français à un nouveau confinement ce qui serait,
il est vrai une catastrophe, car sans solution depuis le début de cette
pandémie !?
Jdeclef 02/08/2020
13h29
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire